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Actualités

lundi 6 février 2023

IEN du Calvados comparés à des chiens : un membre de la direction suspendu

Quand l'impunité de hauts cadres de l'administration se révèle au grand jour...

Ouest-France (extrait) : Inspecteurs du Calvados comparés à des chiens : un membre de la direction suspendu

France Bleue : Affaire du bestiaire : six plaintes déposées en justice

lundi 14 novembre 2022

Bestiaire de l'académie dans le Calvados : la direction impliquée

INFO FRANCE BLEU | Selon un mail que nous nous sommes procurés, des responsables de la direction académique étaient bien informés de cette affaire de documents où les inspecteurs du Calvados sont comparés à des chiens.

Lire la suite

mercredi 5 octobre 2022

un document humiliant les inspecteurs du Calvados circule, une enquête ouverte

Un article est paru le 4 octobre à propos d'un document circulant parmi les cadres qui assimile les inspecteurs de l'éducation nationale à des animaux. Chaque animale ayant son lot de commentaires, il a fait l'objet d'un signalement de la rectrice au procureur de la République.

Lire l'article de France Bleue

Le SNASUB-FSU est en possession de ce lamentable document.

jeudi 24 mars 2022

Retrouvez les coordonnées de tous vos interlocuteurs en DSDEN et Rectorat

Accéder à l'annuaire des rectorats de Caen et Rouen et des DSDEN du périmètre de Caen

mardi 12 octobre 2021

Message envoyé par le SNASUB-FSU à la préfecture de l'Orne relatif au projet de densification de la cité administrative

Le 12 octobre 2021

Bonjour,

Je profite du message de l’intersyndicale de la DDT pour faire également quelques remarques. La FSU rejoint globalement l’analyse qui est exprimée mais nous nous inquiétons beaucoup aussi au sujet des surfaces qui vont nous être allouées. Le projet va certainement susciter des mécontentements au fur et à mesure que le projet va se préciser. Comment accueillir au bas mot 65 agents supplémentaires à surface équivalente dans la cité ? La mesure qui nous semble technocratique consistant à donner une dimension unique par poste de travail (12 m²) sans tenir compte des besoins réels en fonction des missions confiées va alimenter de l’incompréhension. Comment expliquer qu’au motif d’un statut de « chef », quelqu’un bénéficiera d’un bureau de 3 fenêtres alors qu’il est seul dans son bureau et son collègue d’à côté, lui aussi seul aura seulement un bureau « 2 fenêtres » alors que ses missions nécessiteraient de disposer de plus de place ?

S’il faut parler des conditions de travail, il faut partir des besoins des personnels. Pour telle mission, faut-il des armoires ou non dans son bureau ? Si on a des contacts téléphoniques réguliers, quelle isolation phonique pour ne pas gêner son voisin ? etc. etc. La FSU refuse de limiter sa réflexion au budget alloué par l’Etat. Si des crédits supplémentaires doivent être attribués à la cité, que l’Etat se donne les moyens de faire fonctionner ses services dans de bonnes conditions !

La FSU s’est toujours refusée à acquiescer pour l’un ou l’autre projet depuis 2018 qui nous étaient soumis en CHSCT de la cité car l’objectif final était bien de comprimer les personnels dans des surfaces toujours plus réduites.

Alors que la pandémie n’en finit pas, nos employeurs décideraient de réduire les distances physiques à la cité administrative ? Ne va-t-on pas vers du télétravail imposé par des conditions de travail dégradées ?

La FSU ne participera pas à la réunion du 20 octobre et demande que des crédits supplémentaires soient alloués pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble des personnels, y compris en acquérant (ou conservant) des bâtiments extérieurs à la cité. Pas un m² en moins pour les agents actuellement en place !

Pour la FSU,
François FERRETTE

vendredi 27 août 2021

La DSDEN de l'Orne va-t-elle réduire le nombre de m² par agents ?

MISE A JOUR DES INFORMATIONS AU 26 AOUT 2021 :

Une réunion a eu lieu le 26 août dans laquelle le SNASUB-FSU était représenté. Notre syndicat a rappelé les interrogations ci-dessous. Il nous a été répondu que des erreurs avaient été faites par le cabinet d'architecte et que des modifications seront apportés dans les prochains documents. En résumé : les salles indiquées au 4è étage comme devenant des salles gérées par le Secrétariat Général Commun (SGC) seraient en fait une salle de réunion et un local de convivialité. Le positionnement sur les actuels bureaux du SRH, accueil et chef de service SAMD/DAGFI était théorique et pourrait évoluer. La salle de convivialité actuelle (au fond du couloir) n'était pas reconnue officiellement comme telle par la préfécture et qu'une vraie salle (avec point d'eau) serait mise en place à l'étage. Quant à la salle de réunion, elle pourrait très bien être ailleurs. Pour les bureaux situés au 3è étage correspondant aux bureaux J&S, il s'agit aussi là d'une erreur. Ils seront réattribués à la DSDEN dans les prochains plans.

Signalons tout de même l'arrivée de 65 personnes d'ici 2023 dans la cité administrative : 15 agents de l'Inspection du Travail et 50 agents de la DGFIP pour le même nombre de m² de surface à la cité administrative.

INFORMATIONS AU 3 AOUT 2021 :

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la réunion de présentation du projet-cité et les plans de la cité administrative présentés en séance le 3 août 2021.

Notons que la période n'était pas la plus propice pour discuter d'un projet d'une telle envergure mais une nouvelle réunion est programmée avec la Préfecture le 26 août.

Rappelons l'objectif des autorités préfectorales : densification de la cité avec l’objectif de 12m²/poste de travail (fixé par décret en 2010), ce qui permettra d’atteindre un total de 751 postes à la cité (171 postes de travail supplémentaires possibles à surface identique).

Premiers éléments : la DSDEN de l'Orne perderait une surface d'environ 200 m² représentant les 5 bureaux du service Jeunesse et Sport, 2 salles d'archives au sous-sol et trois bureaux au 4è étage (1 du SRH, 1 de l'accueil et 1 de la DAGFI/SAMD). Erreur de la part du cabinet d'architectes ? Nous interpellerons en tout cas le SG de la préfecture sur tous ces aspects et les collègues peuvent compter sur le SNASUB pour qu'aucun m² ne soit perdu. La direction de la préfecture marche sur des oeufs et a d'ores et déjà annoncé qu'il ne s'agissait qu'un projet mais celui-ci devrait être finalisé au 15 septembre pour prévoir l'interventions d'artisans pour la rénovation générale de la cité.

La préfecture a d'ores et déjà annoncé la tenue d'une nouvelle réunion le 26 août ; la direction de la DSDEN a prévu d'informer un groupe de collègues le 2 septembre dans lequel le SNASUB-FSU sera présent.

Enfin, rappelons que la cité pourrait accueillir notamment des personnels des Finances dont le nombre serait de l'ordre de 40-45 personnes : Lire l'article de Tendance Ouest

Télécharger les plans transmis : https://filesender.renater.fr/?s=download&token=8f73374e-1fed-4408-ae3e-9b3e86337b27

mardi 17 août 2021

Départ de M. Bouvier de la direction de la DSDEN du Calvados

M. Mathias BOUVIER, directeur académique des services de l'éducation nationale du Calvados (groupe II), est nommé directeur académique des services de l'éducation nationale de la Sarthe (groupe II), à compter du 20 août 2021, pour une durée de quatre ans, avec une période probatoire de six mois, en remplacement de Mme Patricia GALEAZZI, appelée à d'autres fonctions.

vendredi 7 février 2020

Une fiche de poste au cabinet du recteur qui interroge : le SNASUB-FSU écrit à  la rectrice (cliquer pour agrandir)

mercredi 29 janvier 2020

Le véritable organigramme du rectorat de Caen (cliquer sur l'image pour agrandir)

jeudi 16 janvier 2020

Enquete du SNASUB-FSU après la fusion des académies de Caen et Rouen (cliquer sur l'image pour accéder à  l'enquête en ligne)

mardi 5 novembre 2019

Compte rendu CHSCT de la cité administrative du 4 novembre 2019

DECLARATION PREALABLE LUE PAR LE SNASUB-FSU SUR LA SITUATION A LA SNCF

Madame la préfète,

Depuis des mois les usagers se sont exprimés à  travers des pétitions pour réclamer le maintien d'un service public ferroviaire en Normandie. A la cité administrative, 25% des personnels ont signé une pétition intersyndicale qui demande : le retrait immédiat du projet du "Plan de transport 2020" ; qu'aucun bus ne remplace un train ; le maintien des lignes actuelles et de toutes les gares ; des guichets dans les gares, avec du personnel SNCF et des amplitudes horaires convenables.

Après un projet largement rejeté par les usagers, la direction du Conseil régional a dà» battre en retraite ces dernières semaines. Nous constatons le retour de tous les trains dans le sens Caen-Tours, à  l'exception de deux, dont un est remplacé par un bus. Le train actuel arrivé à  Alençon à  8h37 serait remplacé par un autre avec une arrivée à  Alençon à  9h05, ce qui ne sera pas sans poser des problèmes pour ceux qui commencent à  9h00. Pour les scolaires, la Région qui a en charge les lycées demanderait une modification des horaires de cours. Le train TER qui part de Caen à  10h46, qui devait être supprimé, serait remplacé par un car avec un départ à  9h30 et seulement deux arrêts, Argentan et Alençon. Dans le sens Tours- Caen, le train actuel au départ du Mans à  9h43, qui passe à  Alençon à  10h21, serait remplacé par un car qui partirait à  9h15.

Les cars mettront 3h pour le trajet Caen-Le Mans lieu de 2h actuellement avec le train. Et que dire de l'impact écologique, du danger encouru par les voyageurs avec les risques d'accidents supérieurs sur la route ! Cela entraà®ne des amplitudes journalières plus importantes pouvant perturber l'équilibre vie professionnelle/vie privée.

En ce qui concerne les ouvertures des guichets, Mr Morin entend poursuivre leur fermeture en lien avec la SNCF, et cela, malgré les difficultés que rencontrent de nombreux usagers. Nous constatons des problèmes injustes d'amendes dans les trains alors que les usagers veulent acheter les billets. Nous relevons aussi les difficultés d'abonnement à  retirer aux guichets alors que les horaires sont réduits depuis juin 2019.

De façon générale, nous constatons que l'Orne est le département le plus attaqué par des mesures régressives à  la SNCF. Ce n'est pas en ajoutant des difficultés de transport que notre département aura un caractère attractif. De plus toutes ces modifications programmées auront un impact sur nos conditions de travail.

réduction de la surface par agent à  la cité administrative

Appelée "densification", le projet de la préfecture vise la réduction de la surface par agent dans le cadre de la rénovation de l'isolement thermique. Belle manipulation quand il faut assurer une meilleure isolation, les travaux sont conditionnés à  un projet de "boite de sardinisation " pour les personnels. Qu'on en juge : il est prévu que la réduction de la surface par agent permette de dégager la possibilité de faire rentrer dans la cité +171 postes de travail soit atteindre 751 postes à  l'avenir (580 à  l'heure actuelle dont 72 à  la DSDEN). Parmi les nouveaux venus à  la cité administrative, il y aura les agents du commissariat de police qui occupera le Batiment E. Cette arrivée entrainera la fermeture du parking sous-terrain et de ses 103 places de parkings (dont une cinquantaine attribuées aux véhicules de service). Cela conduira à  moins de places de parkings en surface. Cette question a à  peine été effleurée par la préfecture qui ne sait pas comment récupérer des places en surface.

Les travaux de rénovation commenceraient en février 2021 et se termineraient en décembre 2021 avec des réorganisations internes à  la cité pour tous les services.

mardi 5 mars 2019

Fusion des académies de Caen et Rouen, l'organisation cible est connue : pagaille à  prévoir !

Le document ci-dessous nous a été remis en fin de séance du CTA du 5 mars en... questions diverses. Pour les autorités académiques, le sujet relevait visiblement d'une question mineure qui ne nécessitait pas un point digne de ce nom à  l'ordre du jour de la séance.

Un CTA exceptionnel sur la fusion des académies est prévu à  une date inconnue.

Télécharger le projet (rien qu'un projet, hein !) de désorganisation des services académiques

lundi 25 février 2019

vidéo du rassemblement du 25 février à  Rouen

Mobilisation contre la fusion des académies - 25 février 2019



Mobilisons nous contre la fusion des académies Caen et Rouen !

dimanche 10 février 2019

vendredi 8 février : 200 agents du rectorat de Rouen et des DSDEN de l'académie de Rouen se mobilisent contre la fusion des académies normandes


Rouen, vendredi 8 février 2019, 15h

Une forte mobilisation (plus de 200 personnes) à  l'initiative du personnel au rectorat de Rouen s'est tenue ce jour dans le hall. Elle est historique !

Le Snasub-FSU soutient la mobilisation des personnels du rectorat de Rouen et des services académiques et mettra tout en oeuvre pour défendre les revendications issues de l'expression des personnels contre le processus d'expérimentation de fusion à  l'oeuvre."

Le bureau académique

Snasub-FSU, académie de Rouen

dimanche 3 février 2019

Annulation des fusions d'académies : dépêche AEF 31 janvier 2019 + vidéo de Blanquer

Lire la Dépêche AEF du 31 janvier 2019

Consulter la vidéo avec l'intervention de Blanquer

vendredi 1 février 2019

Déclaration en vidéo de JM Blanquer annonçant l'abandon des fusions

Communiqué du SNASUB-FSU : les académies ne fusionneront pas : une première victoire !

Le ministre de l'Éducation nationale, Jean Michel Blanquer, a annoncé devant la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale qu'il y aurait un maintien de tous les rectorats et de tous les recteurs.

Le SNASUB-FSU, opposé depuis 2015 à  la perspective de fusions des académies, contestant un par un les arguments présentés à  l'appui de ces projets, n'a pas ménagé ses efforts pour mobiliser les personnels sur ce sujet, défendre leurs métiers et leurs expertises professionnelles, la proximité et les bons niveaux d'organisation, de pilotage et de gestion du service public d'éducation.

Ce premier pas en arrière du ministre quant à  l'orientation de fusions généralisées annoncée au mois de juillet 2018 est une première victoire pour les personnels et le service public d'éducation.

Toutefois, le SNASUB-FSU reste vigilant, notamment en ce qui concerne les académies de Caen et de Rouen, o๠nous demandons la nomination d'un recteur ou d'une rectrice pour chacune d'entre elle.

De même, dans le contexte de suppression d'emplois administratifs, le SNASUB-FSU refusera les réorganisations de services qui seront opérées sous la contrainte d'insuffisances de moyens et de dégradations des conditions de travail des personnels, et qui n'auraient alors aucune justification en terme de renforcement et d'amélioration du service public.

Malmenée depuis trop longtemps, l'administration des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, aux niveaux central et déconcentré, exige d'être au contraire confortée.

mercredi 30 janvier 2019

La rectrice de Nancy-Metz confirme le report de la fusion des académies d'une même région

Cela fait suite à  une décision conjointe des ministres de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

Lors d'une réunion des proviseurs du Grand Est avec la Région la rectrice de Nancy-Metz Florence Robine confirme le report de la fusion des académies d'une même région. Cela fait suite à  une décision conjointe des ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la recherche.

source : Est Républicain

mercredi 9 janvier 2019

Modification de la carte des circonscriptions 1er degré dans l'Orne en 2019

LU SUR LE SITE DU SYNDICAT DES PROFS DES ECOLES (SNUIpp-FSU) :

Alors que la DASEN nous a informé le 4 octobre dernier d'une réflexion sur le redécoupage des circonscriptions, elle nous avait affirmé ne pouvoir nous en dire plus car cela était complexe et demandait encore réflexion. Pourtant, la voici telle qu'elle a été communiquée aux sénateurs/trices, aux député.e.s, aux président.e.s d'EPCI ainsi qu'aux maires du départements de l'Orne.

Vous trouverez cette carte ci-dessous.

Projet de carte des IEN

Quelques remarques : sur la forme : Il est bien-aisé d'afficher un dialogue social, mais seuls les actes comptent. Il nous faut noter qu'encore une fois, les élu.e.s sont informé.e.s sans que les représentant.e.s des personnels (les premiers/ières impacté.e.s) n'aient été consulté.e.s.

Sur le fond :
- Une circonscription de moins, cela signifie probablement un.e IEN de moins et un.e équipe de circonscription de moins.
- Des circonscriptions plus grandes donc plus de route pour certain.e.s lors des réunions de directeurs/trices, des animations pédagogiques, etc...

Bien sà»r, tout cela n'existe pas à  l'heure actuelle puisque nous n'avons pas été consultés.

AJOUT DU SNASUB-FSU :

Il serait fort sympathique que le personnel administratif soit informé en amont ne serait-ce que pour prévenir des changements induits (suppression d'un emploi de secrétaire...)

mardi 18 décembre 2018

Cité administrative Alençon : compte rendu du CHS du 23 octobre 2018

Vous trouverez ci-dessous les projets de densification (12 m²/poste de travail) pour la cité administrative et qui aura des conséquences pour l'éducation nationale.

diaporama sur la densification des locaux

Compte rendu officiel du CHS du 23 octobre 2018

COMMENTAIRES DU SNASUB-FSU

« objectif : moins de surface par agent »

Tenu le 23 octobre dernier, il a abordé la question du resserrement des espaces de travail aux personnels, appelé poliment la « densification » par la préfecture.

L'objectif est d'atteindre 12 m² par poste de travail. A l'heure actuelle, la DSDEN est composée de 72 postes de travail et nous avons 13,90 m² par poste. Il y aurait donc 1.90 mètre x 72 postes = 136.80m² à  rendre à  la préfecture.

La préfète a demandé à  ce qu'on choisisse un des trois scénarios élaborés. la FSU a pris la parole pour rappeler que nous n'avions pas la même façon de voir les choses. Du cà´té préfecture, il faut rendre des surfaces pour espérer recevoir des subventions de l'Etat pour l'isolement thermique. Du cà´té FSU, la question est celle de l'amélioration des conditions de travail des personnels. La « densification » n'en tient pas compte et on ne voit pas comment la situation peut s'améliorer. Nous avons avancé un critère de qualité au travail : l'isolation phonique. La préfète s'est étonnée d'entendre pour la première fois cette remarque. Cette question paraà®t pourtant fondamentale pour travailler dans de bonnes conditions et notamment quand il est envisagé d'installer plus d'agents par bureau. Quand il a été demandé si les coà»ts des travaux comprendraient l'isolation phonique, la préfète a botté en touche.

En conséquence, nous avons refusé, ainsi que les autres organisations, de nous enfermer dans un scénario de diminution des surfaces qui évacue la question de la qualité du travail.

Il n'est pas dit que le dossier défendu par la préfète sera retenu au niveau national pour bénéficier des subsides de l'Etat car toutes les cités administratives ne pourront y avoir accès. Moralité : une amélioration du confort thermique peut se transformer par une aggravation de la qualité du travail. Qui l'eut cru ?

samedi 17 novembre 2018

Le SNASUB-FSU dépose un recours auprès du juge administratif




lundi 12 novembre 2018

Interpellation du ministre sur la situation au GIP-FCIP et la DIAFPIC par le SNES et le SNASUB-FSU

Les deux syndicats unissent leur efforts pour la défense des droits des personnels et leur avenir. Nous avons envoyé un courrier du recteur en ce sens le 15 octobre laissé sans réponse. Aussi, nous interpelons le ministre pour qu'il intervienne et qu'enfin le recteur nous réponde.

courrier du 15 octobre 2018 envoyé au recteur de Caen et au chef de la DIAFPIC

courrier du 12 novembre 2018 envoyé au ministre de l'éducation nationale

vendredi 9 novembre 2018

Etat de la mobilisation au 9 novembre 2018



dimanche 4 novembre 2018

Contribution à  la discussion sur l'avenir des services académiques


Télécharger le tract sur la contribution sur l'avenir des services académiques

Les sources :

- CHSCT DREAL Picardie et Nord-Pas-de-Calais : les conséquences de la fusion des DREAL Nord-Pas-de-Calais et Picardie. RAPPORT D'EXPERTISE version modifiée au 6 septembre 2016.

- RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES (décembre 2017)

- RAPPORT D´INFORMATION DU SENAT N° 485 (mars 2017)

Nous complétons notre dossier au fur et à  mesure. Voici un nouveau lien sur l'incohérence administrative avec la fusion des Régions :

France Culture : Le grand gaspillage de la fusion des régions (2 novembre 2018)

vendredi 12 octobre 2018

Vous allez aimer la fusion des académies : mobilisation contre la suppression des emplois du GIP-FCIP !



Le personnel du GIP-FCIP réuni par le SNES et le SNASUB-FSU le 9 octobre s'est accordé sur la date du 6 novembre pour un rassemblement devant le rectorat. Le personnel du rectorat réuni par le SNASUB-FSU le 11 octobre, après avoir applaudi une collègue du GIP-FCIP en voie de licenciement pour son témoignage vibrant, a pris acte de cette date de rassemblement.

vendredi 5 octobre 2018

Réunion d'Information rectorat.DSDEN 14 : 11 octobre 2018 -10h30

Réunion d'Information GIP-FCIP

lundi 17 septembre 2018

La position du SNASUB-FSU sur l'annonce de fusion des académies

Mobiliser pour défendre les académies et un service public organisé au bon niveau de proximité

La lettre de Blanquer aux recteurs pour fusionner les académies

Vous lirez ci-dessous la lettre envoyée par le Ministre Blanquer pour engager le processus de fusion des académies.

Cette lettre n'est pas une circulaire d'application et donc indisponible sur les sites officiels. Vous la trouverez donc en quasi-exclusivité sur ce site syndical.

La lettre du 19 juillet 2018 du ministre aux recteurs de régions académiques

Notre analyse :

En gras les citations de la lettre :

« €¦ ne faire remonter au niveau académique que les décisions qui le justifient en terme d'efficacité et de performance » : l'appréciation de ce qui doit relever de l'échelon départemental ou académique est du ressort des équipes autour des actuels recteurs. L'Inspection générale concluait dans un rapport en 2011 que, pour une même mission, des recteurs avaient opéré des choix différents de mutualisation ou non, de concentration au rectorat ou non.

« €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées » ; les fonctions de gestion ne sont pas par définition « mutualisables » et le projet est de concentrer des missions à  un seul point de l'académie. Au contraire, la gestion de proximité permet d'être plus réactif et à  l'écoute des besoins réels. La mutualisation entraine le risque d'avoir des services éloignés des réalités des personnels et des usagers, donc hors-sol. Par ailleurs, la mutualisation fragilise encore plus un site en cas de transfert d'une mission vers un autre organisme (ex. : l'allocation de retour à  l'emploi vers pà´le emploi en 2018).

« €¦ implanter les services sur les différents sites actuels, notamment à  travers une spécialisation fonctionnelle €¦ la spécialisation fonctionnelle des sites impliquera par conséquent un fort investissement sur la formation continue afin d'accompagner les mobilités fonctionnelles » : il s'agit de créer des services sur plusieurs sites d'une académie en spécialisant chaque site par missions. On ne voit pas l'intérêt de répartir autrement des services qui fonctionnent, sinon à  maintenir la paix sociale en maintenant l'emploi. Il y a même le risque de dysfonctionnements importants comme dans l'académie de Caen à  la DAFPIC. Les glissements de missions d'un site vers un autre imposent un changement de métiers, de perte de savoir-faire pour pas grand-chose au final.

« €¦ réfléchir au rà´le et aux missions de l'établissement scolaire au cÅ“ur des territoires. Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels » ; « €¦ un plus grand pouvoir de décision à  l'échelle infra-départementale » : d'apparence neutre, voire bienveillante, la GRH de proximité peut s'avérer à  terme être un recul en matière de droits collectifs (mutation sur la base de barème€¦) et l'ouverture du recrutement direct par le chef d'établissement. Un centre de services ? Déjà , les CIO pourraient intégrer les établissements scolaires et donc confirmer une rétractation de l'offre de service public sur un territoire !

mardi 11 septembre 2018

Compte rendu du SNASUB-FSU à  la rencontre entre le recteur et les organisations syndicales à  Brionne le 11 septembre 2018

Vous lirez ci-dessous la déclaration de la FSU à  laquelle appartient le SNASUB. L'essentiel tient dans le calendrier qui nous a été annoncé.

Calendrier
- septembre 2018 : dialogue entre le recteur et l'administration centrale pour établir une feuille de route pour fusionner les académies et qui sera finalisée en janvier 2019.
- 17 septembre : lancement d'une large consultation sous forme de questionnaire pour élaborer un projet éducatif normand.
- 18 septembre : les chefs de divisons des services académiques se réunissent pour discuter des pistes de rapprochement entre les académies de Caen et de Rouen et aller vers des propositions de gestion harmonisée. Les propositions seront ensuite discutées avec les organisations syndicales en comités techniques.
- 2è quinzaine de septembre : rencontre avec les personnels du rectorat et des DSDEN.
- octobre/décembre : élaboration entre le ministère et le recteur de la feuille de route de fusion
- 1er semestre 2019 : discussion sur les projets avec les syndicats.
- janvier 2020 : les académies sont refondues mais les services académiques pourront se réorganiser jusqu'en 2022.

Un projet éducatif normand ?
Le recteur souhaite associer tous les personnels à  un nouveau projet éducatif en Normandie. Il ne parle jamais des suppressions d'emplois ni des contraintes budgétaires générales. C'est donc un discours hors contexte réel o๠les personnels sont appelés à  donner leur avis.

Le projet éducatif est le préalable obligatoire avant le projet territorial et administratif. Là  encore, on croit rêver alors que le recteur a reçu une lettre du ministère qui donne des directives : « €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées » bref à  supprimer des emplois à  un endroit pour les concentrer à  un point unique de l'académie ! Concernant les établissements scolaires : « Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels ». On prépare le regroupement de services publics au sein des EPLE, cela est déjà  envisagé pour des CIO.

Service public de proximité ?
C'est devenu le mot d'ordre du ministère après avoir supprimé des centaines d'emplois, délocalisés à  tel ou tel point des académies€¦ Une consultation est prévue sur ce point par bassin et on se demande encore une fois avec quels moyens le recteur compte développer cette proximité.

Enseignement supérieur
Le recteur aussi annoncé que les deux ESPE devront fusionner. Quant aux universités, il a aussi évoqué leur rapprochement ou leur fusion, surtout entre celle de Caen et de Rouen.

Le SNASUB-FSU est intervenu pour rappeler la faiblesse des requalifications dans les services académiques avec 64% des personnels en catégorie C soit un niveau à  peu près équivalent aux années 1960-70. Nous avons aussi dénoncé les suppressions d'emplois à  venir. Quoi qu'il en soit, le SNASUB-FSU sera à  vos cà´tés pour discuter des propositions qui seront faites et maintenir la pression pour stopper la fusion.

DECLARATION FSU A LA REUNION DE BRIONNE DU 11 SEPTEMBRE 2018

M. le recteur,
Vous avez organisé le 28 aoà»t une réunion à  Deauville organisée à  destination des personnels de direction, d'encadrement et des adjoints-gestionnaires. Vous nous avez sollicités le 23 aoà»t pour venir à  une réunion le 24 aoà»t au cours de laquelle vous disiez ne pas pouvoir autoriser un échange avec la salle car le temps était limité. En contrepartie, vous autorisiez les organisations syndicales à  pouvoir intervenir 3 minutes.

Vous comprendrez notre étonnement quand nous avons su qu'en définitive seuls les syndicats des IPR et de directions ont pu s'exprimer. Tout ceci n'est que le révélateur d'une marche précipitée pour engager la fusion, tout comme cette réunion du 11 septembre. Venons-en au fond de la lettre du 19 juillet dernier que vous avez reçu en tant que recteur de région pour organiser la fusion des académies.

Nous sommes une fois de plus inquiets des risques de dépeçage des DSDEN ainsi que sous-entend la lettre : « €¦ ne faire remonter au niveau académique que les décisions qui le justifient en terme d'efficacité et de performance » ; ou encore : « €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées ». Mais les fonctions de gestion ne sont pas par définition « mutualisables » ! Au contraire, la gestion de proximité permet d'être plus réactif et à  l'écoute des besoins réels. La mutualisation entraine le risque d'avoir des services éloignés des réalités des personnels et des usagers, donc hors-sol. Par ailleurs, la mutualisation fragilise encore plus les emplois d'un site en cas de transfert d'une mission vers un autre organisme.

La lettre vous propose de multiplier les services en bi-sites, chaque rectorat actuel se spécialisant par missions. On ne voit pas l'intérêt de répartir des services qui fonctionnent bien, sinon à  contenir les oppositions des personnels en maintenant l'emploi localement. Les services bi-sites n'ont pas fait la preuve de leur efficacité, il y a même un risque de dysfonctionnements importants comme à  la DAFPIC. Pour les personnels, les glissements de missions d'un site vers un autre imposent un changement de métiers, de perte de savoir-faire, pour pas grand-chose au final.

Nous citons encore la lettre à  propos des établissements scolaires. Selon celle-ci il faut « €¦ réfléchir au rà´le et aux missions de l'établissement scolaire au cÅ“ur des territoires. Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels ». Ailleurs, la lettre précise : « €¦ un plus grand pouvoir de décision à  l'échelle infra-départementale » : d'apparence neutre, voire bienveillante, la GRH de proximité peut s'avérer à  terme être un recul en matière de droits collectifs et l'ouverture du recrutement direct par le chef d'établissement. Enfin la notion de « centre de services » interroge. Les EPLE ne vont-ils devenir les lieux d'accueil d'autres services publics, des sortes de maison de service public ? Déjà , les CIO pourraient intégrer les établissements scolaires et donc confirmer une rétractation de l'offre de service public sur un territoire !

Vous le voyez, M. le recteur, la FSU confirme sa position et conteste les mesures à  venir qui vont être préjudiciables aux personnels et au service public. Nous continuons à  mener bataille et appelons les collègues à  signer de la pétition intersyndicale contre la fusion des académies.

jeudi 30 août 2018

Déclarations de la sections académique de Caen du SNASUB-FSU après la réunion de Deauville 28 aoà»t 2018*

La fusion des académies est un non-sens pour un service public de proximité

M. le recteur,

Vous nous conviez ce jour avec les personnels d'encadrement et de direction des deux académies afin de commencer la mise en Å“uvre de la réforme territoriale appliquée à  l'éducation nationale.

Sachez que la fusion des académies est perçue négativement par une grande majorité de personnels qui craignent à  juste titre des économies d'échelle, la réduction des effectifs à  court ou moyen terme, la concentration des moyens sur quelques points du territoire.

Le projet de fusion, avec un calendrier de mise en Å“uvre au 1er janvier 2020, dénote d'une volonté d'avancer à  marche forcée. Cette fusion verra, à  l'instar de ce qui s'est passé pour d'autres services de l'Etat et pour la collectivité régionale, une perte d'expertise et de connaissance fine des spécificités de chaque territoire, au détriment de la qualité de la réponse de l'Etat aux nécessités de nos concitoyens, qui ont besoin, en particulier pour les publics les plus fragiles, d'un accès simple et de proximité aux services de l'Etat pour voir leurs droits assurés.

Les phénomènes de « doublons », soulignés par l'audit, entraineront nous en sommes convaincus la réduction du nombre des personnels affectés en services déconcentrés. Les fusions de services entre les deux Rectorats, imposeront l'obligation pour les personnels de se reconvertir vers d'autres missions ou de choisir une mobilité géographique. Les personnels vont y perdre leur identité professionnelle et voir l'expertise qu'ils ont développée au cours des années jetée aux orties. Les personnels d'encadrement de ces services bi-site deviendront des VRP, naviguant au gré de l'autoroute A13. Le bilan du fonctionnement du service bi-site de la DIAFPIC est négatif et représente le contre-modèle d'un véritable service normalement constitué.

Les EPLE verront leurs interlocuteurs de proximité perdre la connaissance fine des territoires et de leurs spécificités. Les besoins de Gisors à  Cherbourg, et de Eu à  Alençon sont spécifiques à  chaque territoire et appellent une réponse adaptée pour les directions des établissements. Nous avons la crainte, au vu de ce qui a pu se passer pour les lycées avec les services du Conseil Régional, que l'on aille vers une uniformisation des réponses au mépris des besoins de chaque établissement ou bassin d'éducation. Les mutualisations, nous n'en doutons pas, transféreront des charges de travail vers les EPLE dont les personnels et les directions sont déjà  à  flux plus que tendu, à  l'instar de ce qui s'est déjà  produit. Vous trouverez donc le SNASUB-FSU, avec sa fédération la FSU, pour lutter contre la fusion des académies, pour promouvoir un vrai service d'éducation au plus près de nos concitoyens.


A TOUS LES COLLEGUES : continuez à  signer et à  faire signer la pétition contre la fusion des académies

- * : déclaration qui devait être lue à  Deauville par le SNASUB-FSU mais qui n'a pu l'être. Le recteur nous avait donné l'assurance, à  une réunion préparatoire le 24 aoà»t, de pouvoir intervenir 3 mn. Les syndicats des personnels de direction ont pu s'exprimer mais les syndicats des adjoints-gestionnaires et les personnels en services académiques n'ont pas pu€¦ Les autorités académiques auraient pu avoir l'amabilité de nous prévenir ! Cela montre bien le peu d'intérêt qu'elles accordent aux personnels administratifs.

lundi 23 juillet 2018

AEF et fusion des académies

Décidément... La communication n'est pas le fort des autorités académiques et ministérielles. Si un journaliste de l'AEF n'avait pas fait cette interview reproduite ci-dessous, l'information n'aurait pas été portée à  la connaissance des premiers intéressés, les personnels en exercice dans les services académiques. De toute évidence, le sujet est si chaud qu'il faut ne pas trop ébruiter les "décisions" qui commencent à  émerger. Au SNASUB-FSU, nous considérons que le combat ne fait que commencer. Au soir du 16 juillet, les 30 académies sont toujours là , il faut encore mettre en musique les fusions, ce qui est autre chose que de faire des annonces. Nous nous retrouverons à  la rentrée pour un mouvement national.

F. Vidal et J-M Blanquer annoncent une académie par région pour début 2020, sans modèle unique d'organisation

"Nous allons suivre pour l'essentiel les préconisations du rapport Weil pour avoir un nombre d'académies correspondant au nombre de régions", déclarent à  AEF info la ministre de l'ESRI Frédérique Vidal et le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer le 16 juillet 2018. La réorganisation, prévue pour début 2020, se fera par "étapes successives", "en accord avec les collectivités". Pour "être efficace", l'organisation de chaque territoire n'a "pas vocation à  être strictement identique" : les recteurs de région académique feront des propositions pour janvier 2019. La réforme implique d'"accentuer" le rà´le des Dasen, de "repenser" la mission des chanceliers d'université, de travailler sur le rà´le du recteur dans le dialogue de gestion, de réfléchir au positionnement du DRRT. Les ministres s'expriment aussi sur la fonction de recteur, qui "exige une multitude de compétences".

AEF info : Le Premier ministre a réuni le 16 juillet 2018 les recteurs à  Matignon, pour évoquer les suites du rapport de la mission Weil sur l'organisation territoriale de l'Éducation nationale et de l'ESR (lire sur AEF info). Qu'a décidé le gouvernement ?

Jean-Michel Blanquer : Tout le monde reconnaà®t que la réforme régionale de 2015 nous a placés dans une situation intermédiaire et parfois dans une ambiguà¯té dont il faut sortir. Nous allons donc suivre pour l'essentiel les préconisations du rapport pour instaurer de véritables régions académiques et avoir un nombre d'académies correspondant au nombre de régions. Cette évolution doit nous permettre de rééquilibrer certains aspects de la réforme de 2015 : nous devons notamment éviter une "métropolisation" supplémentaire et engager une réorganisation au bénéfice de tous les territoires régionaux.

AEF info : Quel est le calendrier de mise en Å“uvre de cette réforme qui va aboutir à  l'instauration de 13 académies métropolitaines ?

Jean-Michel Blanquer : Nous allons procéder par étapes successives, en fonction de la maturité des projets et du dialogue avec les élus locaux. Il est important de mener cette réforme en accord avec les collectivités. Nous avons déjà  commencé par la Normandie (lire sur AEF info), ensuite deux ou trois régions vont suivre, et ainsi de suite.

Frédérique Vidal : Les recteurs de région académique, avec leurs collègues recteurs, doivent nous faire des propositions d'organisation d'ici à  janvier 2019. Nous y travaillerons ensuite toute l'année 2019, en articulation avec les projets de territoires portés par Jacques Mézard ministre de la Cohésion des territoires, pour une mise en Å“uvre des grandes régions académiques à  l'horizon début 2020.

L'organisation de chaque territoire, pour être efficace, n'a pas vocation à  être strictement identique : cela dépend de sa topographie et sa typologie. L'idée est de sortir d'un modèle unique et de répondre aux objectifs fixés au niveau national par une organisation qui se décline en fonction de la réalité des territoires. La réforme se construira en écoutant les territoires.

"Il n'y aura ni perdants, ni gagnants, mais une répartition des rà´les." Jean-Michel Blanquer

AEF info : Justement, certains acteurs (personnels des rectorats, élus de collectivité, etc.) s'inquiètent d'une possible disparition de leur rectorat. Que leur répondez-vous ? Jean-Michel Blanquer : Nous entendons ces remarques et nous partageons l'objectif des élus qui cherchent à  valoriser leur ville. Nous souhaitons que les territoires soient gagnants dans cette réforme. Certaines fonctions des rectorats pourront être positionnées dans des villes qui ne sont pas capitales régionales. Il pourra y avoir par exemple un rectorat d'académie dans une ville et la chancellerie des universités dans une autre. Il n'y aura ni perdants, ni gagnants, mais une répartition des rà´les permettant de donner une valeur ajoutée intellectuelle et administrative à  chaque ville. Car, dans chacune, il y aura des services qui auront compétence sur l'ensemble de la grande région.



AEF info : Avec un rectorat par région, comment garantir les services de proximité, comme le dialogue avec les établissements scolaires par exemple ?

Jean-Michel Blanquer : Les services de l'Éducation nationale pourront être présents sur l'ensemble des territoires. Nous allons également accentuer l'action départementale et infradépartementale pour encourager des formules de gestion du système scolaire au plus près du terrain. Car la première conséquence de la régionalisation doit être d'avoir une vision stratégique à  l'échelle de chaque grande région et des compétences renforcées à  l'échelle de chaque département pour prendre des décisions pragmatiques au quotidien ; c'est le cas par exemple des expérimentations en cours sur la GRH de proximité (lire sur AEF info).

Lancée d'abord dans une logique expérimentale, notamment en Normandie et dans l'académie de Toulouse, cette procédure, sous pilotage des recteurs et des Dasen, doit permettre d'humaniser la GRH. Menée à  l'échelle de plusieurs établissements, elle doit offrir par exemple une vision de la carrière des professeurs, en les recevant régulièrement. Elle permet une gestion de proximité en englobant plusieurs établissements, s'appuyant ainsi sur une masse critique.

AEF info : Quel sera le rà´le des Dasen dans cette nouvelle configuration territoriale ? Le principe d'un Dasen par département sera-t-il maintenu ?

Jean-Michel Blanquer : Les Dasen ont vocation à  avoir un rà´le accentué dans le pilotage des écoles et des établissements scolaires. à€ l'exemple de ce qui se passe dans certaines académies, un Dasen pourrait aussi avoir la compétence sur les écoles, les collèges et les lycées. D'autres modèles peuvent voir le jour. Par ailleurs, au niveau infradépartemental, la logique d'appui aux établissements doit être centrale et doit aller de pair avec une évolution des corps d'inspection : les inspections générales et les inspecteurs vont voir leur fonction se moderniser dans le sens de "l'école de la confiance". L'inspection est moins là  pour contrà´ler que pour accompagner des projets éducatifs avec une vision à  l'échelle de bassins de vie. J'ajoute que le fait de réduire le nombre d'académies va changer également le pilotage national en associant davantage les recteurs à  la conception des politiques.

"Il ne sera plus nécessaire de se déplacer systématiquement à  Paris : le recteur représente le ministre et connaà®t l'écosystème local."

Frédérique Vidal

AEF info : Quels sont les enjeux d'une telle réforme pour l'enseignement supérieur et la recherche ?

Frédérique Vidal : Du cà´té du MESRI, nous porterons une attention particulière à  l'articulation "enseignement supérieur - recherche - innovation" pour prendre en compte un écosystème complet sur chaque territoire. Cela implique de repenser la mission des chanceliers des universités par rapport à  ce que sont les universités. Cela doit leur permettre d'avoir une vision, y compris sur des territoires infra-régionaux, de la réalité et de la pertinence de l'offre de recherche et de formation, des manques éventuels, de l'offre d'apprentissage à  travers les campus des métiers. Tout cela se travaille d'autant mieux que l'on connaà®t bien la typologie des territoires et cela permettra de mettre en place un dialogue de gestion avec l'ensemble des partenaires : l'État et les établissements, mais aussi les collectivités qui pourront être associées.

La périodicité à  laquelle on peut discuter des stratégies avec les établissements autonomes est très dépendante de la facilité qu'ils ont à  rejoindre Paris. Je parle souvent de signature des établissements : elle doit avoir un ancrage territorial fort. Et la relation des présidents d'université et chefs d'établissement avec les recteurs repose sur la discussion et le partage d'informations. Il ne sera plus nécessaire de se déplacer systématiquement à  Paris : le recteur représente le ministre et connaà®t l'écosystème local. Sa disponibilité est celle d'un interlocuteur présent au quotidien, qui ne se substitue pas aux directions centrales, mais qui vient renforcer la compréhension fine de la situation de chaque établissement. AEF info : Dans le cadre du nouveau dialogue de gestion que vous voulez engager avec les universités, quel sera le rà´le du recteur, sachant que la CPU n'est pas favorable à  ce qu'il ait un rà´le accru (lire sur AEF) ?

Frédérique Vidal : Il y a eu des interrogations et parfois des hésitations parmi les universités tant que l'objectif du dialogue de gestion n'avait pas été clairement défini. Aujourd'hui, il y a plus d'universités qui veulent l'expérimenter pour 2019 que de possibilités d'expérimentation. La principale crainte exprimée portait sur la régionalisation de l'enseignement supérieur : je veux être très claire, ce n'est évidemment pas envisageable, pas plus que de répartir le budget par académie. L'objectif, en cette première année, est d'avoir un dialogue approfondi autour d'une stratégie et d'échanger autour des moyens pour la mettre en Å“uvre. Ensuite, sur la base d'un bilan partagé, nous pourrons affiner et déployer ce dialogue de gestion, qui se déclinera à  partir du ministère mais avec des relais qui connaissent le territoire.

" Ce qui compte, c'est que le lien "enseignement supérieur - recherche - innovation" soit très fort." Frédérique Vidal

AEF info : Envisagez-vous de rattacher, dans cette logique d' "écosystème complet", les DRRT aux recteurs ?

Frédérique Vidal : Ce qui compte, c'est que le lien "enseignement supérieur - recherche - innovation" soit très fort. C'est de là  qu'il faut partir. Quant au positionnement du DRRT au sein de l'équipe du préfet en conseil au recteur ou au sein de l'équipe du recteur en conseil au préfet, cela peut faire partie de la réflexion. Mais encore une fois, l'essentiel, c'est qu'il y ait, au sein des territoires, un interlocuteur, cà´té État, capable d'appréhender l'ensemble des dimensions des établissements d'enseignement supérieur. Les silos actuels sont des freins et cela fait partie des choses sur lesquelles on va avancer.

AEF info : Allez-vous confier aux recteurs de région académique le pilotage du supérieur sans attendre la réforme, comme le préconise le rapport Weil ?

Frédérique Vidal : Ce n'est pas prévu car nous avons besoin d'identifier ce que j'appelle les bassins versants qui ne sont pas forcément délimités par les frontières administratives. Cela fait partie des choses sur lesquelles les recteurs devront nous faire des propositions : que cela ait du sens par rapport à  l'objectif à  atteindre. On ne doit pas s'interdire de penser parfois plus large que les frontières administratives, et notamment pour mettre les formations supérieures au plus près des jeunes.

AEF info : Cà´té enseignement scolaire, allez-vous instaurer une délégation de budget aux rectorats ?

Jean-Michel Blanquer : Dans le cadre d'expérimentations, les académies pourront tester beaucoup de choses, y compris une délégation de budget. Certaines ont déjà  des fonctionnements intéressants, comme à  Versailles. Ces initiatives peuvent inspirer d'autres académies pour voir comme appliquer un principe de subsidiarité dans la gestion de l'Éducation nationale.

On peut prendre dans chaque académie un exemple qui peut être utile pour les autres. Par exemple, dans certains endroits, il n'y a déjà  plus qu'un seul Dafpic et des mutualisations sont déjà  engagées. Cela tire tout le monde vers le haut car dans des académies voisines, l'une fonctionne mieux sur certains aspects et l'autre sur d'autres aspects. Ce que nous attendons, c'est une vraie modernisation des services : une façon de travailler différente qui associe une vision stratégique avec une vision de terrain. Une série de cercles vertueux vont s'enclencher.

AEF info : Comment traiter le cas particulier de l'àŽle-de-France ? Allez-vous appliquer le même calendrier ?

Frédérique Vidal : L'àŽle-de-France sera un cas particulier mais pourra aussi être une source d'inspiration pour d'autres régions : en àŽle-de-France, vous le savez, nous avons un vice-chancelier des universités auprès du recteur qui est l'interlocuteur des établissements à  l'échelle de la région académique. Nous pensons que c'est un bon modèle qui aurait du sens ailleurs qu'en àŽle-de-France. Là  aussi, c'est sur la base des propositions faites par le recteur de région que nous pourrons travailler : il y a évidemment des problématiques et une taille particulières. L'objectif est d'avoir une organisation à  la fois cohérente et efficace.

"Nous voulons poursuivre l'élargissement du vivier de recteurs." Jean-Michel Blanquer

AEF info : Quel est l'avenir pour les recteurs qui sont en poste actuellement ? Allez-vous revoir le profil des recteurs ?

Jean-Michel Blanquer : Nous ne posons pas le sujet sous cet angle surtout que tout cela se passe dans la durée. Concernant leur profil, il y a, depuis plusieurs années, une combinaison de compétences pour les recruter. Nous voulons poursuivre cet élargissement du vivier €“ le cas typique ce sont les inspecteurs généraux €“ même si le modèle principal reste celui des professeurs des universités avec une habilitation à  diriger des recherches.

La fonction de recteur doit incarner la fonction intellectuelle de l'État alors même que l'avenir des territoires est intimement lié aux richesses immatérielles, aux ressources humaines et donc à  l'éducation. Un recteur ou une rectrice sera toujours une personne ayant eu une carrière à  la fois intellectuelle et pratique : intellectuelle pour développer une vision stratégique et avoir la légitimité dans sa relation avec les acteurs de l'éducation ; pratique parce qu'il faut une expérience managériale, concrète. C'est l'une des plus belles fonctions de l'État car les recteurs travaillent sur des enjeux fondamentaux. Il faut des profils de très haut niveau et divers pour assurer une complémentarité dans le haut encadrement de l'Éducation nationale.

Frédérique Vidal : La fonction de recteur exige une multitude de compétences. C'est effectivement l'une des plus belles fonctions en termes d'impact sur les politiques publiques. Il faut une connaissance des différents mondes ce qui implique d'avoir déjà  une carrière riche permettant de se poser des questions pour appréhender l'ensemble de la fonction : passer de la maternelle à  l'enseignement supérieur, en connaissant aussi la recherche et l'innovation, nécessite forcément une ouverture d'esprit, de la créativité, une grande capacité de dialogue et de management, une reconnaissance par les pairs €“ un élément essentiel pour l'enseignement supérieur €“, une connaissance fine de ce qu'est l'autonomie des universités. Plus on aura de diversité dans les profils, plus on sera capable de fonctionner efficacement.

AEF info : L'ensemble de ces transformations va nécessiter une montée en compétences forte des personnels des rectorats, notamment pour le haut encadrement. Comment allez-vous procéder ?

Jean-Michel Blanquer : Nous avons comme préoccupation la montée en compétences de toute l'Éducation nationale. C'est le sens de la future réforme de la formation initiale et continue des enseignants, de l'évolution de la formation des cadres avec la transformation de l'ESENESR en Institut des hautes études de l'éducation (lire sur AEF info) en alliant systématiquement l'excellence scientifique et le sens pratique, l'expérience de terrain. Cela va de pair avec un meilleur repérage des potentiels et une préparation des futurs recteurs à  leur fonction. Nous avons d'ailleurs commencé cela avec les recteurs récemment nommés.

AEF info : Quel sera l'impact de la réforme sur les Espé et les Crous ? Devront-ils s'aligner sur le territoire des nouvelles académies ?

Frédérique Vidal : Ce sont des sujets très différents. L'objectif, aujourd'hui, c'est de travailler autour de l'organisation territoriale de l'État. C'est un chantier majeur, qui n'a pas de relation directe avec la formation des enseignants ou les Å“uvres universitaires.

jeudi 19 juillet 2018

Fusion ou rapprochement des académies de Caen et Rouen : la décision est décidément difficile à  prendre (article Actu.fr)

Publié le 19 Juil 18 à  11:21

Ce serait selon les syndicats le 4e report de la décision ! Fusion ou rapprochement des académies de Caen (Calvados) et Rouen (Seine-Maritime) : le verdict attendra septembre 2018.

Une décision qui n'en finit pas d'être reportée. Les syndicats s'attendaient à  savoir (enfin) si le ministre de l'Éducation allait trancher pour un rapprochement ou une fusion des académies de Caen (Calvados) et Rouen (Seine-Maritime), lundi 16 juillet 2018. Mais à  la fin du huis-clos entre le ministre et les recteurs€¦ aucune résolution n'a encore été prise. Un bon point selon les syndicats.

Le sujets sur la table depuis novembre 2017

22 novembre 2017 : un recteur unique est nommé pour la Normandie. Un premier pas vers la fusion des académies de Caen et Rouen même si Denis Rolland, l'homme de la situation, pointe au lendemain de sa nomination : « Aucune fusion de services n'est prévue. On ne change rien, ni au niveau du personnel, ni au niveau du budget. La rentrée 2018, se fera comme celle de 2017. Je n'arrive pas pour réformer une académie. Les deux fonctionnent bien. »

Depuis, les réunions s'enchaà®nent et les mobilisations des personnels des deux académies contre la fusion également. Pétition, référendum, manifestations : le rectorat à  chaque sollicitation sur le sujet par Normandie-Actu ne répond pas.

La pétition relancée

Lundi 16 juillet, les personnels mobilisés dans les deux académies, s'attendaient à  avoir enfin du nouveau.

Le ministre de l'éducation nationale avait réuni à  Paris les recteurs ce lundi 16 juillet. Or, on nous avait dit que nous pouvions nous attendre à  une annonce avant les vacances d'été concernant la fusion des académies, indique François Ferrette, secrétaire académique SNASUB-FSU.

Selon ce dernier : « Des informations ont fuité et il semblerait qu'une nouvelle fois la décision serait reportée. On nous a indiqué que ce serait plus pour fin aoà»t, début septembre. »

Une mauvaise nouvelle pour les syndicats ?

"Absolument pas, selon nous cela montre bien que passer de 26 académies à  13, ce n'est pas si simple. Ce sont les académies rurales comme celle de Caen, les plus fragiles en matière de service public et d'attractivité économique, qui se sont engagées le plus précocement dans la lutte pour leur maintien. Enfin, la mobilisation d'élus locaux a pu aussi faire hésiter les hautes sphères de l'Etat."

Et François Ferrette d'annoncer : « Nous allons donc poursuivre la mobilisation. Notre pétition qui a recueilli 715 signatures va être relancée. »

Source : Actu.fr

mercredi 18 juillet 2018

Report de décision du ministre sur les fusions d'académies !

Le ministère de l'éducation nationale est bien un ministère silencieux... Alors que nous savions que les recteurs étaient conviés à  une réunion à  Paris par le ministre le 16 juillet et qu'une annonce pour les fusions des académies devait être faite avant les vacances, rien n'aurait été décidé ni annoncé. Nous entrons donc dans un nouveau temps de réflexion qui s'ouvre jusqu'à  la rentrée, si on en croit l'article ci-dessous paru le 17 juillet.

Cet énième report est bien la preuve que le dossier n'est pas si simple que cela, que ceux qui se figurent qu'il s'agit d'une "simple" mesure administrative se trompent lourdement. Raison de plus pour continuer à  signer la pétition qui a reçu à  ce jour 715 signatures pour le maintien des académies de Caen et de Rouen. On continue la campagne de signatures, signez ici

Voici l'article du Courrier Picard du 17 juillet :

Une décision sur le devenir du rectorat d'Amiens était attendue avant les congés d'été. Le dossier en reste au statut quo. Du moins pour l'instant.

Les académies de Lille et d'Amiens vont-elles être fusionnées ? Sauf surprise maintenant, la décision du gouvernement sur ce dossier très sensible devrait être repoussée, vraisemblablement à  la rentrée voire au-delà . La communauté éducative s'attendait pourtant à  une annonce avant. Mi-mai, la rectrice Béatrice Cormier elle-même nous avait indiqué que « les deux ministres (de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur) se prononceront début juin ». Las.

Le syndicat FSU tablait à  son tour sur une possible communication du ministre Jean-Michel Blanquer ce lundi 16 juillet, à  l'issue d'une réunion de ses recteurs. Contact pris avec l'administration académique, aucune information n'est officiellement ressortie non plus de ce rendez-vous pourtant coché à  l'agenda. Ce qui ne signifie pas forcément que le sujet serait abandonné. Au contraire.

Brigitte Fouré : « Il restera un rectorat, mais€¦ »

Interrogée par France 3, Brigitte Fouré, maire d'Amiens, a confié à  l'issue d'un rendez-vous à  l'Élysée le 13 juillet dernier « qu'il restera un rectorat à  Amiens (€¦) mais qui n'exercerait plus forcément toutes les compétences comme aujourd'hui ». L'hypothèse d'une répartition de services entiers entre Lille et Amiens tiendrait alors la corde. « Les décisions seront prises d'ici la fin de l'année », pense-t-elle savoir encore.

De quoi mettre encore les nerfs à  rude épreuve des défenseurs du rectorat à  Amiens au devenir menacé depuis un moment désormais. En janvier 2015 déjà , le recteur de l'académie de Lille d'alors avait évoqué l'idée d'une fusion des académies de Lille et Amiens, en la qualifiant de « non exclue », alors que le gouvernement travaillait sur la nouvelle carte des régions. Mais à  l'époque déjà , Jean-Jacques Pollet avait argué d'une nécessaire « prudence » sur le dossier.

G.R

mercredi 4 juillet 2018

La lutte contre la fusion des académies

COMPTE RENDU DE L'AUDIENCE DU 2 JUILLET 2018 : « la densification des locaux de la cité administrative »

Présents : Mme Forêt-Simon (SG de la DSDEN 61), Mme Sonet (chef de division de la DAGFI), M. Ferrette (co-secrétaire académique du SNASUB-FSU).



Le SNASUB-FSU avait participé à  la réunion du Comité hygiène et Sécurité de la cité administrative le 18 juin au cours de laquelle il a été annoncé le lancement d'une réflexion sur la densification des locaux de la cité administrative. Le bà¢timent E serait vidé de ses actuels occupants et le commissariat de police pourrait les investir dans quelques années. En d'autres termes, il s'agit de se conformer à  la norme nationale des 12 m² par poste de travail. Ces 12 m² intègrent les salles de réunions, la salle du courrier ou encore le local de la photocopieuse et massicot.

Mme Forêt confirme que les projets de réorganisations de la cité administrative sont en cours et qu'il y a un dossier de demande de crédits pour l'isolement thermique qui est conditionné à  la réduction de la surface occupée par poste de
travail.

A l'heure actuelle, la DSDEN serait composée de 72 postes de travail et que nous serions à  13,90 m² par poste. Il y aurait donc 1.90 mètre x 72 postes = 136.80m² à  rendre à  la préfecture.

A la rentrée, la préfecture réunira de nouveau les syndicats dans le cadre du CHS CT pour présenter un projet de réorganisation générale pour l'ensemble de la cité.

lundi 25 juin 2018

Académies de Rouen et de Caen : la fusion contestée

article paru dans Paris-Normandie

Marc BRAUN | Publié 24/06/2018 17:11 | Mise à  jour 24/06/2018 22:28

Éducation. Sans nouvelle du ministre de l'Éducation nationale et de la ministre de l'enseignement supérieur, le syndicat FSU rappelle son opposition à  la fusion des académies des Caen et de Rouen.

Pour la FSU, la fusion des académies de Rouen et de Caen est une erreur.

«à€ cette date, les deux ministères n'ont fait aucune annonce concernant les projets de réorganisation territoriale », dénonce François Ferrette pour la FSU Normandie. à€ l'origine, une annonce devait être faite début juin, puis mi juin. Et là , toujours rien ! »

Du coup, le syndicat active de plus belle sa pétition contre la fusion des académies normandes, même si aucun mouvement ou grève n'est envisagé avant la rentrée de septembre. Zones désertifiées ?

En ce qui concerne les académies de Caen et Rouen, la fusion est préconisée dès 2020. « Le rà´le du Ministère se limiterait à  la ventilation des moyens aux académies des grandes régions. Le Recteur unique aurait toutes les compétences : gestion des personnels, budgets, carte scolaire, carte des formations... Il aurait par ailleurs une grande latitude dans la définition de la politique éducative régionale, dénonce François Ferrette. Les conséquences en termes de fermetures d'écoles, de collèges, de lycées et lycées professionnels pourraient être dramatiques ».

Le rapport préconise également de réexaminer la carte des circonscriptions du 1er degré, d'expérimenter de nouvelles formes d'organisation territoriale et d'aborder la question du statut des écoles et de leurs directions. « La logique, celle de l'autonomie des établissements ou de regroupement d'établissements, signe la fin des principes d'indépendance et d'égalité de moyens et d'accès pour les usagers à  l'éducation ou l'enseignement sur le territoire, considère la FSU. Dans l'enseignement supérieur et la recherche, la région Normandie, soutenue par les représentants de l'État (recteur et préfète), exerce un chantage aux moyens financiers sur les présidents des 3 universités normandes, renchérit le syndicaliste. Dans le cadre de leur « autonomie », elles ne sont pas obligées de céder à  cette pression, sauf que face au désengagement de l'État qui exerce la tutelle sur les universités, elles se retrouvent privées, de fait, de la possibilité de choisir librement leur mode d'organisation ».

« Doute, hésitation, régression »... La FSU n'a pas de mots assez dur contre le projet de fusion, craint « un assèchement du service public... Des endroits vont devenir des zones désertifiées, on va fermer des écoles, des collèges. Ce phénomène vise à  la concentration sur les grands pà´les urbains des services administratifs, pas seulement liés à  l'Éducation ».

Marc BRAUN

Paris Normandie du 25 juin 2018

dimanche 24 juin 2018

Etat de la mobilisation au 22 juin 2018


samedi 16 juin 2018

Une mobilisation en continue contre les fusions d'académies


jeudi 14 juin 2018

CHSCT MEN

Le CHSCT ministériel se réunira le 28 juin et un des points portera sur :

Rapport relatif à  la réorganisation territoriale des services déconcentrés du MENESR et annonces ministérielles : quelles évaluations des effets sur les conditions de travail des mutualisations de services antérieures ainsi que du rapprochement des académies de Rouen et Caen ?

lundi 11 juin 2018

La FSU et le SNASUB-FSU mobilise 120 personnes à  Amiens le 11 juin contre les fusions d'académies

Le hall central était plein à  craquer avec environ 120 collègues qui ont attendu l'arrivée de Madame la Rectrice qui devait venir présider le Comité Technique Académique.

Philippe Lalouette (FSU) a lu une déclaration à  Madame la Rectrice indiquant notamment les raisons pour lesquelles le CTA ne pourrait se tenir faute de quorum.


vendredi 8 juin 2018

Campagne contre la fusion éventuelle des académies


mercredi 6 juin 2018

Les ex-recteurs Martine Daoust et Patrick Hetzel vent debout contre la disparition des rectorats de Limoges et Poitiers

Les anciens recteurs Martine Daoust et Patrick Hetzel s'indignent, dans une tribune publiée par l'Opinion le 4 juin 2018, de la probable suppression des rectorats de Limoges et de Poitiers, esquissée par un récent rapport de l'IGA. Ils y voient le signe d'une "vassalisation des territoires ruraux" et une logique "d'hyper-centralité", qui vont créer des "déserts éducatifs" sans améliorer "la gestion des deniers publics". "En éloignant les décideurs €” ici les recteurs €” du terrain, on contribue à  renforcer l'impuissance de l'État", écrivent-ils.

Pour les deux auteurs de cette tribune, dès la constitution de la commission chargée de proposer une nouvelle organisation des académies, l'issue en était prévisible car la réflexion a été confiée à  "des spécialistes des politiques éducatives habitués des systèmes centralisés". Cette mission avait été confiée à  François Weil (conseiller d'État et ex-recteur de Paris), Olivier Dugrip (recteur de la région académique Nouvelle-Aquitaine, recteur de l'académie de Bordeaux), et à  deux inspecteurs généraux, Marie-Pierre Luigi et Alain Perritaz.

vers une "hyper-centralité"

"Il n'est pas surprenant" alors que la conclusion du rapport de l'IGAENR sur la Réorganisation territoriale des services déconcentrés du MEN et du MESRI (mars 201 penche vers "l'hyper-centralité" et la disparition des rectorats de Limoges et de Poitiers "au seul profit de celui de Bordeaux", ironisent Martine Daoust (professeur des universités) et Patrick Hetzel (député LR du Bas-Rhin et ancien Dgesip), qui ont, l'un comme l'autre, dirigé l'académie de Limoges. La première de 2008 à  2010, avant d'être nommée à  la tête du rectorat de Poitiers pour deux ans, le second entre 2005 et 2006.

"Des locaux quasi-neufs à  Poitiers : quel gà¢chis !"

Les locaux du rectorat de Poitiers ont été récemment amplement rénovés par l'État. "Même s'ils restent dédiés à  l'institution, quel gà¢chis, y compris symbolique !", se lamentent les auteurs de la tribune. Pointant également la restructuration des services administratifs lors des rapprochements des rectorats et des DSDEN qui a déjà  "largement contribué à  une optimisation du travail et des services" il y a 10 ans.

Pour ces deux anciens recteurs, pour "la bonne gestion des deniers publics", "argument avancé par le ministre", "il faut tout faire pour rapprocher les lieux de décision du terrain et de l'action" plutà´t que de les éloigner, en recentralisant tous les pà´les dans les métropoles, selon un modèle "féodal".

éviter un "désert éducatif"

Ils rappellent que le général de Gaulle et le maire de Limoges avaient souhaité créer une académie (et une université) à  Limoges "pour éviter que ne se développe un grand désert éducatif dans l'hypercentre de la France".

La nouvelle carte des régions ne doit pas être le prétexte à  vider villes moyennes et campagnes de centres décisionnaires, jugent Martine Daoust et Patrick Hetzel, car "en matière scolaire, le déterminisme territorial, bien souvent accompagné d'un déterminisme social, pénalise le parcours des élèves".

une "autonomie mise sous tutelle"

"En quoi réside l'équité territoriale annoncée à  grand renfort de communication (par le président de la République et son ministre) quand les interlocuteurs s'éloignent ?", demandent-ils, rappelant que les deux académies concernées (Limoges et Poitiers) sont "essentiellement rurales, avec des établissements à  petits effectifs, des écoles aux lycées."

"Comment vanter les mérites d'une école de la confiance a priori quand l'autonomie territoriale est mise sous la tutelle d'un cacique aussi distant des spécificités locales ?", questionnent encore Martine Daoust et Patrick Hetzel, proposant un schéma inverse. Comme l'expérimentation de nouvelles formes de décentralisation et de déconcentration "pour que les concitoyens reprennent confiance dans l'action de l'État" et un grand plan de formation des cadres de l'Éducation nationale "dans un autre modèle que celui de l'entre-soi actuel".

mardi 5 juin 2018

Budget 2017 de l'académie de Caen

Un groupe de travail a eu lieu jeudi 31 mai au cours duquel le budget académique nous a été présenté.

Le premier point à  retenir est le solde de l'année pour deux BOP :

BOP 141 (enseignement secondaire, masse salariale et emplois) : + 3,4 millions d'euros

BOP 214 (DSDEN et rectorat, masse salariale et emplois) : + 1,2 millions d'euros

Il restait donc des moyens pour financer telles ou telles demandes relatives à  ces BOP.

Il existe chaque année un fonds de réserve dont le pourcentage diffère d'une année à  l'autre. En 2018, le fonds de réserve est de 8% des montants par BOP.

Le budget alloué aux moyens (masse salariale et emplois) pour l'académie de Caen est de 1,333 milliards d'euros.

En 2017, le budget alloué au "fonctionnement/investissement/subvention" représentait 75,6 millions d'euros.

Télécharger le diaporama diffusé le 31 mai 2018

Plateforme gestion des moyens second degré : le document enfin accessible !

Le SNASUB-FSU a pu se procurer le document de 11 pages relatif à  la plateforme de gestion des moyens second degré qui avait été demandé par le recteur de Caen en 2017.

Lire le document sur la plateforme des moyens second degré

vendredi 1 juin 2018

Documents issus du CHS CT de l'académie de Rouen : DAFPIC et service de contrà´le de l'enseignement supérieur (SIESR)

Retour sur la constitution du service interacademique de l'enseignement superieur et de la recherche
Document très intéressant sur les difficultés à  mettre en place un service interacadémique avec des méthodes et pratiques différentes. Sans parler des personnels qui doivent s'adapter à  ces difficultés.

note DIAFPIC

DIAFPIC Organigramme 261017
Organigramme qui sera un vieux souvenir dès septembre 2018 !

mercredi 30 mai 2018

Rassemblement devant le retorat - jeudi 31 mai 2018 - 15h25


samedi 26 mai 2018

Fusion des académies : ça bouge dans les rectorats !

- Limoges : rassemblement depuis le 22 mai devant le rectorat puis tous les mardis et jeudi. Pétition académique intersyndicale contre la fusion avec Poitiers et Bordeaux, y compris UNSA.


- Nice : AG des personnels le 24 mai avec 130 participants. Référendum dans le services du 28 mai au 1er juin


- Amiens : AG des personnels le 4 juin

DAFPIC et rapprochement des académies : les directeurs-adjoints limogés !

Seulement quelques jours après la parution du rapport de l'inspection générale approuvant la fusion des académies, Le chef de service de la DAFPIC annonçait aux personnels le départ des adjoints du chef de service, M. Voillequin et Mme Beurton. Notons que ce départ n'a pas été présenté aux membres du CTSA qui siégeaient le 23 mai alors que le SNASUB-FSU avait demandé à  avoir communication des modifications d'organisation en cours... "Moins on communique et mieux on se porte" doit être la devise des autorités académiques ! En tout cas, le SNASUB-FSU observe avec attention les évolutions de cette DAFPIC qui est installée depuis assez peu, alors que le fonctionnement interroge encore les personnels en place et que ces deux évictions annoncées augurent mal d'une politique pour les rassurer. On voudrait déstabiliser les personnels qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

MESSAGE ENVOYE LE 15 MAI PAR EMMANUEL DIDIER, CHEF DE LA DAFPIC

Mesdames et Messieurs les personnels de la DIAFPIC Site de Caen et de Rouen,

Le Recteur Rolland, souhaite à  présent passer à  une nouvelle phase concernant le rapprochement de nos deux académies.

A ce titre, une nouvelle organisation de la direction de la DIAFPIC verra le jour à  la rentrée scolaire 2018, avec un équipe renouvelée.

Je vous informe que M. le Recteur a décidé de ne pas reconduire Mme Beurton et M. Voillequin dans leur fonction d'Adjoint et de Directeur de GIP, à  la rentrée scolaire prochaine.

Le Recteur tient à  remercier Mme Beurton et M. Voillequin pour leur investissement dans la mise en place de la DIAFPIC unique et pour avoir porté cette évolution.

Les fonctions d'Adjoint au DAFPIC vont être totalement revisitées et 3 nouvelles personnes seront nommées pour me seconder dans mes missions.

Je ne manquerai pas de vous tenir informer des changements dans les semaines à  venir.

Cordialement,

Emmanuel DIDIER
DAFPIC de la région académique de Normandie

vendredi 25 mai 2018

Communiqué FSU Les Lilas le 16 mai 2018

Rapport sur la fusion des académies

Dans un rapport publié le 13 mai, l'Inspection générale de l'éducation nationale fait un bilan de la mise en Å“uvre des régions académiques créées en 2015, dont elle tire la conclusion qu'il est nécessaire d'aller plus loin. Ce rapport préconise d'arriver à  l'horizon 2021 à  13 académies métropolitaines dont la carte se superposerait à  celle des 13 nouvelles régions, chaque région académique devant élaborer un projet académique de fusion.

Les précautions des rapporteurs ne masquent pas que l'un des objectifs à  terme est de modifier le périmètre de gestion des personnels, en commençant par des "petites régions" comme la Normandie ou les Hauts de France.

Le rà´le de l'administration centrale serait recentré sur le pilotage et la conception et « les recteurs devraient voir renforcer leurs compétences en matière de gestion de personnels avec la déconcentration au niveau académique de tous les actes de gestion ». La question du mouvement des personnels du second degré et de leur recrutement est clairement identifiée.

Le rapport préconise également de réexaminer la carte des circonscriptions du 1er degré, d'expérimenter de nouvelles formes d'organisation territoriale et d'aborder la question du statut des écoles et de leurs directions. Ce ne sera pas sans conséquence sur la gestion des personnels du premier degré qui perdrait l'expertise de proximité. Le ministère doit annoncer ses arbitrages pour le début du mois de juin.

La FSU intervient pour défendre le modèle académique, contre les fusions envisagées dont elle interroge le sens et la pertinence.
En effet, outre les mutualisations de service et de moyens, et les économies d'échelle ainsi recherchées, cette réorganisation territoriale s'inscrit dans la perspective de donner toujours plus de compétences aux régions pour les inscrire dans le schéma européen. Les inégalités territoriales, l'accompagnement des personnels, les conditions de réussites des élèves sont absentes du rapport. En quoi des académies plus grandes, pouvant atteindre 2 millions d'élèves permettront au système éducatif de mieux remplir son rà´le ?

La FSU défend que les politiques publiques en matière d'éducation doivent être définies nationalement et les cadres de gestion des personnels rester pilotés concrètement par le ministère.

Pour la FSU, la régionalisation de l'éducation, à  laquelle la rapport conduit, ne peut mener qu'à  davantage d'inégalités dans l'accès des jeunes aux qualifications.

mardi 22 mai 2018

Conseillère de recteur, Csaio de l'académie de Rouen, en charge de la région académique Normandie

NOR : MENH1800124A
arrêté du 20-4-2018
MEN - DGRH E1-2

Par arrêté du ministre de l'Éducation nationale en date du 20 avril 2018, Anne de Rozario, inspectrice de l'éducation nationale de classe normale, est placée en détachement dans l'emploi de conseiller de recteur, chef de services académiques d'information et d'orientation (Csaio) de l'académie de Rouen, en charge de la région académique Normandie (groupe II) pour une première période de quatre ans du 7 mai 2018 au 6 mai 2022.

dimanche 13 mai 2018

Le rapport de l'Inspection générale sur les fusions d'académies : une agression contre les services administratifs

Le rapport de l'Inspection générale de mars 2018 est une véritable agression contre les services administratifs, qui manie l'art de la langue de bois et marche sur des Å“ufs sur le retrait des services de l'Etat auprès des usagers. S'il rappelle régulièrement la nécessité de maintenir un service public de proximité, cela ne prouve qu'une chose : que cet argument avancé par les syndicats opposés aux fusions pèse dans la discussion. Mais que peut valoir des propos rassurants quand l'objectif du gouvernement est de supprimer 120 000 fonctionnaires d'ici 2022 ? Quand l'on apprend que les CIO fermeraient ? Que des lignes SNCF fermeraient et seraient, au mieux, remplacés par des bus ?



Avec des fusions d'académies, les économies d'échelle seront inéluctables, et la marginalisation de certaines zones, rurales ou non, s'accentuera. Nous irions tout droit vers une concentration des services sur quelques points du territoire et une diminution d'activités dans les départements sur fond de dématérialisation à  100% des procédures administratives. Le SNASUB-FSU fera une analyse encore plus fouillée à  l'issue de son congrès national qui se tient du 14 au 18 mai. Voici des extraits du rapport dont le SNASUB-FSU a eu communication.

SUPPRIMER 14 ACADEMIES

« €¦la mission a acquis la conviction que l'organisation des services déconcentrés du ministère de l'éducation nationale et du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation doit être harmonisée avec celle qui découle des lois de 2015 pour l'ensemble des autres administrations. »

«€¦ chaque région académique devra construire, sous l'autorité unique du recteur de région académique, un projet de fusion dont les échéances et les modes d'organisation pourront varier selon les cas, sans jamais remettre en cause l'objectif de fusion effective au plus tard pour la rentrée scolaire et universitaire 2021. »

Note du SNASUB-FSU : il y a actuellement 30 académies. L'objectif est de créer 9 académies en métropole, 4 n'étant pas concernées car leurs contours épousent les nouvelles Régions (Rennes, Orléans-Tours, Corse, Nantes). Au total, cela ferait 13 académies en métropole et 4 en outre-mer.

LA POSITION DES PERSONNELS DE NORMANDIE EST NIEE
« Aujourd'hui, même si certaines postures peuvent être inchangées, la mission constate que, surtout depuis la parution du décret du 2 novembre 2017 qui charge le recteur de la région académique de Normandie, recteur de l'académie de Caen d'administrer l'académie de Rouen, la grande majorité des acteurs de ces régions académiques ont admis l'idée que les académies auxquelles ils appartiennent sont appelées à  fusionner à  brève échéance. Les préoccupations des personnels se situent davantage maintenant sur les conditions et les conséquences de cette fusion que sur son principe. »

Note du SNASUB-FSU : o๠les rapporteurs ont-ils bien pu dénicher cette information ? Le rapport tend à  faire la démonstration de l'inéluctabilité du processus de fusion. L'intersyndicale de Caen avait au contraire démontré lors du référendum organisé dans les services que la presque unanimité des personnels est opposée à  la fusion. Rappelons que 80% des syndicats y sont opposés.

SERVICES DES RECTORATS
« Il ne s'agit, ni plus ni moins, que de reproduire à  l'échelon régional l'organisation académique actuelle sur la base d'un réaménagement des services académiques dans leurs sites respectifs confirmés. »

« reconfigurer la chaà®ne du pilotage académique, de recomposer les plateformes de gestion,€¦ »

«€¦ les projets de réorganisation devront différencier les modes d'organisation des services qui ne nécessitent pas de proximité particulière (statistiques et programmation, examens et concours, gestion de masse€¦) de ceux qui doivent maintenir les interfaces et dialogues avec les écoles, les établissements, les personnels et les usagers. »

Note du SNASUB-FSU : Ces phrases sont lourdes de dangers pour les services comme les DAJ, DAF, DEC, DSI, DPPM€¦ au rectorat mais aussi en DSDEN : SPM, SAMD, SIB... Quels choix seront retenus : bi-sites ? Alors, un seul chef de service éloigné d'un des deux sites, flanqué éventuellement d'un adjoint dans l'autre site ? Quel intérêt ? Un mono-site dans une nouvelle académie ? Alors fermeture de l'autre site.

DSDEN
« €¦Le redécoupage des périmètres académiques remet en question les organisations départementales et infra-départementales, qui devront répondre à  la nécessité de construire une chaà®ne de pilotage et de conseil continue, solidaire et réactive, autour du recteur de la nouvelle académie. »

« €¦la mission recommande, partout o๠les recteurs des nouvelles académies le proposeront et, dans un premier temps, sous forme d'expérimentation, de nommer le même inspecteur d'académie directeur académique des services de l'éducation nationale de deux départements€¦ »

Note du SNASUB-FSU : Les DASEN ont depuis 2012 des attributions académiques et non plus départementales. Par ailleurs, l'effacement du caractère départemental est envisagé avec la disparition des Départements là  o๠existent des Métropoles. Tous ces éléments contribuent à  affaiblir l'échelon départemental. La dilution-disparition est évoquée par la nomination d'un DASEN pour deux départements. La Cour des Comptes a pointé qu'entre 2011 et 2015 il y a eu une baisse de 2% des effectifs des DSDEN et une hausse de 2% dans les rectorats. Cette pente ne pourra que s'accentuer si l'on suit les préconisations du rapport.

IEN
«€¦la carte des circonscriptions du premier degré devra faire l'objet d'un réexamen généralisé. »

Note du SNASUB-FSU : les collègues en IEN risquent de se retrouver confrontés à  un redécoupage là  o๠cela n'a pas encore été fait dans l'académie.

CROUS
« La réflexion devra également porter sur les centres régionaux des Å“uvres universitaires et scolaires (CROUS) qui, dans le cadre du CNOUS, ont déjà  entamé des opérations de fusion dans les régions académiques de Bourgogne-Franche-Comté et Normandie. Ces opérations devront être menées à  bien et poursuivies au fur et à  mesure de la mise en place des nouvelles académies. »

Note du SNASUB-FSU : extension à  l'échelon national de la fusion des CROUS de Caen et de Rouen.

ESPE
« €¦la réflexion devra aussi concerner le réseau des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPé) qui pourrait évoluer pour s'aligner sur le territoire des nouvelles académies. »

Note du SNASUB-FSU : le rapport est plus timoré quant à  une fusion des ESPE qui est tout de même envisagé.

TOUS EN GREVE LE 22 MAI POUR DIRE NON AUX CONCLUSIONS DU RAPPORT !

Télécharger le rapport complet n°2018-029 de l'IGAENR

vendredi 27 avril 2018

RAPPROCHEMENTS CAEN - ROUEN : compte rendu de la réunion à  Vimoutiers 24.04.18

Le rà´le d'Eurogroup

Le Recteur redit que la fusion est une possibilité mais ce n'est pas forcément l'avenir. La société Eurogroup avait produit un document et l'erreur a été de mettre le logo du ministère de l'éducation nationale sur un document de travail interne à  l'académie. Aujourd'hui il n'y a plus de mission d'accompagnement des académies par Eurogroup.

L'ESPE de Rouen en attente d'un Directeur

Suite a une intervention de la FSU, le Recteur indique : il n'y a aucun problème de certification des étudiants de l'ESPE bien que le directeur élu en octobre 2017 n'ait pas été validé par le ministère. Il n'y aura pas de fusion des ESPE de Caen et Rouen. Pourtant, les étudiants et les enseignants restent inquiets : http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/education/exasperation-a-l-ecole-des-enseignants-a-rouen-sans-directeur-depuis-six-mois-PP12846485

Rapport sur la plateforme de gestion des moyens second degré de Caen

Le recteur répond qu'il n'y a pas de rapport et qu'il n'a reçu qu'un appel téléphonique de la personne en charge de l'étude. En conséquence de quoi, il n'est pas possible de donner satisfaction à  la demande d'obtention d'un rapport inexistant. Après avoir reformulé la demande sous la formulation de la note de synthèse, et non plus d'un rapport, la secrétaire générale du rectorat de Caen répond que le document ne sera pas communiqué.

Services administratifs

Deux séminaires ont eu lieu avec Eurogroup. Le premier était le 18 janvier au cours duquel le fameux document du cabinet de conseils a été diffusé. Le 28 mars, un second séminaire constituait un bilan d'étape et clà´turait l'action d'Eurogroup. Des propositions ont été faites, sans que des décisions soient prises. En juin-juillet 2018, le bilan comparatif sera terminé. Il est prévu à  l'automne une présentation des propositions aux syndicats.

Le recteur indique qu'un rapport a été remis au ministre sur la gestion des région académiques lundi 16 avril 2018. Ce rapport n'est pas public et il indique qu'il n'en connait pas le contenu. Nous avons protesté sur le caractère confidentiel de ce rapport, ce qui nous parait illégal. Il n'a jamais été question d'expérimentation d'un recteur sur deux académies tout au long de la réunion. Le sujet semble derrière nous...

Concernant la DAFPIC, le recteur se dit favorable à  ce qu'une harmonisation indemnitaire ait lieu entre les deux sites Caen et Rouen dans un sens favorable aux personnels.

Les nouveautés
Structures mises en place pour les deux académies :
- Un Conseil pédagogique normand a été mis en place en février, sous l'autorité de Mme Boucker.
- Un groupe innovation : animé par Yannick Soubien
- Un Conseiller Technique ASH de l'académie de Rouen, nommé, va coordonner l'action pour les deux académies mais un adjoint est prévu pour Caen.
- Une équipe de laà¯cité et du fait religieux est en place : coordonnateur Franck Lelièvre IA-IPR Philosophie (Rouen) et Dominique Canterelle (Conseiller technique du recteur pour les établissements et la vie scolaire à  Rouen)
- DANE : Délégation Académique au Numérique Educatif : une répartition des tà¢ches entre le DANE de Caen et le DANE de Rouen. Actions en étroite collaboration.

SAIO
Le CSAIO de Caen reste dans ses fonctions et une CSIAO pour Rouen sera nommée à  partir du 7 mai 2018 et s'appelle Anne DE ROSARIO. Elle ne sera pas le supérieur hiérarchique du CSAIO de Caen mais est considérée par le recteur comme « chef de file » sur certains dossiers interacadémiques.

Télécharger le compte rendu