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Actualités

lundi 14 juin 2021

Le SNASUB-FSU a rencontré le nouveau DRH de l'université de Caen

Présents au titre du SNASUB-FSU : Dominique Lecocq (INSPE), François Ferrette (co-secrétaire académique du SNASUB-FSU)

Présents au titre de l'administration : Damien Duseigne (DRH), Marie-Laure Bocca (VP RH)

Cette réunion faisait suite à celle avec le président de l'université tenue le 3 février pour vérifier si l'administration avait pris quelques dispositions relatives à nos demandes.

Politique indemnitaire
Mme Bocca nous informe que des groupes de travail vont avoir lieu sur différents sujets, dont celui sur les indemnités. Ces GT auront lieu certainement à l'automne, la nouvelle direction découvre et souhaite le temps de l'analyse avant d'entamer les discussions avec les syndicats. Si ce sujet prend plus de temps que nous le souhaiterions, la question des rémunérations étant importantes pour nombre d'entre nous, la direction de la présidence confirme être "ouvert à la réflexion". Le ministère de l'enseignement supérieur appuie la revalorisation de la catégorie C en priorité. Nous avons remis en question la pertinence de l'indemnité de recherche qui nous semble illogique et injuste.

Le SNASUB-FSU ne lâche rien et continuera à faire pression pour que la politique indemnitaire soit discutée aussi rapidement que possible.

Recrutement de personnels
Nous avons rappelé notre opposition aux anciennes pratiques fondée sur le copinage. Nous réclamons la constitution de jurys indépendants professionnellement des candidats.

Mouvement interne
Depuis 2 ans, le mouvement interne était discuté en CPE et avait lieu en juin-juillet puis cette modalité a été supprimé pour un recrutement au fil de l'eau. Le DRH se dit favorable à un mouvement plus global, plus structuré qui permette un vrai mouvement plus collectif et plus d'offres de postes. Le SNASUB-FSU est d'accord pour le retour à cette modalité qui pourra permettre aux collègues d'avoir plus de choix de postes dans le mouvement interne, ce qu'interdit la mobilité au fil de l'eau. Le projet en est à l'état embryonnaire mais il semble que le mouvement au 1er septembre ne soit pas retenu pour des raisons de calendriers internes chargés de chaque composante.

Situation d'une collègue
Nous avons abordé la situation d'une collègue qui devait être recrutée après une procédure interne particulière et accéder à un emploi supérieur à celui occupé. La personne n'a pas été recrutée finalement sans jamais recevoir d'informations officielles par la DRH. Nous pointons cette situation comme un cas symptomatique des méthodes en cours antérieurement à l'arrivée du nouveau président. Nous ne voulons pas que cela se reproduise : si une procédure est enclenchée, elle doit être assumée de bout en bout par l'administration ; si quelqu'un écrit à la DRH, une réponse systématique doit lui être faite.

Le SNASUB-FSU a proposé la mise en place d'un "arrêté de fonction d'intérim" (cela existe déjà au rectorat de Caen et en établissements scolaires) afin d'officialiser le remplacement provisoire de l'agent absent et dont la fonction est supérieure à celle de l'agent remplaçant. Un arrêté de fonction d'intérim pourrait ensuite servir pour valoriser son parcours professionnel dans le cas de promotions (changement de grade mais aussi en cas de changement de corps). Par ailleurs, l'arrêté de fonction d'intérim devrait déclencher une hausse de l'IFSE à la hauteur de celle du fonctionnaire remplacé. Tout travail mérite salaire, toute fonction mérite un salaire précis.

Nos propositions ont été écoutées avec attention et nous ne manquerons pas d'interpeller la Présidence sur tous les points évoqués.

jeudi 12 novembre 2020

Prime de précarité

Les agents bénéficiant de CDD d'une durée inférieure ou égale à  1 an, toucheront désormais une prime de précarité équivalente à  10% de leur salaire brut. Cette prime rentrera en vigueur le 1er janvier 2021.

La prime concerne les contrats liés à  accroissement temporaire d'activité, à  un remplacement temporaire de fonctionnaires ou d'agents contractuels, à  une vacance temporaire d'emploi dans l'attente du recrutement d'un fonctionnaire. La loi indique également que ces dispositions ne sont pas applicables lorsque les agents sont nommés stagiaires ou élèves à  l'issue de la réussite à  un concours ou bénéficient du renouvellement de leur contrat ou de la conclusion d'un nouveau contrat, à  durée déterminée ou indéterminée.

La rémunération brute globale de l'agent perçue pendant la durée de son contrat, renouvellement inclus, doit être inférieure ou égale à  3 078,83 ‚¬ par mois.

L'indemnité de fin de contrat n'est pas due dans les cas suivants :

- lorsque le contrat n'est pas exécuté jusqu'à  son terme (démission ou licenciement en cours de contrat) ;
- l'agent a refusé la conclusion d'un contrat de travail à  durée indéterminée pour occuper le même emploi ou un emploi similaire auprès du même employeur, assorti d'une rémunération au moins équivalente ;
- le contrat est immédiatement renouvelé ;
- l'agent bénéficie d'un nouveau contrat, à  durée déterminée ou indéterminée, dans la fonction publique d'État.

Télécharger le décret instituant la prime de précarité

mercredi 28 octobre 2020

Pourquoi le SNASUB-FSU n'a pas signé le protocole sur les carrières dans l'enseignement supérieur

Pourquoi le SNASUB-FSU n'a pas signé le protocole sur les carrières dans l'enseignement supérieur.

mercredi 4 mars 2020

Université de Caen : 17 mars 2020 - votez pour la liste présentée par le SNASUB-FSU ! (cliquer sur l'image pour accéder à  notre programe)

mercredi 22 janvier 2020

Université de Caen : Comité Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail : rétablissement des fonctions

Informé de la situation de l'Université de Caen, le CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) Ministériel de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, lors de sa séance du mardi 3 décembre 2019, a rendu un avis demandant le rétablissement du bon fonctionnement du CHSCT de l'Université de Caen.

Il a notamment alerté la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche sur la dégradation des conditions de travail dans notre Université, préconisé le rétablissement des conditions d'un fonctionnement normal et respectueux permettant à  l'instance universitaire d'assurer ses prérogatives, et a rappelé au Président de l'Université de Caen ses responsabilités et notamment ses obligations de résultat quant à  la santé et à  la sécurité au travail des agents de son établissement.

Ci-dessous les avis publiés par le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail Ministériel de l'ESR : https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/chsctmesr/71/0/avis_CHSCTMESR_(03_12_2019)_sans_reponse_1220710.pdf

Ci-dessous l'avis concernant le fonctionnement du CHSCT de l'université de Caen, publié par le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail Ministériel de l'ESR :

Avis n°2. Dysfonctionnement CHSCT Université de Caen
A la suite des informations relatives à  des dysfonctionnements du CHSCT de l'Université de Caen rapportés aujourd'hui en séance du 03/12/2019, le CHSCT Ministériel préconise :
- le rétablissement des conditions d'un fonctionnement normal et respectueux de la réglementation, permettant à  l'instance universitaire d'assurer ses prérogatives en participant à  la mise en Å“uvre au sein d'une politique de prévention à  la hauteur des enjeux ;
- la communication du rapport de saisine des inspecteurs santé et sécurité au travail, par la présidence de l'université, au CHSCT de l'Université de Caen, ainsi qu'au CHSCT Ministériel ; - la finalisation de la visite de l'UFR STAPS sous forme d'un rapport de visite avec une présentation de ce rapport et des préconisations lors de la première séance du CHSCT de l'Université de Caen en 2020, en présence d'un tiers ;
- la mise en place d'une enquête CHSCT suite au malaise d'une personne sur le lieu de travail ayant conduit à  son décès.

Le CHSCT ministériel appuie la demande de la présidence du CHSCT de l'Université de Caen de faire appel à  une expertise agréée et demande que le CHSCT de l'Université de Caen soit associé à  l'expertise et qu'il participe à  l'élaboration du cahier des charges,au choix de l'expert et au suivi de l'expertise.
Le CHSCT ministériel demande que les représentants du personnel du CHSCT de l'Université de Caen soient représentés dans le comité de pilotage de cette expertise. Le CHSCT ministériel préconise une formation conjointe des représentants personnel et de l'administration, sur le rà´le et le fonctionnement du CHSCT ainsi que sur les risques psycho-sociaux.

Enfin, le CHSCT ministériel alerte Madame la Ministre sur la situation de travail dégradée à  l'Université de Caen depuis 2017, notamment dans sa composante de l'UFR STAPS :

- 3 malaises graves depuis la rentrée 2019-2020, conduisant à  des hospitalisations, dont un décès.
- Ils relaient les craintes des représentants du personnel du CHSCT de l'Université de Caen que la situation s'aggrave, notamment pour des risques et intentions suicidaires, faute d'une intervention de l'employeur pour analyser les conditions de travail et remédier aux organisations pathogènes qui pourraient exister.
- Il rappelle l'obligation de résultats du Président de l'Université de Caen quant à  la santé et sécurité au travail des agents de son établissement.

jeudi 5 décembre 2019

Premier bilan des fusions d'universités réalisées entre 2009 et 2017

Extraits du rapport sur le bilan de la fusion des universités :

"La fusion se traduit par une période de fonctionnement en mode dégradé

La fusion a pu contribuer à  un effet d'étouffement principalement au niveau central difficile à  gérer. L'engorgement a conduit à  une surchauffe administrative porteuse de burn€out signalés à  la mission. Un fonctionnement en mode dégradé apparaà®t incontournable, même avec les meilleures volontés et détermination des équipes dirigeantes, y compris avant fusion."

"l'importance du changement pour les BIATSS, en particulier ceux des services centraux, avec la perception d'une dégradation attribuée à  la fois à  la multiplication des strates hiérarchiques et à  une augmentation de la charge de travail liée à  la fusion avec une perte de repères, de nouvelles méthodes de management ou encore un manque d'anticipation..."

"Le changement d'échelle et la réorganisation de l'administration centrale créent un écart entre le centre et les composantes

L'évolution organisationnelle de l'administration centrale, pleinement liée à  l'opération de fusion, présente aussi, le plus souvent, un impact fort en interne même à  l'établissement fusionné ; il s'agit d'un « deuxième effet fusion », en creusant un écart manifeste avec des composantes, structures de formation et de recherche, déjà  généralement moins fortement et directement touchées par la fusion (sauf fusions de composantes avec une réelle réorganisation administrative), voire protégées de cette évolution.

L'écart peut être géographique au regard de la taille et de la dispersion éventuelle du nouvel établissement fusionné ; il peut être surtout métier avec une hyper€professionnalisation du niveau central face à  un encadrement administratif limité d'éventuelles structures intermédiaires et une dégradation réelle de compétences au plus près du terrain. La dégradation peut aussi trouver son origine dans un turn€over élevé (40 % des BIATSS à  l'UFR sciences reconfigurée de l'AMU). L'écart est inéluctablement générateurs de difficultés dans le nécessaire dialogue permanent entre le niveau central, l'éventuelle structure intermédiaire et l'unité de formation et/ou de recherche, dans la compréhension des enjeux desquels les composantes peuvent se sentir plus ou moins éloignées mais aussi des méthodes nouvelles de travail qui ne peuvent qu'évoluer dans la mesure o๠il est difficile de garder un même lien aussi direct et ténu, toujours apprécié voire recherché, qu'avant fusion."

Télécharger le rapport IGAENR n°2018-121, mars 2019

mercredi 27 novembre 2019

Université de Caen : malaise à  l'UFR STAPS

mercredi 27 juin 2018

mouvement interne université de Caen - CPE du 21.06.18

Télécharger le mouvement interne à  la suite de la CPE du 21.06.18

mardi 19 juin 2018

Le président du conseil régional a écrit aux présidents des trois université normandes

Le courrier ci-dessous du président du conseil régional confirme bien la volonté de fusion des 3 universités par les 3 présidents. Prudent, Hervé Morin leur demande une adhésion préalable des personnels...

Télécharger le courrier d'Hervé Morin du 01.06.18

mercredi 13 juin 2018

Mouvement interne de l'université de Caen - 21 juin 2018

vendredi 13 avril 2018

Quel avenir pour l'enseignement supérieur en Normandie ?


Le 4 décembre 2017, la préfète de région Normandie, le recteur et le président de la région M. Morin écrivent aux trois présidents d'université pour leur reprocher leur nouvel échec aux appels à  projets dans le cadre des investissements d'avenir (PIA3). Il leur est demandé « d'envisager les scénarios conduisant au rapprochement de vos établissements, y compris par la voie de la fusion ».

En réponse, les présidents et directeurs des six établissements membres de la ComUE (3 universités, INSA Rouen, ENSICAEN, école d'architecture de Normandie) écrivent le 18 décembre 2017 : « Nous rejetons également l'assertion que cet échec soit le fruit de notre insuffisante intégration. » Puis : « Votre courrier est donc à  la fois choquant, inexact dans son analyse et contre-productif pour atteindre l'objectif que se sont fixé les signataires. » Le message est clair : on ne se laissera pas intimider !

Enfin, dernière salve (provisoire), le président de région M. Morin écrit à  nouveau aux présidents d'université le 13 mars 2018, après les avoir rencontrés en janvier : « Sachez qu'en cas d'absence de vision partagée et assumée d'ici le mois d'avril, je me réserve la possibilité de suspendre l'octroi des subventions régionales concernées. » Cette fois, la menace est très explicite !

à€ la lecture de ces échanges, la question que l'on peut donc légitimement se poser est la suivante : qui décide réellement de l'avenir des universités en Normandie ? L'État, qui exerce la tutelle et finance (mal) la quasi-totalité de l'ensemble des missions, la communauté universitaire via ses instances délibératives et leurs présidents élus, €¦ ou le président de la Région qui semble se croire propriétaire des universités implantées sur son territoire ?

Les présidents d'université cèderont-ils au chantage exercé par la Région et si oui, en vertu de quel mandat ? Il convient en effet de rappeler qu'à  ce jour, l'hypothèse d'un nouveau type de regroupement entre les établissements n'a fait l'objet d'aucune délibération de CA d'aucun établissement, ni même de la ComUE.

Télécharger le tract SNASUB-FSU/SNESUP-FSU

vendredi 16 mars 2018

La fusion des universités normandes est-elle déjà  "En Marche" ? : une intervention du SNESUP-FSU de Rouen

Lors du CA de l'université du Havre Normandie hier après-midi, le président Pascal Reghem a fait état de discussions entre les présidents d'université et la préfète de Région Mme Buccio sur l'hypothèse d'une fusion des universités normandes.

Ces discussions sont toujours la conséquence d'une forte pression de la part du président de région, M. Morin, qui a fait savoir qu'il ne soutiendrait plus les activités de l'enseignement supérieur et de la recherche (publiques) normandes en l'absence de rapprochements significatifs entre les universités.

Il semble que la position des équipes de direction caennaises et rouennaises soit en faveur de ce processus de rapprochement accéléré (fusion?), au contraire de l'université du Havre.

Indépendamment de l'avis que l'on peut porter sur cette évolution, il nous semble incroyable que toutes les instances de l'université de Rouen Normandie soient totalement tenues à  l'écart des débats qui entourent cette évolution.

Car dans le contexte actuel, il est bien évident qu'un rapprochement qui dépasserait le stade de la ComUE actuelle ne se ferait pas au bénéfice de l'université de Rouen Normandie et surtout de ses personnels et de ses étudiants.

Nous demandons qu'un véritable débat soit engagé au sein des communautés des 3 universités normandes, associant les collectivités locales et les partenaires de nos établissements.

Ce n'est certainement pas par un bricolage technocratique que l'on parviendra à  défendre le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Pour la FSU, Pierre-Emmanuel BERCHE

lundi 29 janvier 2018

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION DU 22 DÉCEMBRE 2017 ENTRE UNE DÉLÉGATION DU PERSONNEL, LA DIRECTION DE L'IUT D'ALENà‡ON ET LE DRH DE L'UNIVERSITÉ DE CAEN

Présents au titre de l'administration: M. Labeyrie (DRH), Mme Nativelle (DRH adjointe), M. Chen (Directeur de l'IUT d'Alençon), Mme Préaux (Directrice Administrative de Composante)

Présents au titre de la délégation du personnel : M. Ferrette (secrétaire académique du SNASUB-FSU), M. Uhel (représentant au CT pour l'intersyndicale SUD Education - Ferc Sup CGT), Mme Grand-Chavin (enseignante), Mme Ducornez (secrétaire du département GLT)

Voici les points qui ont été abordés : Gestion des personnels (Ordres de missions permanents, emplois du temps, entretiens professionnels), Problèmes pédagogiques, Relations sociales à  l'IUT et la politique de l'emploi.

Télécharger le compte rendu du 22 décembre

vendredi 8 décembre 2017

Enquête judiciaire concernant l'ex directeur de l'ESPE

Sur instruction du procureur de la République de Caen, une enquête judiciaire a été ouverte dans ce dossier. Elle est menée par l'antenne caennaise de la police judiciaire depuis mai 2017. Elle fait suite à  des dépà´ts de plainte d'une douzaine de personnes, femmes et hommes, qui toutes se disent toutes victimes de «€‰harcèlement€‰» de la part de Stanislas Hommet. Certaines d'entre elles ont déjà  été auditionnées. Un collectif d'une trentaine de personnes s'est constitué pour les soutenir.

(extrait d'un article de Ouest-France du 10.11.17)

Déclaration des organisations syndicales SUD Éducation, CGT FercSup, SNASUB-FSU et SNESup-FSU

Le 3 juillet 2017, la section disciplinaire du Conseil Académique de l'Université de Caen Normandie a reconnu M. Stanislas Hommet, ancien directeur de l'École Supérieure du Professorat et de l'Éducation (ESPE), coupable de harcèlement moral et sexuel à  l'encontre de membres du personnel et d'étudiant.e.s de l'ESPE et a prononcé à  la majorité des membres réunis son exclusion de l'établissement (intranet : section disciplinaire dans Affaires Juridiques).

Cette décision est l'aboutissement d'un processus engagé depuis plus d'un an visant à  dénoncer des actes graves perpétrés par un agent de la fonction publique d'État, nommé directeur d'une institution chargée de former les futur.e.s enseignant.e.s de l'Éducation Nationale et, par ailleurs, désigné vice-président délégué à  la stratégie de communication de l'Université de Caen Normandie. Des membres du personnel, victimes des agissements de M. Hommet, se sont réunis en collectif afin de collecter l'ensemble des témoignages et ont saisi les représentant.e.s du personnel au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Après la suspension à  titre conservatoire de ses fonctions de directeur de l'ESPE et de vice-président de l'Université par l'actuel président, M. Pierre Denise, une enquête a été menée par l'Inspection Générale de l'Administration de l'Éducation Nationale et de la Recherche (IGAENR). à€ la lecture du rapport rendu par les inspecteur.trice.s €“ rapport auquel les représentant.e.s du personnel n'ont d'ailleurs pas eu accès malgré leur insistance €“, la section disciplinaire du Conseil Académique a décidé de sanctionner M. Hommet.

Si les organisations syndicales signataires de ce texte ne peuvent qu'approuver cette décision, des interrogations restent néanmoins en suspens :

€“ En tant que fonctionnaire de l'Éducation Nationale, M. Hommet fait-il l'objet d'une procédure disciplinaire de la part du Recteur de l'Académie, Chancelier de l'Université et destinataire du rapport de l'IGAENR ?

€“ Étant donné que les témoignages recueillis à  l'encontre de M. Hommet tendent à  montrer que ses agissements s'étalent sur une période de plusieurs années, qu'en est-il des potentielles victimes ayant quitté l'ESPE avant la saisine du CHSCT ?

€“ Par ailleurs, eu égard à  la longévité de M. Hommet dans l'institution et plus particulièrement à  sa présence régulière dans les équipes dirigeantes successives de l'Université de Caen Normandie, qu'en est-il des éventuelles responsabilités individuelles et collectives de collègues qui auraient eu connaissance de ces actes graves et n'auraient pas agi pour y mettre un terme ?

€“ Enfin, dans la perspective de lutter contre ces pratiques de harcèlement moral et sexuel, quelles sont les mesures prises par la direction de l'Université de Caen Normandie ?

Les organisations syndicales signataires de ce texte, et leurs représentant.e.s en CHSCT, resteront vigilantes et mobilisées sur les suites à  donner à  cette affaire ainsi que sur toutes les atteintes à  l'intégrité physique et morale du personnel et des étudiant.e.s.

Caen, le 06 novembre 2017

SUD Éducation, CGT FercSup, SNASUB-FSU et SNESup-FSU

jeudi 23 novembre 2017

Relevé des décisions du Conseil exceptionnel de l'UFR HSS réuni le 17 novembre 2017

Le Conseil a approuvé à  31 voix la répartition de la prime d'intéressement à  l'activité de formation continue destinée aux personnels BIATSS de l'UFR (deux présents n'ont pas pris part au vote).

Le Conseil a par ailleurs souhaité assortir ce vote de la motion suivante, présentée par les élus BIATSS du Conseil et également approuvée à  31 voix :



Les personnels de l'UFR HSS, par le biais de leurs représentants élus au conseil, ne comprennent pas les choix faits au niveau de l'établissement concernant la répartition de la prime d'intéressement à  l'activité de formation continue. Les agents touchent une somme très disparate selon leur composante ou service d'affectation. Cela instaure une sensation de forte inégalité entre les personnels, sans que ceux-ci puissent avoir une explication pleinement justifiée. Les personnels de l'UFR HSS ne se retrouvent pas du tout dans les « axes d'amélioration » de la prime d'intéressement à  l'activité de formation continue votés par le conseil d'établissement le 18 octobre 2016 et censés « renforcer l'égalité entre les agents tous en préservant les capacités des composantes à  moduler la part variable ».

Nous demandons que montant de la prime d'intéressement à  l'activité de formation continue soit uniformisé, à  la fois entre toutes les UFR et par rapport aux services centraux et aux services communs, soit un minimum de 400‚¬ pour tous les personnels BIATSS.

Nous demandons également que, si les recettes de formation continue venaient à  augmenter, la prime soit revalorisée pour tous les personnels BIATSS.

samedi 21 octobre 2017

Heure d'information syndicale à  l'IUT d'Alençon : 24 OCTOBRE à  11H

vendredi 22 septembre 2017

Prime d'intéressement à  l'activité de formation continue

Selon les nouvelles modalités d'attribution votées au conseil d'administration du 18 octobre 2016 la prime d'intéressement à  l'activité de formation continue sera versée en une seule fois au titre de l'année en cours soit sur la paie de décembre 2017.

Il faut savoir que l'année dernière un certain nombre de collègues n'avaient pas pu avoir le minimum de 200‚¬ alors que d'autres collègues étaient bien au-delà .

Nous allons voir quand les autorités universitaires parlent de renforcer l'égalité entre les agents, s'ils feront un effort pour que tous les agents perçoivent un minimum de 200‚¬.

En tout cas, le SNASUB-FSU agira dans le sens de la plus grande égalité et combattra la division entre les personnels. L'unité salariale conditionne l'unité des personnels !

jeudi 13 juillet 2017

Départ du Directeur de l'ESPE : 10 mois de bataille !

Télécharger le jugement du conseil académique du 3 juillet 2017 excluant StanislasHommet, ex directeur de l'ESPE.


vendredi 31 mars 2017

Suspicion de harcèlement, burn out et arrêts maladie : que se passe-t-il à  l'Université de Rouen ?

Le malaise des universités traverse non seulement celle de Caen mais elle semble devenir un mode "habituel" du management.Exemple du récent cas révélé à  Rouen

Harcèlement, épuisement professionnel : les services administratifs de plusieurs facultés de Rouen sont touchés par des arrêts maladie. Deux pétitions ont été lancées.

Enquête. « Aujourd'hui, je me soigne et j'espère revenir sans souffrance. » Isabelle* travaille depuis plusieurs années au sein d'un service administratif de l'Université de Rouen (Seine-Maritime). En mars 2017, elle a été mise en arrêt maladie par son médecin pour dépression. Des antidépresseurs lui ont été prescrits. Isabelle est à  bout et a craqué.

« Des cas avérés de souffrance »

Depuis plusieurs mois, elle dit subir du harcèlement de la part de sa hiérarchie directe. à€ la mi-mars, d'après elle, son responsable lui a clairement fait comprendre que sa charge de travail avait fortement diminué depuis plusieurs semaines. « Je ne peux pas me laisser entendre dire que je ne travaille pas depuis un mois. Travailler dans ces conditions, ce n'est plus possible, je suis fatiguée, depuis le début de l'année, c'est la lutte », confie Isabelle.

LIRE AUSSI : Surcharge de travail au CHU de Rouen : « On ne prend plus le temps avec les patients »

Ce cas de burn out n'est pas isolé. Des faits « inquiétants » ont en effet été signalés au sein des facultés de Sciences humaines et sociales et de Droit, sciences économiques et gestion. Plusieurs membres du personnel administratif seraient dans un état de burn out.
Depuis plusieurs mois, on suit ces dossiers. Il y a des cas avérés de souffrance au travail. Le nombre d'arrêts maladie est important dans ces deux unités de formation et de recherche (UFR) et on ne peut pas imaginer que ces situations ne soient pas corrélées aux conditions de travail. On est inquiet. Des collègues sont au bout du rouleau, juge Pierre-Emmanuel Berche, élu au conseil d'administration et responsable du syndicat FSU à  l'Université de Rouen.

Deux pétitions

« Depuis septembre 2016, on constate un nombre important d'arrêts maladie en Sciences humaines et sociales, ainsi qu'en Droit. C'est une situation anormale », confie à  Normandie-actu un enseignant-chercheur qui suit de près ce dossier. à€ deux reprises, une délégation du personnel a été reçue par la direction. Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail a été saisi à  l'automne 2016. Une « descente » a eu lieu au sein de la fac de Sciences humaines.
Dans chacune de ces deux UFR, une pétition a également circulé, entre décembre 2016 et mars 2017, pour dénoncer ces cas supposés de harcèlement. à€ la fac de Droit, sur les 150 membres du personnel, 57 ont apposé leur signature. « Malgré tous ces signalements, on a l'impression que rien ne se passe. Les responsables de ces situations ne semblent pas inquiétés par la direction. Mollesse ou couverture ? », s'interroge une source bien renseignée.

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samedi 14 mai 2016

Dates des CPE : mouvement intra académique - Tableau d'avancement - liste d'aptitude

Dates des CPE :

- 20/05/2016 pour la catégorie A,

- 26/05/2016 pour les catégories B et C.

A l'issue des CPE de l'université de Caen, il est possible de savoir la proposition au titre de l'université. Cependant, la décision définitive relève du recteur.

Télécharger la liste de nos élus en CPE

Lire l'analyse du SNASUB-FSU sur la gestion des dossiers des agents en CPE

Dates des CAPA :

- CAPA des AAE : 24 mai 2016
- CAPA des ADJAENES : 2 juin 2016
- CAPA des SAENES : 8 juin 2016
- CAPA des ATRF : 30 juin 2016

Télécharger la liste des élus en CAPA

mardi 29 mars 2016

Elections à  l'université : une déclaration de la liste unitaire CGT/FSU/SUD aux conseils centraux

Tout d'abord, merci. Nous nous félicitons du bon score de la liste unitaire BIATSS CGT/FSU/SUD qui totalise 168 voix et 23,5% des exprimés, obtenus grà¢ce à  vous.

Elle est en tête de toutes les listes syndicales soumises au suffrage. Le SGEN-CFDT et le SNPTES sont ex aequo avec 15,8% et l'UNSA est à  9,2%. Nous constatons avec satisfaction que les deux tiers des BIATSS choisissent principalement des représentants syndicaux.

Nous nous alarmons par contre de l'émergence d'une liste BIATSS qui ne s'est pas fondée sur la base d'une indépendance de la direction. Comment être à  la fois du cà´té des BIATSS et de la direction ? Nous aurons toujours besoin d'élus du personnel indépendants, nous aurons toujours besoin d'élus du personnel organisés en contre-pouvoir car c'est une nécessité démocratique.

Nos organisations syndicales feront un bilan plus précis de la situation pour redonner une dimension essentielle à  la vie syndicale sur les campus. Pour se défendre, l'activité syndicale reste fondamentale.

mercredi 16 mars 2016

Elections de l'université de Caen du 21 mars 2016

Télécharger la profession de foi CGT-FSU-SUD

vendredi 11 décembre 2015

Action sociale de l'université de Caen : accès aux pratiques de loisirs et culturelles

Une nouvelle aide est offerte aux personnels aux revenus les plus modestes à  partir de janvier 2016 pour l'accès aux loisirs et à  la culture. Cette aide a pour but de favoriser une pratique active de loisirs ou de culture lors de l'inscription et concerne aussi bien les personnels que leurs enfants. Tous les détails de cette action sociale est dans le document téléchargeable ci-dessous.

Action sociale en faveur des personnels de l'université

vendredi 13 novembre 2015

Réunion sur la prime d'intéressement du 12 novembre

Une quarantaine de personnes présentes, ce qui constitue une bonne mobilisation pour une réunion préparée en très peu de temps. Il apparaà®t que la part variable définie dans les composantes a été répartie de façon très différentes voire opposées. Les écarts de prime peuvent être très élevées comme inexistants quand une composante choisit de verser le même montant à  chaque BIATSS.

En conclusion, les personnels présents ont senti le besoin de rester en contact et de maintenir la pression. Le SNASUB-FSU, dans une logique unitaire, propose d'organiser un rassemblement le 26 novembre prochain, jour du comité technique, pour exprimer notre désaccord avec un fonctionnement opaque et discrétionnaire dans l'attribution de la part variable.

mardi 10 novembre 2015

réunion d'information syndicale - jeudi 12 novembre 2015 - 10h/12h - Bà¢timent Droit - salle belvédère

jeudi 10 septembre 2015

ACTEURS DES METIERS TECHNIQUES ET ADMINISTRATIFS DANS L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LA RECHERCHE

Le SNASUB-FSU est un des contributeurs de cette revue diffusée dans les établissements d'enseignement supérieur. Il est à  votre disposition pour mieux appréhender l'univers des BIATSS.

SOMMAIRE:
- Personnels techniques et administratifs de la recherche. Constitution d'une identité professionnelle Daniel Steinmetz
- La syndicalisation dans l'enseignement supérieur et la recherche en France Jacques Fossey
- Le RIFSEEP, un emblème de l'idéologie managériale en action ! Bruno Leveder
- Actualisation du référentiel des métiers. Le savoir-être, deuxième pièce du puzzle François Bonicalzi
- Les ingénieurs et techniciens du CNRS : quelques données de cadrage Florence Audier
- Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels sociaux et de santé : des fonctionnaires ordinaires ? Bernard Teissier
- Gérer les parcours de vingt mille étudiants Louisanne Parisé
- Parcours d'une technicienne gestionnaire au CNRS Mireille Choquet
- De l'Inserm à  l'université Lucianne Zabijak
- Les personnels techniques dans la chaà®ne de décision Christophe Hecquet
- Drame silencieux à  l'université Sandra et Sophie O'Llog
- Quels défis devant la bibliothécarisation du monde ? Christian Viéron-Lepoutre
- Propos croisés d'acteurs d'universités et d'organismes de recherche Anne-Marie Tixier Dubosc, Magali Vergnes, Hervé Christofol, Antoine Cochet, Patrick Guedj
- La réorganisation de l'Institut de l'information scientifique et technique du CNRS Elise Blotas et Jean Dubessy
- La rémunération des agents contractuels : une question secondaire ? François Ferrette et Raphaà«lle Krummeich
- L'agence de mutualisation des universités et des établissements d'enseignement supérieur et de recherche Stéphane Athanase
- Une brève histoire du Cristal Denis Guthleben
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lundi 15 juin 2015

Résultats du CNESER - 28 mai 2015

Le CNESER renouvelait ses membres à  l'occasion des élections du 28 mai 2015.

A Caen :

inscrits : 1074
votants : 141
exprimés : 135
blancs : 6

FSU : 32
FO : 2
SNPTES : 27
UNSA : 17
CGT : 8
CFDT : 38
SUD EDUCATION : 11

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samedi 30 mai 2015

Elections à  la COMUE - 26 mai 2015

Le SNASUB-FSU remercie l'ensemble des collègues qui ont porté leur suffrage sur le sigle FSU dans le vote des représentants BIATSS pour le CA de la COMUE.

Voici les résultats pour les BIATSS :

Université de Caen :
FSU : 126 voix (33,33% des voix exprimées)
CFDT : 126 voix (33,33%)
UNSA : 47 voix (12,43%)
SNPTES : 79 voix (20,90%)

ENSICAEN :
FSU : 12 voix (19,35%)
CFDT : 7 voix (11,29%)
UNSA : 15 voix (24,19%)
SNPTES : 28 voix (45,16%)

Au total, tous établissements confondus, pour les BIATSS :

FSU : 370 voix (34,29%)
CFDT : 207 voix (19,18%)
UNSA : 225 voix (20,85%)
SNPTES : 277 voix (25,67%)

vendredi 30 janvier 2015

Rassemblement devant la Présidence de l'université : 29 JANVIER 2015

Le SNASUB-FSU avait invité les personnels BIATSS à  venir soutenir une délégation qui allait déposer une pétition signée de 469 personnes qui demandait l'égalité de traitement entre le 2nd degré et l'université en matière indemnitaire. Plus d'une centaine de collègues ont répondu à  notre appel et, malgré le mauvais temps, se sont rassemblés à  l'entrée de la Présidence. La délégation était composée de plusieurs collègues du syndicat ainsi que de collègues non syndiquées et de deux autres syndicats de la FSU intervenant à  l'université. Nous avons été accueilli par la Directrice générale des Services, le DRH et le directeur général adjoint des services. Il nous a été répondu que les crédits 2014 étaient épuisés et qu'ils attendaient les crédits de l'Etat pour 2015 sans en connaà®tre le montant exact. Le SNASUB-FSU regardera avec vigilance le budget de la nouvelle année. Quoi qu'il en soit, la direction de l'université sait que les personnels ne sont pas indifférents à  la situation et sont capables de se mobiliser.

Voici l'intervention faite par le SNASUB-FSU devant les collègues rassemblés :

"La question des salaires est une des plus importantes des salariés dans la dernière période. Nos salaires sont gelés depuis juillet 2010. Nous ne faisons face à  l'augmentation des prix qu'avec les hausses régulières de la part indemnitaire. Pourtant, ceux qui auront eu la curiosité de regarder leurs salaires et de comparer le mois de décembre 2014 et janvier 2015, la rémunération nette des fonctionnaires titulaires et stagiaires baisse de quelques euros au 1er janvier 2015. La cause ? Un accroissement du taux de retenue pour pension civile. Le taux salarial est passé de 9,14 % 9,54 % au 1er janvier 2015.

Nous constatons par ailleurs la smicardisation des salaires :
Catégorie C début de carrière (filière administrative, ITRF et Bib) : 321 x 4,630291 = 1486,32‚¬ (1,02 fois le SMIC)
Catégorie B début de carrière (filière administrative, ITRF et Bib) : 326 x 4,630291 = 1509,47‚¬ (1,04 fois le SMIC)
Catégorie AAE (filière administrative) début de carrière : 365 x 4,630291 = 1690,06‚¬ (1,16 fois le SMIC)

Face au désengagement de l'Etat, les seules augmentations sont laissées à  la libre volonté des administrations sous la forme des indemnités. Mais :
- chaque administration peut verser des montants selon sa propre politique indemnitaire
- Le recteur de Caen peut ainsi verser des primes de noà«l de plusieurs centaines d'euros quand les agents de l'université ne perçoivent rien. Le simple fait de traverser la rue, d'être affecté au lycée Laplace et vous voila doté d'une prime de noà«l.

Les agents de catégorie C ont ainsi pu avoir 600‚¬ dans le second degré, rien dans à  l'université.

Pour les agents de catégorie B, non seulement la prime de noà«l de 750‚¬ a été perçue dans le second degré mais en moyenne, un secrétaire administratif perçoit environ 19% de plus chaque mois dans le second degré. Malgré la politique de revalorisation des autorités universitaires de l'IAT et PFR, les écarts sont encore existants. Nous nous réunissons pour dire non à  toute cette politique injuste et inégalitaire.

Exigeons des rémunérations identiques et que l'affectation ne soit pas considérée comme une sanction financière. Même statuts, mêmes rémunérations !

Si l'université de Caen voulait verser, par exemple, 300‚¬ à  chaque BIATSS, titulaires et contractuels, cela pèserait pour 0,17% de la masse salariale. Alors, ce geste, on le fait ?

jeudi 6 novembre 2014

A quoi joue le gouvernement ?

Bercy a prélevé 20% sur la quatrième € et en principe dernière € tranche de la subvention d'État versée aux universités (soit 200 millions d'euros) pour en différer le versement. Dans le contexte de politique d'austérité actuelle, ces 200 millions sont l'objet de discussions au motif de nouvelles économies dans l'exécution budgétaire de l'Etat. L'annonce par la CPU de possibles situations de non versement des salaires en décembre est de nature à  susciter des peurs chez les personnels des universités. Ces inquiétudes sont légitimes : certains pays d'Europe ont réduit très substantiellement les salaires des personnels de la fonction publique d'une part, et d'autre part le malaise est réel chez les personnels des universités et des organismes, en proie à  des restructurations auxquelles ils n'adhèrent pas, soumis à  des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour.

Lire la suite

Indemnité de fin d'année universitaire... ou non

Chaque fin d'année universitaire a sa surprise indemnitaire. L'année dernière, les agents ont pu percevoir 183‚¬ et cette année, c'est 0‚¬ cette année au motif que la nouvelle politique indemnitaire s'applique dès cette année. Mais les hausses des agents de catégorie C ou B de l'université n'ont fait qu'aligner plus ou moins leurs montants sur ceux perçus par les agents payés par le rectorat. Ce dernier vient d'annoncer d'ailleurs que les agents de catégorie C allaient percevoir une "prime de noà«l" de 600‚¬ et ceux de B 750‚¬. Voir le billet sur le site syndical "Indemnités 2014 (personnels gérés financièrement par le rectorat uniquement").

On voit donc comment se manifeste concrètement l'éclatement du ministère (réunifié depuis avril 2014 pourtant). Le SNASUB-FSU avait interpellé les autorités universitaires et vous trouverez ci-dessous leur réponse.

Lire la réponse des autorités universitaires au courrier du SNASUB-FSU

Lire la circulaire nationale du 7 octobre 2014

jeudi 10 avril 2014

Université de Caen : fantaisie administrative

Le SNASUB-FSU estime que les autorités universitaires pratiquent pour le moins la fantaisie administrative de façon trop régulière pour ne pas penser que cela fait système. A plusieurs reprises, nous avons pu constater que les procédures, par exemple, n'étaient pas respectées.

1er exemple :

Le conseil d'IUT de Caen du 5 février 2014 a voté sur un point important à  l'ordre du jour (arrêt des inscriptions en 1ère année du département C3SI à  Vire pour la rentrée 2014) sans que le point n'ait été porté à  la connaissance de ses membres.

2è exemple :

Introduction de la notion de cotation des postes pour la filière des bibliothèques et de deux BAP des ITRF ; définition des emplois de la filière administrative AENES par des BAP : ces éléments sont explicitement mis dans les documents de la politique indemnitaire en début d'année 2014. Nous avons réagi par un courrier et une réponse nous a été communiquée par un courrier du Président, M. Sineux, du 21 mars dernier. Lire le courrier du Président de l'université de Caen.

Le SNASUB-FSU ne réduit pas ces questions à  un simple formalisme sans intérêt. Il s'agit, au contraire, de savoir dans quel cadre réglementaire nous nous situons tous pour avoir le même langage pour discuter, préciser les droits des uns et des autres... A force de tordre le droit, les textes dans tous les sens, les personnels et leurs représentants peuvent se sentir déstabilisés par un cadre mouvant, sur lequel on n'a aucune prise. Est-ce le but recherché ?

vendredi 4 avril 2014

Fusion des composantes : un document interne

Des manÅ“uvres ont cours dans un certain nombre de composantes de l'université de Caen pour regrouper celles-ci. Dans sa séance du 27 septembre 2013, le Conseil d'administration a proposé de réduire les composantes de 40 à  6 composantes. L'objectif est d'opérer les fusions entre janvier 2015 et septembre 2016.

Les objectifs apparaissent flous pour beaucoup de personnels et les documents mis en ligne sur l'intranet de l'université n'aident guère à  comprendre quel sens donner aux fusions.

Il n'y a pas de projet d'ensemble officiel donnant une cohérence globale à  ce qui se réalise. Au contraire, tout semble devoir se passer avec l'assentiment des personnels dont la parole serait prise en compte. Le projet fonctionne donc par "capillarité", l'échelon présidentiel donnant des consignes générales, à  charge aux responsables de composantes d'assumer les modifications avec les personnels. C'est le principe de subsidiarité qui s'applique donc. Cela permet d'à´ter toute possibilité de lutte aux personnels devenus co-responsables des fusions.

Pour exemple des projets à  venir, nous ne connaissons que celui à  propos des 3 IUT, de l'ESIX et de l'IAE. Aussità´t proposé au conseil d'IUT de Caen du 13 mars, il a été rejeté :

projet de fusion des 3 IUT, ESIX et IAE (rejeté par le conseil d'IUT du 13 mars 2014)

mercredi 12 mars 2014

IUT de Vire : journée de grève 13 mars 2014


Le SNASUB-FSU était présent au rassemblement et a accompagné les personnels de l'IUT de Vire ce jeudi 13 mars pour la défense du site de Vire et du département C3SI. Après un rassemblement à  14H30, une conférence de presse à  15h00, une délégation a été se rendre à  la présidence de l'université. Deux vice-présidents de l'université ont répondu à  nos questions. Ils ont confirmé avoir été partie prenante dans la décision de fermer le département C3SI en septembre 2015. Cette décision a été envisagée depuis plusieurs mois pour deux raisons essentielles : faiblesse des effectifs et peu d'attrait de la formation pour les entreprises locales. Les avis nationaux ont été avancés comme argument "d'autorité" alors que la décision était bien locale. Il nous a été affirmé qu'une convention venait d'être signée avec le Conseil régional indiquant notamment que l'antenne de Vire serait prise en compte pour des financements d'ici 2016. Cela se compléterait d'un schéma local avec les collectivités locales. Tout ceci méritera d'être suivi de près pour renforcer l'IUT de Vire tant les projets peuvent apparaitre loin pour les personnels. Il nous a été confirmé que les BIATSS en place ne se verraient pas déplacés malgré la suppression du C3SI en septembre 2015.


Rappel situation au 25 février 2014

Le SNASUB-FSU a été présent à  la réunion du 25 février au cours de laquelle le Directeur de l'IUT a rappelé le contexte national : fin de l'expérimentation du DUT TC C3SI, rapport d'experts négatifs, avis négatif de la commission consultative nationale des IUT. La déclinaison locale logique : vote au conseil de l'IUT de Caen de l'arrêt des inscriptions en 1ère année des étudiants pour le département C3SI. Cette première étape visant à  clore le recrutement anticipe la fermeture définitive du département au 1er septembre 2015.

Simple comme un coup de fil

La surprise fut grande d'apprendre qu'il n'existe aucun document officiel parvenu au directeur de l'IUT pour prendre une telle décision. Le calendrier au pas de charge montre la précipitation dans laquelle le département C3SI, les étudiants, les personnels étaient placés : 21 janvier 2014 : visite sur site des experts ; 28 janvier 2014 : avis négatif de la CCN ; 5 février 2014 : vote au conseil de l'IUT. En outre, le conseil a voté alors que le point n'était pas à  l'ordre du jour et qu'en conséquence, aucun document officiel n'a pu étayer la proposition d'arrêter le recrutement en 1ère année. C'est à  la suite d'un appel téléphonique avec un membre de la CCN que tout cela s'est décidé.

Après le 5 février, le directeur a décidé de retirer du site Internet de l'IUT les informations sur le DUT en question alors que le département existe toujours.

Le DUT C3SI existe aussi à  Charleville-Mézières et à  Lyon. Dans ces deux villes, les inscriptions se poursuivent. Pourquoi une décision nationale n'a pas eu de conséquences dans ces villes ?


Avenir de l'antenne compromis

Malgré des propos rassurants, on sait que les autorités universitaires courent après les économies. Les sites délocalisés en basse-Normandie représentent 10% des étudiants mais 20% des personnels et 20% des bà¢timents. En 2013, l'État et la Région ont renoncé à  financer la construction de nouveaux locaux pour l'antenne de Vire. La disparition du DUT TC C3SI signifierait la perte de 25% d'étudiants. Les projets envisagés pour compenser sont aléatoires (DU) et ne garantissent pas une activité régulière sur le site.

Personnels et étudiants mobilisés

Dès l'annonce de la décision du Conseil d'IUT de fermer la 1ère année en septembre 2014, les étudiants se sont mobilisés, ont manifesté le 14 février. Les personnels se sont constitués en collectif et ont fait appel aux syndicats. Le SNESUP-FSU et le SNASUB-FSU étaient présents dans les locaux de l'antenne de Vire le 25 février pour soutenir les personnels et les étudiants.

L'accueil du directeur fut à  l'image de la situation, très tendu. Les étudiants, déguisés en fantà´me comme leur département C3SI, ont su montrer leur détermination au directeur à  son arrivée.

Le SNASUB-FSU continue bien sà»r à  les soutenir et des initiatives sont prévues dans la prochaine période. D'ores et déjà  une lettre ouverte a été envoyée à  la presse et au directeur. Lire la lettre ouverte.

lundi 17 février 2014

Comité Hygiène et Sécurité et des conditions de travail

Récemment mis en place à  l'université de Caen, le Comité Hygiène et Sécurité - Conditions de travail (CHS-CT) peut contribuer à  l'amélioration de vos conditions de travail. Encore faut-il que les personnels aient connaissance des attributions nouvelles de cet organisme. Le CHS-CT va notamment jouer un grand rà´le dans le cadre des projets de fusions des composantes.

Le CHSCT peut intervenir pour tout ce qui concerne les conditions de travail :

- l'organisation du travail (charge, rythme, pénibilit逦)
- l'environnement physique du travail (bruit, température, poussière€¦)
- la durée et les horaires de travail
- la construction, l'aménagement et l'entretien des lieux de travail
- l'aménagement des postes de travail
- les nouvelles technologies et leur incidence sur les conditions de travail

Des membres du SNASUB-FSU siègent au CHS-CT de l'université de Caen :

- Stéphanie Crevon : stephanie.crevon@unicaen.fr
02.33.01.42.04

- Guillaume Condette :guillaume.condette@unicaen.fr
02.31.56.75.21

Plus d'information : Lire le tract du SNASUB-FSU

samedi 1 février 2014

Mobilisation du 31 janvier 2014 contre le projet de politique indemnitaire


lundi 27 janvier 2014

Projet de politique indemnitaire 2014 à  l'université de Caen et heure d'information syndicale

Le SNASUB-FSU avait prévu de rencontrer les personnels BIATSS le 24 janvier. Durant deux heures, plus d'une quarantaine de collègues de filières diverses, ont écouté et discuté avec les représentants syndicaux du SNASUB-FSU. Le thème « chaud » de l'université était relatif au projet de politique indemnitaire présenté la veille au Comité technique (CT). Ce projet à  été majoritairement rejeté par les représentants du personnel (7 contre : CGT, SUD, FSU et le SNPTES-UNSA ; 3 pour : A&I UNSA - dont la fédération est opposée à  la PFR - et le SGEN CFDT). Les débats portaient sur la cotation des postes des trois filières (administratifs, bibliothèques et ITRF) des personnels de catégorie A et B (mais pas tous !) alors que cette pratique nouvelle était limitée aux personnels de la seule filière administrative dans le cadre de la PFR. L'université souhaitait rattraper son retard de plusieurs années tout en étendant le principe à  ceux qui perçoivent la PPRS ou l'IFTS. Cette curieuse méthode a pu étonner alors que rien n'obligeait les autorités universitaires à  aller dans ce sens. Le SNASUB-FSU a diffusé les tableaux de classement des personnels ainsi qu'une projection sur les montants à  la filière administrative. Certes, les personnels bénéficieraient de montants augmentés, mais ils devraient accepter en même temps une hiérarchisation des postes entre agents relevant du même corps. Les autorités universitaires ont abondé de 500 000 euros mais les conditionnent à  cette cotation que les syndicats ont contestée comme étant un moyen de division des personnels. D'autres universités ont simplement augmenté les indemnités sans procéder à  cette cotation. Qui plus est, la PFR est vouée à  disparaitre très rapidement. Il n'y avait donc aucune urgence à  mettre en Å“uvre une indemnité, la PFR qui sera morte-née sur les campus caennais.

Les autorités universitaires subordonnent l'augmentation des indemnités à  la compétition entre les personnels. C'est inadmissible.

Malgré les déclarations du président de l'université : les indemnités seront toujours différentes entre les administrations publiques de Basse-Normandie

Les nouvelles dispositions rectorales vont maintenir les différences indemnitaires entre les personnels de l'université et les personnels gérés financièrement par le rectorat. Le secrétaire général du rectorat de Caen a ainsi annoncé officiellement la poursuite de la revalorisation 2013 des indemnités des agents de catégorie C et B sur 2014 (cf. circulaire du 19 aoà»t 2013). Cela signifie : pour les C, 2560‚¬ par an soit un taux porté à  5,22 pour la meilleure IAT des personnels gérés financièrement par le rectorat. Pour la catégorie B, les montants seront augmentés entre 58‚¬ et 92‚¬ par mois. (voir la rubrique "CTA" : 20.01.14) Pour la catégorie A, les autorités académiques verseront un complément globalisé en fin d'année 2014 pour tenir compte de la revalorisation 2013. L'alignement prévu des indemnités de l'université sur les taux académiques n'aurait donc pas lieu.

Les documents préparatoires contiennent des erreurs

Il est proposé dans le projet de politique indemnitaire de l'université que la catégorie C obtienne le montant maximum de l'indemnité mensuelle de cette catégorie, le taux 5 de l'IAT des agents à  l'échelle 6. Or, les documents du CT font état d'un montant annuel de 2380‚¬ alors que le taux 5 annuel est fixé à  2450‚¬ (cf. l'arrêté du 26 novembre 2013). D'autres erreurs émaillent les documents (confusion entre les montants de référence PFR avec ceux des taux de l'IFTS€¦)

Le SNASUB-FSU va prendre contact avec les syndicats CGT, SUD et le SNPTES-UNSA pour exiger l'annulation du projet de politique indemnitaire, un vote contre au CA et l'ouverture d'une discussion sur la distribution des 500 000 euros prévus au budget 2014.

Voici les documents diffusés au comité technique de l'université du 23 janvier 2014. Vous pouvez nous écrire pour nous dire ce que vous pensez du projet de politique indemnitaire. Si vous êtes de catégorie A ou B, vous devez retrouver votre poste :

Présentation politique indemnitaire 2014 UNIVERSITE DE CAEN

5 tableaux explication et critères des postes cotes et sans cotation

Tableau n°1 postes A et B cotes par services

Tableau n°2 postes A et B cotés par services

Tableau n°3 postes A et B cotés par services

Tableau postes A cotés poste par poste

Tableau n°1 postes B cotés poste par poste

Tableau n°2 postes B cotés poste par poste

Lettre ouverte signée de 6 organisations syndicales contre le vote de la politique indemnitaire

analyse globale de la politique indemnitaire université 2014

vendredi 8 novembre 2013

Audience à  la DGS le 17 octobre 2013

Un mécontentement dure depuis des années sur les critères de versement de la PFI, certains la percevant quand d'autres n'y ont pas droit. Sollicités par les collègues informaticiens de la BAP E sur le sujet, le SNASUB-FSU a tout de suite donné son accord pour les accompagner. Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de la réunion que nous avons eu le 17 octobre 2013.

Lire le compte rendu

vendredi 24 mai 2013

Comité technique - 30 mai 2013

Le CT de l'université traitera notamment des indemnités et du mouvement interne des contractuels.

Lire l'ordre du jour complet

Pour toute question, contacter Pascal BOIS au 02.31.56.51.79 ou par mél : pascal.bois@unicaen.fr

mercredi 4 janvier 2012

Résultats des élections à  la CPE du 22 décembre 2011

Vous trouverez tous les résultats sur ce document

Les élus 2011 de l'intersyndicale CGT-FSU-SUD :

ITRF

- GOUESLARD Michèle (titulaire), Pharmacie
- BOIS Pascal (suppléant), UFR Sciences de l'Homme

BIBLIOTHEQUE

- TITON Jocelyne (titulaire), SCD Droit Lettres
- LEMOING Christine (suppléante), SCD Droit Lettres

AENES
- GROULT Brigitte (titulaire), IUT Cherbourg
- FOUGERES Pascal (suppléant), DRH
- VERDIER Jacqueline (titulaire), Carré International
- CONDETTE Guillaume (suppléant), DRH
- VAUTIER Corinne (titulaire), LVE
- DOTOU Bernadin (suppléant), DRH

mercredi 16 mars 2011

Lettre de l'intersyndicale sur la gestion des contractuels

Les représentants de l'intersyndicale CGT-SUD et de la FSU au CTP à Madame la Présidente de l'Université

Réunis ce jour afin de préparer la réunion de CTP du 18 mars, nous avons constaté que les documents adressés aux membres du CTP concernant le point sur les contractuels BIATOSS ne reprennent aucune des propositions formulées par nos représentants lors de plusieurs réunions du groupe de travail, qui sont rappelées ci-dessous :

• L’engagement de l’Université à assurer le maintien des personnels contractuels actuellement employés à l’Université, quelle que soit leur ancienneté.

• L’établissement d’un CDI pour tous les personnels en CDD ayant plus de 3 ans d’ancienneté (comme à l’Université de Tours et de Pau par exemple), quelle que soit leur catégorie.

• La prise en compte de l’ancienneté de services publics, et de l’ancienneté totale à l’Université quels que soient les services d’affectation et les supports d’emploi, y compris les emplois aidés.

• Une progression de carrière pour les CDD comme pour les CDI, selon une grille indiciaire alignée sur celle des ITRF, comme c’est déjà le cas pour les contractuels du SAIC.

• Pour tous, une reconstitution de carrière selon les mêmes modalités que pour les ITRF et un reclassement.

Nous demandons la mise au vote point par point de ces propositions que les personnels contractuels, que nous avons réuni à plusieurs reprises, nous ont mandaté pour porter au CTP.

Concernant le point sur les modalités d'application du droit à congés pour les enseignants et enseignant-chercheurs, nous proposons, et demandons la mise au vote des modalités mise en oeuvre à l'Université de Strasbourg (mesures adoptées par la délibération du CA en date du 9 juin 2009)