La salle du conseil du CROUS de Caen était bondée, plus de 45 personnes ont répondu à  l'appel de l'intersyndicale. Dans la confusion régnante, il a été réaffirmé la volonté des personnels de refuser d'aller sur le terrain miné du choix du siège et de demander l'arrêt du processus de fusion qui est en train de voler en éclat. L'organigramme doit être revu par les "décideurs" après le changement de siège de l'éventuel CROUS unifié à  Rouen. Les élus locaux et les parlementaires qui entrent dans la danse ne font que mettre en évidence la lutte pour le leadership de la ville qui serait motrice dans la région. C'est cela, et uniquement cela qui est en jeu dans leurs discussions. A aucun moment, n'apparaà®t l'intérêt des étudiants et les conditions de travail des personnels.

Plusieurs décisions ont été prises pour les semaines à  venir. Le camp de la fusion est affaibli, profitons en pour pousser à  l'annulation de cette fusion !