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Actualités

vendredi 1 juillet 2022

Le coût du prix de l'essence : une collègue réagit

Personnel administratif de catégorie C, mes trajets domicile/lieu de travail représentent 90km par jour, cinq fois par semaine.

Depuis plusieurs mois, les prix du carburant sont à la hausse et de ce fait, mon pouvoir d'achat à la baisse.

A cela, s'ajoutent les dépenses d'entretien du véhicule qui elles aussi ont tendance à s'envoler.

L'employeur prend en charge 50% des titres d'abonnement pour les emprunteurs des transports publics.

Pourquoi n'apporterait-il pas une aide à ceux des secteurs ruraux, qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur véhicule personnel ?

Les frais réels déductibles sont sûrement intéressants pour ceux qui paient des impôts mais, les petits salaires non imposables en sont pour leur frais!

mercredi 14 octobre 2020

On nous écrit...

Je tenais à  faire part de mon ressenti en tant que personnel d'EPLE, concernant la dernière info syndicale sur la revalorisation des indemnités pour le personnel des services académiques.



A la lecture du document syndical, j'ai bien sà»r été révoltée !! C'est scandaleux, d'autant plus que le ministère de l'Education nationale est un des ministère, je crois, qui rénumére le moins les personnels administratifs. Par conséquent, la moindre revalorisation doit être effectuée pour l'ensemble du personnel tous services confondus (EPLE et services académiques) dans un souci d'équité.



Pour ma part, depuis que je suis entrée dans la fonction publique, j'ai toujours passé les concours afin de faire évoluer mon parcours professionnel et ma rénumération puisque c'est le seul moyen (à  part la promotion via la liste d'aptitude pour les personnes concernées que je ne remets évidemment pas en cause) dans la fonction publique d'espérer d'avoir un "plus" financier (qui reste tout de même dérisoire une fois toutes les cotisations sociales prélevées). La cotisation pour la mutuelle augmente tous les ans ainsi que les cotisations sociales, notre salaire diminue donc au fil des ans. D'autant plus que l'indice de rémunération est gelé depuis quelques années.



Ainsi, j'ai réussi tous les examens professionnels de la catégorie B et à  la lecture de cette information, je suis actuellement dégoà»tée et me dit à  quoi bon s'être donné autant de mal à  passer les examens professionnels (écrits et oraux) si les autres personnels en services académiques ont une revalorisation indemnitaire automatique ?! Ou est l'équité ? Nous faisons partis pourtant du même ministère.



Bref, j'espère que tous les personnels des EPLE vont se mobiliser...

lundi 14 septembre 2020

courrier d'une collègue non titulaire à  la DEPAP pour attestation Assedic non reçue

Objet : attestation Assedic non reçue

Mesdames du service RH & DEPAP
Copie Madame La Rectrice,

Mon contrat de travail, en tant que contractuelle, s'est terminé le 31 aoà»t 2020.

Lors de la rupture du contrat de travail, vous aviez l'obligation, en tant qu'employeur, de me remettre les documents de fin de contrat (solde tout compte, attestation Pà´le emploi et certificat de travail). Nous sommes le 14 septembre et à  ce jour, je n'ai toujours pas reçu les documents de fin de contrat.

Vous savez que la remise tardive de l'attestation Pà´le emploi (ex- Assedic) peut causer un préjudice à  tous salariés. Aussi, cette attestation permet au salarié de s'inscrire sur la liste des demandeurs d'emploi et de toucher l'allocation d'aide au retour à  l'emploi (ARE), s'il remplit les conditions nécessaires et qu'en cas de non remise ou de remise tardive de cette attestation, le salarié ne peut s'inscrire sur la liste des demandeurs d'emploi et commencer à  percevoir ses allocations chà´mage. Il subira un décalé dans ses paiements.

Sachez que vous êtes tenu de délivrer l'attestation Pà´le emploi, peu importe la cause de rupture du contrat de travail (licenciement pour motif personnel, licenciement pour motif économique, démission, fin de CDD ou rupture anticipée du CDD, rupture conventionnelle€¦) mais aussi la nature du contrat de travail (CDD, CDI€¦)

L'idéal aurait été de me remettre l'attestation d'assurance chà´mage le dernier jour du contrat de travail, en main propre contre décharge comme dans les entreprises privées, puisqu'en juin, vous saviez que mon contrat n'était pas renouvelé. Vous auriez évité ainsi tout litige relatif à  la remise de l'attestation.

Je pense que votre lenteur est faite en pleine conscience et vous apporte peut être une satisfaction, et c'est peut être pour cela, que je n'ai pas souhaité renouveler mon contrat. Il existe un manque total de respect et de reconnaissance envers les contractuels !

J'oserai même vous dire que si la réciprocité se faisait Mesdames du RH, avec votre salaire à  la fin du mois, peut-être que vous analyseriez un tant soit peu l'impact de votre négligence. Donc je vous retourne la situation, et j'espère que celle-ci me comblera de plaisir : j'envoie ce courrier à  vos supérieurs hiérarchiques, à  madame La Rectrice et au syndicat. Il serait temps de recadrer tout cela.

Pour moi ne se pose pas le problème, mais imaginez le cas d'une femme, avec des fins de mois difficiles, et l'impact sur sa vie ! Votre manque d'empathie est-il à  ce point calculé ? Ne me dites pas que vous étiez surchargées de travail, à  la reprise en aoà»t, nous l'étions tous au vu de la rentrée dans les établissements scolaires et nous avons satisfaits nos obligations pour mettre en place au mieux la rentrée, de plus avec le Coronavirus. Quand on veut, on peut ! tel est ma doctrine ! J'aurais peut-être été plus réactive que votre service pour générer cette attestation. il suffit d'un "clic ! ( je parle en connaissance de cause ayant travaillé au CNRS au service RH) !

Sachez que sur mes nombreux postes en EPLE, j'étais reconnue pour mes valeurs dans le travail, ma polyvalence, ma réactivité, et mes connaissances du monde du travail. Si je ne renouvelle pas ce contrat, la faute est effectivement à  ce manque de considération, ces salaires au SMIC qui n'augmentent pas et cet irrespect total de la part de personnels qui se veulent petits chefs avec leurs petits pouvoirs !

Malheureusement le rectorat en est pourvu. Heureusement que dans les EPLE ce n'est pas le cas. L'ambiance y est bien meilleure.

Je demande donc que me soit donné par obligation et par principe cette attestation dans les meilleurs délais par mail et par courrier. Sachez qu'en cas d'absence de remise de l'attestation Pà´le emploi d'ici la fin du mois, je vais saisir les prud'hommes en référé. Je connais parfaitement mes droits et souligne que cette obligation peut être assortie d'une astreinte. Vous devriez alors payer une certaine somme pour chaque jour de retard. Je pense aussi, engager une procédure au fond, si j'estime que l'absence de remise ou la remise tardive de l'attestation Pà´le emploi me cause un préjudice afin d'obtenir des dommages et intérêts en réparation.

En mettant en copie ce courrier à  vos supérieurs, j'espère que la leçon sera comprise.

Je vous prie d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression des mes salutations distinguées.

vendredi 12 juin 2020

Rapport de la Cour des comptes sur les médecins et les personnels de santé scolaire

La Cour des comptes a publié le 27 mai 2020 un rapport portant sur les médecins et les personnels de santé scolaire (1) : ce dispositif de santé, à  la frontière entre la politique de santé publique et la politique éducative, connaà®t de nombreuses difficultés.

Le rapport constate une pénurie de médecins scolaires dont le nombre a chuté de 15 % depuis 2013 malgré un effort budgétaire soutenu : un tiers des postes ouverts restent vacants, engendrant une diminution forte du taux d'encadrement des élèves dans la majorité des départements.

Cette pénurie tient davantage à  une absence de pilotage et d'organisation de l'activité qu'à  un manque de moyens budgétaires. Aussi la Cour recommande de faciliter un rapprochement du corps des médecins scolaires avec celui des médecins de santé publique.

Elle recommande également de créer un service de santé scolaire dans les rectorats et les directions des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN) pour unifier l'intervention des personnels.

En effet, une approche sanitaire globale entre les médecins, infirmiers, assistantes sociales et psychologues de l'éducation nationale pilotée par l'inspecteur d'académie permettrait une meilleure coordination du travail de santé scolaire. De plus, un plan de service à  l'échelle départementale permettrait une meilleure répartition du personnel dans les établissements du premier degré. Les missions du personnel de santé scolaire s'articulent principalement autour de la prévention et des dépistages obligatoires (consacrés lors de la 6ème année de l'enfant). Sur l'année scolaire 2018-2019, 58 % des enfants de six ans n'ont bénéficié d'aucun examen de dépistage obligatoire de l'éducation nationale. A cet égard, le rapport souligne l'importance d'une collaboration entre les services de santé scolaire et les agences régionales de santé (ARS) ainsi que l'assurance maladie.

La participation systématique des services de l'éducation nationale aux contrats locaux de santé permettrait aux personnels de santé scolaire d'utiliser le résultat des suivis médicaux de l'enfant déjà  réalisés hors de l'école. La Cour propose de doter le ministère de l'éducation nationale d'un conseil de la santé scolaire qui agira pour « assoir sur des bases solides la collaboration des personnels et la coopération avec la médecine de ville. »

(1) Lire le rapport et les annexes

mardi 3 mars 2020

CORONAVIRUS CHSCTA EXTRAORDINAIRE : D'UNE POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE A L'INDIVIDUALISATION DES RESPONSABILITES.

Ce mardi 3 mars se déroulait un CHSCTA extraordinaire convoqué par Mme la Rectrice de la région Normandie dont l'unique objet concernait un point d'information et d'échanges sur le Coronavirus. Il est à  noter qu'il s'agissait d'une réunion commune des CHSCTA de Caen et de Rouen au rectorat de Rouen.

Dans un premier temps la présidente du CHSCTA a réalisé un point d'information sur la situation actuelle. Ainsi la Rectrice a rappelé que les consignes transmises aux différents chefs de services et d'établissements avaient évolué dimanche après-midi suite au passage de l'épidémie du stade 1 au stade 2. Elle a ensuite précisé la chaine de commandement impulsée par Matignon puis relayée par le ministère de la santé, les Agences régionales de la santé et les préfets. L'Education nationale ne faisant que décliner les décisions sans créer de nouvelles consignes ni d'autres changements. Les informations sont régulièrement mises à  jour sur le site du gouvernement.

Concernant les voyages et sorties scolaires à  l'étranger et dans les « clusters » ils sont interdits. Pour les autres le Rectorat incite à  les annuler. La décision de désigner les clusters revient aux autorités préfectorales.

La question relative aux conséquences d'une contamination sur le lieu de travail des agent.es de l'académie a été porté notamment en termes de reconnaissance d'accident de service. Les autorités rectorales n'ont pas été en mesure d'y répondre et se sont engagées à  interpeller le ministère. Les échanges se sont poursuivis sur les mesures à  mettre en place pour protéger les personnels et en particulier ceux souffrant de difficultés ou de maladies respiratoires et cardio-vasculaires chroniques au regard de leur exposition à  du public. Il n'y a, pour la présidente du CHSCTA, rien de particulier à  faire (pas de port de masques réservés aux personnels de santés exposés) au-delà  des consignes ministérielles relatives au lavage régulier des mains, à  l'utilisation de mouchoirs jetables etc€¦

Si un personnel souffre de ce type pathologies il lui revient de consulter son médecin traitant comme l'indique le ministère de la santé. Les représentants de la FSU de ce CHSCT ont insisté sur le rà´le de prévention des comités et sur la notion de principe de précaution et en particulier pour les personnels les plus fragiles afin que leur contamination soit évitée. Mais il n'y a pas eu de réponse et cette question sera renvoyée au ministère. Quoi qu'il en soit comme le stipule un décret spécifique aucune journée de carence ne sera appliquée les primes continueront aussi à  être versées durant l'arrêt.

Par ailleurs si des élèves venaient à  tousser et avoir de la fièvre il s'agira de les isoler dans les établissements et d'appeler le 15. Les représentant.es des personnels ont souligné que cette situation était quotidienne notamment dans les écoles maternelles et que ces mesures paraissent difficilement applicables et qu'elles engageaient de fait la responsabilité des agent.es.

Quoi qu'il en soit l'ensemble des membres du CHSCTA estime que cette crise est l'occasion d'interroger les mesures d'hygiènes dans les écoles, les établissements et les services.

Lors de cette réunion du CHSCTA représentant.es de la FSU ont posé un avis (cf ci-dessous) qui a été adopté à  la majorité.

Résultats du vote :

Pour : 6 votes (FSU)
Contre : 5 votes (UNSA et du SGEN CFDT).

Les représentant.es de l'UNSA ont tenu à  souligner qu'ils étaient absolument contre cet avis.

Les représentant.es FSU au CHSCTA de Caen.

Zoom : personnels de santé de l'éducation nationale :

Hier au soir (le 02/03) l'ARS communiquait : Le port des masques chirurgicaux (anti-projections) est réservé aux personnes malades, aux personnes contact des personnes à  risque modéré/élevé, aux professionnels de santé recevant des personnes malades, aux personnes chargées du secours à  victimes et des transports sanitaires en cas de suspicion de contact avec une personne malade.

Les infirmier-e-s de l'EN sont en première ligne dans l'accueil des élèves qui se présentent avec des symptà´mes divers (fièvre, toux,) sans que les professionnels de santé ne sachent si l'élève est porteur du virus COVID-19.

A ce jour, aucune consigne, aucune commande de masques ni de gel hydroalcoolique n'est prévu pour les personnels de santé. Tout au plus, avons-nous la consigne d'appeler le 15 en cas de suspicion et d'isoler l'élève en attendant son transport éventuel vers une structure de soins.

AVIS DEPOSE PAR LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL FSU :

Du fait du manque criant de médecins de prévention, les autorités rectorales n'ont pas été capables de mettre en place le suivi quinquennal et sont donc incapables de connaà®tre l'état de santé de leurs agents, pourtant essentiel pour appréhender les risques de chacun·e face à  la propagation du covid-19. Cette épidémie tue. La prévention par des mesures fortes ou à  minima par des équipements de protection individuelle s'avère donc essentielle.

Rappelons que les personnels des établissements scolaires sont particulièrement exposés à  ce virus de par le contact direct avec le public.
Le CHSCT demande donc :
- La fermeture de tous les établissements scolaires le temps de l'épidémie si cela le nécessite.
En attendant que cette décision soit prise, le CHSCT demande la mise en place des équipements de protection individuelle suivants :
- La distribution de masques de protection aux normes FFP2 à  tous les agents en quantité suffisante (1 pour 4h de présence dans l'établissement de son service).
- La distribution de sur-lunettes de protection à  tous les agent.es.
- La mise à  disposition à  tous les agents de gel hydro-alcoolique en quantité suffisante.

mardi 26 novembre 2019

Sur la prime de noel dans le second degré et les services académiques...

"Bonjour,
Nombre de collègues sont choqués par la différence de traitement entre les personnels relevant soit de dsden, soit d'eple soit du rectorat /service mutualisé. Elle n'a pas fait l'objet d'une comm ou d'un information spécifique ... Cordialement"

-

"Bonjour,
Merci pour votre document. Les différences de primes sont inadmissibles. On se fiche des catégories B.

(...) On fait tout pour nous démotiver. C'est comme une punition pour les B."

-

Bonjour,
Nous venons d'avoir le détail pour le CIA (Complément Indemnitaire Annuel).
Si on compare l'évolution entre 2018 et 2019 on arrive à  :

A+ : +116.66
% A : +86.36
% B : +30
% C : +233
Avez-vous eu des explications par l'administration pour justifier le peu d'augmentation de la catégorie B par rapport aux autres ??
Bonne journée.

-
"Bonjour,
(...) J'espère qu'il y a une erreur et que ce n'est pas une fumisterie. Si je calcule bien le montant donné aux C en intégrant les 50 euros mensualisés qui ont été attribués par avance, je constate que le CIA arrive à  plus de 1500 euros, alors que le montant attribué aux B n'est que de 1300 euros ! ?? Je note aussi que l'écart entre les B et les A, qui étaient raisonnable les années passées, est devenu énorme cette année : de +10% à  + 57,7% !!

Avez-vous eu une réaction et quelle réaction quand vous avez pris connaissance de ce tableau de répartition ? Merci

UNE REPONSE DU SNASUB-FSU

Bonjour,

je voudrais dire une première chose sur la politique indemnitaire et la communication des autorités académiques : il n'y a pas de discussion, jamais, sur les montants indemnitaires et notamment sur la prime de fin d'année. Dans d'autres académies, les syndicats sont invités en groupe de travail pour une présentation des montants. Ici, rien de tel. Mme Le Gal annonce des reconductions identiques de montants pour la prime de noà«l en EPLE et DSDEN (hors services mutualisés) lors des CTA et on constate des changements (certes à  la hausse mais non discutées et discutables) en 2018 par rapport à  2017 et en 2019 par rapport à  2018. Ainsi, la dernière circulaire académique date de 2017 qui était censée être la circulaire de référence.

En ce qui concerne la revalorisation triennale de l'IFSE de cette année, elle n'a pas été non plus discutée dans le cadre de la circulaire nationale du 5 juillet qui prévoit une modulation différente possible (p.3 de la note nationale) par rapport à  ce qu'avait envoyé la SG. Elle a été posée comme une évidence. Je vous communique le document en pièce jointe. On aurait pu en discuter, mais non, fusion oblige.

Pour ce qui est des montants envoyés par A&I, ils ne sont pas sortis d'un document officiel, distribués à  tous et sur lequel on aurait donc pu discuter. Bref, impossible d'avoir une réaction comme tu le souhaites : « Avez-vous eu une réaction et quelle réaction quand vous avez pris connaissance de ce tableau de répartition ? ». Comment réagir à  des infos qui nous manquent ? Je peste depuis plusieurs années sur la politique indemnitaire.

Dialogue social, dites-vous ??

Un peu marre qu'on nous prenne pour des gamins !

Allez, la lutte continue !

François FERRETTE

Note de cadrage nationale sur la revalorisation triennale du 5 juillet 2019 (page 3, des évolutions différentes étaient possibles mais n'ont jamais été discutées dans l'académie de Caen)

SECONDE REPONSE DU SNASUB-FSU et les catégories hiérarchiques

Il y a un sujet complexe concernant les C qui font du boulot de B et qui n'ont aucune reconnaissance salariale depuis des décennies. Les C et les B à  missions indentiques devraient bénéficier de primes similaires comme moyen de compensation, à  défaut d'avoir une requalification (à  missions identiques, évidemment, pas les vrais C qui font des tà¢ches d'exécution, mais combien font vraiment du travail d'exécution ?). Même chose pour les B qui font de l'encadrement comme les A.

Il faut toujours partir des fonctions des catégories pour déterminer sa réflexion sur les primes et leur éventuelle hiérarchie (si tant est qu'on y soit favorable) :

C : fonctions d'exécution B : fonction d'application A : fonction de conception et d'encadrement

Il est scandaleux qu'on donne du boulot de B aux C et qu'on les paie une misère. La politique indemnitaire pourrait compenser çà  à  défaut et en attente d'une requalification. C'est à  la lumière des fonctions qu'on doit porter un jugement sur les primes.

mercredi 13 novembre 2019

POUR EN FINIR AVEC L'OMERTA ET L'IMPUNITE DES VIOLENCES HIERARCHIQUES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (à  propos d'une situation scandaleuse au ministère de la Culture)

CFTC - CFDT - CGT - FSU - SUD - UNSA

C'est avec sidération, colère et indignation que nous avons appris par la presse les graves agissements d'un haut fonctionnaire ayant occupé des responsabilités au sein du service des ressources humaines du ministère de la Culture, du Haut conseil à  l'égalité entre les femmes et les hommes et de la direction régionale des affaires culturelles Grand Est.

Suite à  des enquêtes journalistiques, les articles se succèdent : le 29 mai dernier dans Le Canard Enchaà®né puis, la semaine passée, dans Libération. Ces articles mettent en exergue le fait que « pendant presque dix ans, un ancien responsable RH de la Rue de Valois a administré à  des candidates des diurétiques avant de les isoler jusqu'à  ce qu'elles urinent devant lui. »

Le Canard Enchaà®né et Libération révèlent également que cet homme avait pour habitude, pendant les réunions professionnelles, de prendre des photographies sous la table des femmes en jupes et que cela avait été signalé par les victimes à  leurs supérieurs hiérarchiques, y compris à  deux ministres de la Culture, et à  la médecine de prévention. Il a fallu qu'il s'attaque à  une haute-fonctionnaire d'une autre administration, qui l'a pris en flagrant délit de photographie, pour que des enquêtes, administrative puis judiciaire, soient enfin diligentées. C'est l'enquête de police qui a révélé une liste de plus de deux cents victimes, consignée par le fonctionnaire en question dans un fichier Excel qu'il avait intitulé "expériences" et qui avait trait, non pas aux photographies, mais à  l'administration de diurétiques.

Le résumé de carrière de ce haut fonctionnaire, rappelé dans Libération, pose le problème du système qui a permis de tels agissements. Nous attendons des enquêtes en cours qu'elles disent clairement quel était le degré d'information de la direction générale de la fonction publique et du secrétaire général du ministère de la Culture, notamment lors de la réintégration de cet agent en 2015. Car, au-delà  de cet individu, c'est bien la nature du système hiérarchique de notre administration qui est en cause, système qui garantit une forme intolérable d'impunité à  de hauts responsables. Il est fort peu probable qu'un agent de catégorie C, B ou A ait pu commettre de telles ignominies pendant une si longue période.

Nous dénonçons une situation systémique au ministère de la Culture et dans la fonction publique o๠la couverture des actes de violence et d'abus de pouvoir est favorisée par un système hiérarchique vertical violent et rigide qui offre l'impunité à  des personnalités toxiques.

Nous dénonçons aussi la mise en place de dispositifs simulacres destinés à  lutter contre cette violence, notamment les labels anti-discrimination (Égalité et Diversité), qui ne font que rendre la violence encore plus insidieuse et souterraine.

Dans le cas de l'affaire rapportée par Le Canard enchaà®né et Libération, cet homme a abusé du pouvoir qu'il avait sur des femmes en recherche d'emploi, de poste ou de stage. Il profitait de sa position professionnelle pour leur faire ingérer des diurétiques à  leur insu et les mettre, devant lui et en public, dans une situation de vulnérabilité et d'humiliation totales. Les victimes de ces actes, dont beaucoup étaient déjà  dans des situations de précarité professionnelle, en ont été psychologiquement traumatisées et mises en danger par l'ingestion de substances toxiques.

Nous souhaitons dire à  ces femmes toute l'émotion et l'indignation que suscitent en nous ces actes odieux et apporter notre plein soutien à  toutes celles qui les ont subis. Nous voudrions également exprimer notre admiration pour le courage de celles et ceux qui ont tenté de faire la lumière sur ces agissements malgré l'inaction de leur hiérarchie et des pouvoirs publics face à  leurs signalements.

Sur ces sujets, il faut absolument que la parole se libère et que les femmes victimes de ces agissements soient entendues. Les syndicats ont vocation à  être un instrument de cette libération et de cette prise en compte de la parole.

Nous appelons donc toutes les victimes dans le périmètre du ministère de la Culture à  signaler les actes de violence et d'abus de pouvoir, quels qu'ils soient, auprès de nos organisations syndicales.

Nous nous engageons à  suivre et veiller au traitement adéquat de tous les cas dont nous serons informé.e.s.

Les violences contre les femmes mais aussi contre les minorités et les démuni.e.s ainsi que les violences managériales constituent, hélas, des situations ordinaires. Plusieurs cas, recensés dernièrement et balayés d'un revers de main par la hiérarchie et les instances institutionnelles, nous font craindre que le système que nous dénonçons ait de beaux jours devant lui.

Nous demandons :

€¢ le bénéfice de la protection fonctionnelle pour les victimes de Christian N. désirant porter plainte au pénal ou au civil et une aide financière couvrant les frais juridiques pour celles qui ne sont pas en position d'employées du ministère de la Culture ou de l'une de ses structures,

€¢ une enquête ministérielle approfondie dans le cadre du CHSCT ministériel, avec arbre des causes, sur les graves dysfonctionnements d'un système qui a permis à  un homme faisant l'objet de signalements pour comportement abusif et actes de harcèlement sexuel d'arriver en position de sous-directeur des ressources humaines, de haut-commissaire à  l'Égalité des droits entre les femmes et les hommes, puis de directeur adjoint d'un service déconcentré du ministère de la Culture,

€¢ le retrait immédiat des labels Égalité et Diversité décernés au ministère de la Culture,

€¢ l'examen immédiat d'un plan de prévention des actes de violence psychologique, verbale ou physique dans notre administration, en CHSCT ministériel, CHSCT des services centraux et déconcentrés ainsi que des établissements publics, en coordination avec les médecins du travail, assistant.e.s socia.ux.ales, inspect.eurs.trices du travail et services hospitaliers publics, dans le ministère de la Culture et dans toutes les autres administrations dont les personnels et leurs représentant.e.s l'estiment nécessaire.

mercredi 19 décembre 2018

13 suppressions d'emplois administratifs à  la rentrée 2019 !

Le comité technique ministériel du 19 décembre a communiqué aux organisations syndicales la ventilation des 400 suppressions d'emplois par académie. Pour Caen, c'est 13 suppressions à  la rentrée 2019. C'est le plus important nombre de suppressions depuis des années, même en cumulant plusieurs années (-8 en 2018, -3 en 2017, -1 en 2016). La chasse aux économies d'échelle va donc s'accélérer (fusion d'académie, d'établissements scolaires, de services€¦) quand le personnel éprouve déjà  les plus grandes difficultés à  travailler dans des conditions sereines et acceptables.

D'ores et déjà , les heures supplémentaires s'accumulent sans possibilité, ici ou là , de les récupérer ; les missions glissent d'un personnel à  un autre (l'accueil dans des établissements est assurée par les administratifs en lieu et place des agents d'accueil qui disparaissent) ; des missions d'assistantes sociales peuvent glisser vers les administratifs ; les missions de B assurées par des C, les missions de A par des B et la liste n'est pas exhaustive€¦ C'est du bricolage en lieu et place d'une vraie gestion des personnels.

Le personnel non titulaire est démotivé par les dernières mesures nationales ou académiques : suppression de l'aide à  la mobilité (maxi 500‚¬/an), suppression de l'indemnité compensatrice CSG (induisant une baisse de salaire), refus de CDIsations, pourtant annoncées. Certains envisagent de quitter notre administration qui ne fait rien pour les retenir. Supprimer des emplois, c'est moins de possibilités de titularisation pour les précaires.

Le SNASUB-FSU ne renonce pas à  l'amélioration des conditions de travail de chacun et sera présent pour la défense de l'emploi, des établissements scolaires, des services. Nous avons besoin non seulement de maintenir les emplois actuels mais d'en créer d'autres pour fonctionner normalement.

Nous vous souhaitons des vacances de noà«l aussi agréables que possible.

Situation des agents non titulaires

François bonjour,



J'ai le plaisir de recevoir régulièrement des infos de la part ton syndicat, et t'en remercie. Pour le coup aujourd'hui c'est moi qui t'envoie une lettre que j'ai reçue en réponse à  une demande d'indemnité mobilité faite il y a maintenant deux mois.

Comme les temps sont au jaune, je crois qu'en plus j'ai vu rouge...



Bon mon cas personnel c'est une chose, tant pis... mais ce qui me désespère et je ne sais pas si vous êtes au courant car j'ai rien lu, c'est la suppression de cette indemnité mobilité l'année prochaine. On entend que des mesures gouvernementales vont faire augmenter la participation aux frais kilométriques, et nous qui faisons des bornes (70 par jour par ex...) on nous la sucre purement et simplement.



Je te joins la lettre reçue. Peut-être le saviez-vous (sà»rement) mais bon on ne sait jamais et puis ça marque un mécontentement par ces temps quelque peu mouvementés. Entre le gaz oil et le reste, ce n'est pas comme cela que l'on sera motivé à  faire des kilomètres pour bosser.

REPONSE :

Bonjour,

on savait effectivement que l'ASIA mobilité disparaissait mais au 1er septembre 2018. Nous avions communiqué à  l'époque pour alerter les collègues concernés.



J'ai fait une intervention devant le recteur courant octobre pour m'en indigner. Réponse : c'est une aide qui n'existait nulle part ailleurs et qu'il fallait homogénéiser les aides au niveau national. On peut penser que cela entre aussi dans le cadre de la fusion des académies puisque Rouen n'avait pas une telle aide.

Ceci dit, il est possible de se tourner vers l'assistante sociale de son secteur et déposer une demande d'aide pour une commission qui se réunit mensuellement.

Ce qui arrive aux oreilles du SNASUB-FSU est une vraie démotivation des agents non titulaires à  cause de la perte de l'aide mobilité (500‚¬/an maxi), l'annonce de non CDIsation pour certains, la suppression de l'indemnité compensatrice CSG, l'augmentation annoncée du prix du carburant. Certains envisagent d'ores et déjà  de quitter l'éducation nationale et d'aller chercher du travail dans le privé. Une perte en savoir-faire pour l'administration. Saura-t-elle réagir pour garder un personnel formé ?

mercredi 19 septembre 2018

400 suppressions d'emplois en 2019

samedi 13 janvier 2018

200 suppressions d'emplois administratifs à  la rentrée 2018

Télécharger le tableau de répartition des suppressions d'empplois administratifs en 2018 par académie

8 emplois sont supprimés dans l'académie de Caen, 6 en établissements scolaires et 2 en services académiques. Ce sont les propositions portées par les autorités académiques pour le comité technique du 23 janvier 2018. La répartition précise sera connue au comité technique de mars.

Encore une fois, on affaiblit les capacités d'organisation de l'éducation nationale par ces suppressions d'emplois. Non à  cette politique d'affaiblissement du service public !

jeudi 14 décembre 2017

TÉMOIGNAGE D'UNE GESTIONNAIRE SUR LE MAL-ETRE EN ETABLISSEMENT SCOLAIRE

... oui la souffrance au travail on connaà®t ; la souffrance au travail c'est quand on ne peut plus avoir de vie privée car on pense boulot tout le temps. On culpabilise pour ce qu'on n'a pas fait ou mal fait. On a mal aux épaules, à  la nuque, aux bras. Nos jambes ne nous portent plus.

On est au bord des larmes et de la rupture en permanence. On devient agressif en 1er lieu avec son entourage familial car on est épuisé et on ne supporte plus rien. On donne tout au boulot, on se contient au boulot et donc notre famille trinque.

Puis on commence à  devenir agressif envers nos collègues, nos subordonnés. Encore une fois on essaie de faire bonne figure malgré tout envers nos supérieurs. On s'écrase, on doute de nos compétences et puis vient le moment o๠on passe de plus en plus de temps au travail car on a du mal à  remplir nos obligations. On se sait plus si on a fait ou pas fait. on cherche, on se perd et on perd pied... On monte dans sa voiture le matin pour aller au travail et là  on commence à  penser à  ce que l'on a à  faire. On ne voit plus les autres voitures, les piétons.... On conduit en automatisme et pourtant on se rend compte qu'on est un danger sur la route... Mais on y va...

Et oui la souffrance au travail c'est cela. C'est aussi (et c'est mon cas en ce moment) le fait de ne plus pouvoir manger le midi. Je ne mange que des desserts, des choses sucrées : la viande, les légumes ça ne passe pas) et le soir je bois un bol de chocolat avec du pain. La souffrance au travail c'est aussi se couper du monde. Je ne supporte plus de voir personne et refuse de voir même mes meilleurs amis. Car je ne souhaite pas qu'ils voient ma souffrance et je n'ai plus la force de faire semblant.

La souffrance au travail c'est aussi avoir envie de dormir pour ne plus penser et pourtant passer des nuits blanches si on a le malheur de penser au boulot au moment de se mettre au lit. La souffrance au travail c'est vivre tous les jours et toutes les heures de notre vie avec ce mal être, ce poids énorme et cette culpabilité d'avoir le sentiment de ne pas faire ce que l'on a à  faire ou du moins d'avoir le sentiment que l'on a pas bien fait. Et encore j'en aurai bien d'autre à  dire... Mais je vais aller me rallonger sur mon lit et penser penser et ne pas dormir...

vendredi 8 décembre 2017

Quels effets réels pour le jour de carence ?

Quel effet peut avoir le rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires ? L'Insee est allé voir les résultats de son rétablissement en 2012. Si le jour de carence diminue bien le nombre des absences courtes, c'est au prix d'une hausse des congés longs. Une mauvaise affaire pour l'Etat ?



Rétablir la journée de carence pour les fonctionnaires c'est un souci de gestion publique ou un gage idéologique ? Selon le budget la première solution s'impose. Ainsi au budget de l'Education nationale elle est créditée de 40 millions. Mais selon une étude de l'Insee cette mesure ne génère que des économies apparentes et s'apparente plutà´t à  une décision populiste.



L'Insee a étudié les effets du rétablissement de la journée de carence pour les fonctionnaires par Nicolas Sarkozy au 1er janvier 2012. Mesure suivie quelques mois plus tard, au 1er janvier 2014, par sa suppression sous Hollande.



Selon l'Insee, " Le jour de carence a conduit à  une baisse importante des absences de deux jours€¦ La prévalence des absences de deux jours aurait diminué de plus de 50 % en raison de la mesure. L'effet dissuasif du jour de carence sur le fait de commencer un arrêt maladie peut expliquer cette baisse. Cependant, la part des absences d'une journée ne change pas. En effet, pour éviter une retenue de salaire due au jour de carence, les agents peuvent préférer substituer à  un arrêt maladie un autre type d'absence (jour de RTT, jour de congé annuel, autorisation d'absence€¦)", écrit l'Insee.



Par contre, cette réduction tout en apparence des absences courtes conduit à  une hausse des longues. " La prévalence des absences d'une semaine à  trois mois a augmenté dans la fonction publique de l'État pendant la période d'application du jour de carence et diminué après sa suppression€¦ Cette hausse des absences longues pourrait s'expliquer par trois mécanismes. Tout d'abord, le jour de carence engendre un coà»t fixe pour le salarié à  chaque prise d'arrêt maladie. Un agent n'a donc pas intérêt à  hà¢ter son retour au travail avant d'avoir la certitude d'être guéri. Ainsi, il peut trouver prudent de prolonger son arrêt, pour éviter une rechute synonyme d'une nouvelle pénalité. Ensuite, du fait de ce coà»t fixe, certains agents connaissant un problème de santé pourraient hésiter à  s'arrêter de travailler pour se soigner. Leur état de santé se dégraderait et conduirait in fine à  des arrêts plus longs. Enfin, la mise en place d'un jour de carence pourrait générer chez des agents prenant un arrêt maladie le sentiment d'être injustement mis à  contribution, les conduisant, par réaction, à  prolonger un peu cet arrêt". Loin de faire faire des économies à  l'Etat, la suppression du jour d ecarence semble surtout une mesure démagogique nous souffle l'Insee€¦



Analyse Insee

(source : café pédagogique)

vendredi 7 juillet 2017

Communiqué FSU : le 7 juillet 2017

Retour du jour de carence ? Une mesure injuste et inefficace - La FSU dit NON !

Chaque semaine, une nouvelle annonce de mesure stigmatisant un peu plus les fonctionnaires est distillée dans l'opinion par le discours du gouvernement.

Après l'annonce du gel du point d'indice, le Ministre de l'action et des comptes publics a annoncé hier le rétablissement de la journée de carence dans la Fonction publique !
Ce jour de carence est injuste et inefficace.

Mais le ministre développe un argument inacceptable : il fait porter la responsabilité d'une part de la désorganisation des services et de l'accroissement des tà¢ches sur les personnels s'arrêtant pour maladie.

Rétablir le jour de carence revient à  diminuer le salaire des fonctionnaires en arrêt maladie. C'est donc les punir, considérant qu'ils sont coupables d'être malades. La prétendue équité avec les salariés du privé ne tient pas !

Les deux tiers des salariés du privé, relevant majoritairement des entreprises de plus de 250 salariés, voient leurs jours de carence couverts par des accords d'entreprise. Il y a bien aujourd'hui une inégalité entre les salariés du secteur privé qui ont une prise en charge totale, et ceux qui se voient appliquer intégralement ou partiellement des jours de carence. Et, il y aura donc bien aujourd'hui une inégalité entre les salariés du secteur public et la majorité de ceux du secteur privé !

La FSU demande qu'il n'y ait aucun jour de carence ni dans le privé, ni dans le public !

C'est d'autant plus inadmissible que les études démontrent que là  o๠le jour de carence est mis en oeuvre, les arrêts sont moins nombreux mais plus longs : le jour de carence est inefficace contre l'absentéisme.

Pour réduire les arrêts maladie, il faut agir sur les conditions de travail, renforcer la médecine de prévention, quasi inexistante pour une majorité de fonctionnaires et développer des mesures pour améliorer la qualité de vie au travail. La FSU exige des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie au travail dans la Fonction Publique : c'est une question d'intérêt général.

Le gouvernement doit revenir sur cette décision.

vendredi 24 février 2017

Témoignages de collègues exerçant des missions qui relèvent de la catégorie supérieure

VOUS AUSSI FAITES NOUS PARVENIR VOS TÉMOIGNAGES ET VOS FICHES DE POSTES !



Bonjour,

J'exerce dans une unité de gestion du CROUS et je suis ADJAENES. Voici, parmi mes missions, celles que j'estime ne pas relever de la catégorie C : vérification et mise en paiement des factures « alimentaire » en relation avec le responsable approvisionnement, participation à  l'élaboration et au suivi du budget en relation avec le directeur de l'unité et le directeur adjoint ; intervention auprès des caissières pendant le service en cas de problème (dysfonctionnement du matériel, problème de prix€¦) ; préparation (devis) et facturation des demandes particulières en relation avec le chef de cuisine. Au regard de mon salaire, de mon niveau de recrutement, je pense que mon administration devrait requalifier mon poste et que je devrais bénéficer de la campagne de requalification à  titre personnel.



Isabelle

En tant qu'ADJAENES, je suis amenée à  participer au bon déroulement des opérations comptables BUDGETAIRES et GENERALES quotidiennes à  annuelles (réception et liquidation des factures jusqu'à  la confection comptable et matérielle du compte financier), dans la préparation, l'exécution, le classement, la recherche d'erreurs et l'exploitation des données en vue du pilotage de l'établissement. Je participe activement à  la gestion des personnels de la Région Normandie affectés au lycée ; ce travail est fait en collaboration avec l'agent chargé de l'encadrement. Dans mon travail, aussi, il y a une partie importante de gestion de secrétariat et de présentation de documents pour les différentes réunions (CA de l'Etablissement, Présentation des comptes financiers des établissements rattachés...). En effet, mes compétences en informatique et maà®trise des logiciels de présentation font que mes supérieurs font très souvent appel à  mes services pour "présenter leurs documents". Au vu de toutes ces responsabilité, j'estime ne pas exécuter des missions de catégorie C mais plutà´t de B.

Coralie

Je suis ADJAENES et ma fiche de poste contient des missions qui relèvent d'un niveau ne correspondant pas au niveau de mon recrutement. Ma fiche de poste mentionne ainsi : « Élaborer, exécuter, suivre le budget et préparer les décisions budgétaires modificatives selon les dispositions de la GBCP pour le fonctionnement et les investissements. Conseiller et accompagner le Directeur dans la préparation du budget. Préparer les documents, les fichiers budgétaires pour les services centraux ». Ces activités prennent un temps important sans que cela se concrétise au niveau de ma paie. Je voudrai que mon poste soit requalifié en B.

Françoise

Je suis ADJAENES en EREA et voici les missions qui me sont confiées : Saisir, rédiger des notes de services, des courriers administratifs et des documents confidentiels, gérer le dossier administratif de l'ensemble des personnels, gérer des dossiers de bourses, élaborer, actualiser, éditer les plaquettes de communication (forums, portes ouvertes, carte de vÅ“ux), gérer des dossiers administratifs de l'ensemble des personnels, gérer les absences, convocations des personnels, suivi administratif et autre demandes, élaboration des plannings de surveillance de récréation, élaboration des livrets scolaires pour les 1ères et 2èmes années. Non seulement je suis la secrétaire de la cheffe d'établissement MAIS AUSSI de l'infirmier, de l'assistante sociale, des deux CPE, des agents de la Région, des personnels gérés par le Rectorat et des personnels gérés par la DSDEN. Donc beaucoup de responsabilités. Je considère que la très grande majorité des mes activités relèvent de la catégorie B et je demande à  ce que mon administration prenne en compte ma situation dans ses réflexions sur la requalification des emplois.

Anne-Marie

lundi 14 novembre 2016

On nous écrit sur la prime de noel

La prime de noà«l fait parler... Plusieurs collègues ADJAENES estiment à  juste titre que les 100‚¬ ne répondent que très insuffisamment à  la reconnaissance de leurs missions. Au SNASUB-FSU nous pensons qu'effectivement les ADJAENES exerçant des tà¢ches d'exécution sont rares et que la plupart sont sur des missions d'application des textes, bref de catégorie B. Nous laissons la parole aux collègues.

François,

Martine et moi-même, secrétaires de catégorie C, avons bien reçu le courrier concernant le régime indemnitaire des personnels IATSS et nous constatons COMME D'HABITUDE que les catégories C sont ENCORE les mal aimés de l'Education Nationale. Ce sont ceux qui gagnent le moins qui ont le moins de primes... Pourquoi

Les 50 ‚¬, en plus, mensualisés, que nous avons eu début janvier n'ont pas été en plus pour certains au vu de l'augmentation de la MGEN, comme je te l'avais signalé par mél.

On espérait vraiment profiter de la prime de noà«l car c'était, nous semble t-il, la SEULE reconnaissance vis-à -vis de notre travail.

Secrétaire de direction et technicienne comptable, notre travail n'est vraiment pas reconnu à  notre juste valeur.

Me concernant, je viens de perdre une part du supplément familial (là  aussi je ne comprends pas que cela puisse être pris en compte dans notre salaire), je gagne actuellement environ 1390 ‚¬ par mois avec 13 années d'ancienneté, des responsabilités et une demande de travail encore plus importante chaque année.

Pourquoi l'Education Nationale ne récompense pas à  leur juste valeur ses agents qui travaillent vraiment ?

Bonne journée.

lundi 11 juillet 2016

Billet d'avion, tranches de jambon, Actimel... L'ex-rectrice de l'Académie de Rouen auditionnée par la PJ sur d'éventuelles malversations (article Paris-Normandie du 30.06.16)

Investigations. Claudine Schmidt-Lainé, l'ancienne rectrice de l'académie de Rouen nommée à  Grenoble au mois de septembre, vient d'être auditionnée par les enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour « abus de confiance » et « faux et usage de faux ». La justice soupçonne des malversations.

En septembre 2015, le parquet de Rouen ouvrait une enquête préliminaire pour « faux et usage de faux » et « abus de confiance » visant l'ancienne rectrice de l'académie de Rouen (lire nos éditions du 28 septembre 2015). Après neuf mois d'investigations, les enquêteurs de la division financière du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen viennent, pour la première fois, d'auditionner Claudine Schmidt-Lainé, qui occupe désormais les mêmes fonctions à  Grenoble (Isère) depuis la rentrée scolaire 2015-2016.

Billet d'avion, jambon, confiture et Actimel...

Par souci de confidentialité, la haut fonctionnaire de 61 ans n'a pas été convoquée au commissariat de Grenoble, mais à  Lyon (Rhà´ne), au siège de la direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ). Selon nos informations, depuis un contrà´le réalisé par la Direction régionale des finances publiques (DRFP) de Normandie qui aurait mis en évidence des « anomalies » dans la comptabilité personnelle de la rectrice, la PJ s'intéresse de très près aux notes de frais et aux dépenses de représentation de la docteur en mathématiques appliquées.

« La police a épluché tous les justificatifs de Mme Schmidt-Lainé, confie une source interne au rectorat de Rouen. Au-delà  de l'achat et du remboursement en 2014 d'un billet d'avion en classe Business pour faire un aller-retour professionnel Paris-Montréal alors qu'elle aurait dà» voyager dans la classe la plus économique, la police a découvert des choses plus stupéfiantes comme l'achat et le remboursement de pots de confiture, de bouteilles de jus d'orange, de tranches de jambon, d'Å“ufs et même de petites bouteilles d'Actimel... Par ailleurs, ils auraient aussi découvert que notre ancienne rectrice se serait fait rembourser des frais de transport entre Rouen et Lyon, sa ville d'attache, prétextant des rendez-vous professionnels. »

Au mois de septembre 2015, lors de l'ouverture de l'enquête judiciaire, Jean-François Bohnert, ex-procureur de la République de Rouen, avait déclaré à  notre journal : « Nous sommes dans la sphère du détournement. II y a à  déterminer si des limites ont été franchies sciemment, mais il faut être clair la rectrice n'est pas partie avec la caisse. »

Des malversations présumées de l'ordre 15 000 ‚¬

Selon nos informations, les investigations policières auraient permis d'établir que les malversations présumées seraient de l'ordre de 15 000 ‚¬. « Il y a deux aspects dans cette affaire, commente la même source. On peut considérer que les sommes que s'est fait rembourser indà»ment (ou pas, N.D.L.R.) la rectrice ne sont pas si énormes, bien que l'on parle d'argent public !, mais on peut aussi considérer qu'au regard du traitement mensuel de cette personne, qui est d'environ 10 000 ‚¬ avec les avantages qui vont avec, se faire rembourser de l'Actimel ou des pots de confiture, revêt un caractère très immoral, en plus du caractère pénalement répréhensible. C'est d'autant plus grave qu'un recteur est en charge de l'éducation et de l'instruction de nos enfants. » Rien n'a filtré de l'audition de Claudine Schmidt-Lainé réalisée en fin de semaine dernière à  Lyon. Joints par notre rédaction, la direction du SRPJ et le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache, ne souhaitent faire « aucun commentaire » sur ce dossier. Quant à  l'intéressée elle-même, elle n'a pas donné suite à  nos sollicitations répétées.

à€ ce stade des investigations, l'ex-rectrice de l'académie de Rouen demeure présumée innocente. Le procureur Prache décidera des suites qu'il entend donner à  ces soupçons de malversations. En septembre dernier, le cabinet de la ministre de l'Éducation nationale répondait à  notre journal « être au courant d'anomalies de gestion », précisant également qu'« elles ont été réglées avant le départ Mme Schmidt-Lainé ».

Baptiste Laureau

b.laureau@presse-normande.com

source : http://www.paris-normandie.fr/region/billet-d-avion-tranches-de-jambon-actimel-l-ex-rectrice-de-l-academie-de-rouen-auditionnee-par-la-pj-sur-d-eventuelles-malversations-JI6183874#.V3zrTxEkq71

vendredi 8 janvier 2016

Créations de 100 emplois administratifs mais... suppressions d'emplois dans 9 académies !

A l'ordre du jour du Comité Technique Ministériel du 17 décembre 2015 figurait la question ses moyens administratifs prévus pour la rentrée 2016 dans les EPLE (programme 141) et les services (programme 214). Comme chaque année, le SNASUB€FSU a défendu la nécessité d'en recréer de manière suffisante pour répondre aux besoins et vigoureusement critiqué l'insuffisance de créations (100 postes) prévue au budget 2016. 9 académies perdent (Amiens, Besançon, Caen, Clermont€Ferrand, Nancy€Metz, Reims, Rouen, Martinique) et 16 gagnent des emplois.

Télécharger le tract d'information sur les créations et suppressions d'emplois 2016

Télécharger le tableau des créations et suppressions d'emplois administratifs entre 2013 et 2016.

mardi 17 novembre 2015

Le SNASUB-FSU solidaire des victimes des attentats de Paris


Les attentats aussi barbares qu'aveugles de vendredi 13 novembre à  Paris ont semé l'effroi à  Paris et partout en France.

Que ressentir d'autre quand ils interviennent dans un moment de liberté, dans des espaces de liberté et de loisirs o๠l'humanité se retrouve, se rencontre, se mêle et se grandit de sa diversité, noue en elle des liens nouveaux, ravive de plus anciens, dans un moment o๠l'on partage un verre, o๠l'on fait la fête, o๠l'on oublie les tracas de la semaine pour jouir du bonheur d'être ensemble.

"Ensemble !" C'est justement ce mot que les terroristes ont mis dans leur ligne de mire vendredi soir.

Le SNASUB-FSU est bien sà»r solidaire des victimes et de leurs proches et les assurent de son soutien et de sa solidarité.



Ensemble ! Nous ne céderons pas à  la peur, pas plus qu'à  la stigmatisation de telle ou telle partie des hommes et des femmes qui vivent en France, ou qui viennent s'y réfugier fuyant la violence et la guerre qui frappent leurs pays.

Et nous sommes du cà´té de ceux qui, partout dans le monde, se battent contre toutes les barbaries, les obscurantismes, les répressions des libertés fondamentales de l'humanité.

Ensemble, c'est par la solidarité, le respect de l'autre et de la diversité, la défense des droits et des libertés individuelles et collectives que nous répondrons à  ces actes ignobles.



Contre la barbarie, contre tous les obscurantismes, contre toutes les haines qui attisent les divisions qui fracturent la société et le monde, il est plus que jamais nécessaire de se rassembler et de se battre pour que les valeurs universelles de liberté, l'égalité, la fraternité et que la justice sociale s'incarnent dans la réalité du quotidien de tous et toutes !

C'est de cet universalisme que nous nous revendiquons.

Contre la barbarie, en défense de notre volonté de vivre libres : TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

samedi 17 janvier 2015

Tableau national de création de postes administratifs créés depuis 2013 (par académie)

Au Comité technique ministériel de l'éducation nationale du 17 décembre 2014, le ministère a présenté la ventilation des 100 postes administratifs créés au titre du budget 2015. Pour Caen, c'est édifiant. M. le Recteur, parlant du bénéfice que l'on pouvait tirer pour la création de postes enseignants grà¢ce à  la qualification "d'académie rurale" ne permettait déjà  pas la création de postes administratifs. En perdant ce qualificatif, nous aurons encore moins de possibilités d'avoir des postes.

Télécharger le tableau de répartition académique des postes administratifs 2013-2015

samedi 27 septembre 2014

Sirhen retoqué sur les données "trop" personnelles (article du SNES US n°742)

lundi 24 février 2014

PFR et personnels logés

Bonjour,

Je m'étonne encore qu'il y ai une différence entre les personnels logés et non logés lorsque nous sommes susceptibles d'être dérangés le soir, weekend et pendant les vacances (travaux) ce qui n'est pas le cas pour les B non logés évidemment.

Je suis gestionnaire logée classe normale et je trouve démotivant de me retrouver avec une cote F de 1,2 quand on sait que le décret de décembre 2011 nous considère comme adjoint gestionnaire ce qui ne se traduit pas du tout sur les indemnités de fonction et encore moins de résultat car nous sommes toujours plus sollicité sur de nombreux dossiers, avec de l'encadrement des agents techniques.

Le métier de gestionnaire n'est absolu pas reconnu à  la hauteur de ce qu'il devrait être. Enfin, je pense que les gestionnaires devraient passer au minimum classe supérieure voir cat A ce qui serait plus cohérents avec les fonctions exercées.

Pour ma part, cela fait 3 fois que je suis admissible à  l'examen prof classe supérieur et 3 fois recalée à  l'oral lorsque je connais parfaitement mon métier et que je sois obligée de justifier mes compétences quand je vois tout ce je vais au collège et que j'ai un BTS et de l'expérience prof en privé et public, c'est aussi démotivant et décourageant.

Bien cordialement.

samedi 1 février 2014

LA CASE DE TROP

En premier lieu bonjour à  toutes et à  tous et pourquoi pas (nous sommes encore en janvier) BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2014, remplie de plein de bonheur, de sérénité et aussi et surtout de pleine d'ardeur au travail, car il nous faut bien enfin le dire et le faire savoir : de l'ardeur au travail nous en avons bien besoin......

2013 a été une année bien remplie avec la réforme du cadre budgétaire et comptable (bonjour la prise de tête avec le nouveau plan comptable assorti de toutes ses modifications et surtout de toutes ses complications (combien de cases avons nous à  remplir en plus pour effectuer un simple paiement de facture ? je n'ai même pas pris le temps de les compter mais je sais qu'il y en a plus. Les avez vous comptées ? rien que le nombre de fenêtres : un pour le fournisseur, une pour le service, une pour l'imputation, une pour les marchés). Il va y avoir des arrêts maladie pour le canal carpien......maladie professionnelle en instance.

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