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Actualités

mardi 25 septembre 2018

Éducation nationale : grève le 12 novembre !

C'est avec consternation et incompréhension que les organisations syndicales FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT ont découvert les annonces budgétaires pour l'année 2019 enterrant de fait la priorité à  l'Éducation nationale.

Avec 2 650 postes d'enseignant-es et 400 de personnels administratifs supprimés, c'est une nouvelle dégradation des conditions d'études des élèves et de travail des personnels qui est programmée.

Cela n'est pas compatible avec l'ambition d'un enseignement de qualité et d'une plus grande égalité de réussite, ni d'une bonne administration du système éducatif. Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT dénoncent ces suppressions d'emplois dans un contexte d'augmentation démographique. La « priorité au primaire » ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens.



Elles demandent au gouvernement de renoncer à  ce projet.

Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT appellent les personnels de l'Éducation nationale à  une journée de grève le 12 novembre prochain.

Elles appellent toutes les organisations syndicales de l'Éducation nationale à  rejoindre cette action.

Les Lilas, 25 septembre 2018.

mercredi 19 septembre 2018

400 suppressions d'emplois en 2019

stage 6 novembre : mon métier, ma hiérarchie, mes collègues et moi€¦ Déconstruire le management pour reprendre la main

Fruit de la contre-révolution néolibérale venue de Grande-Bretagne, le New Management Public (NMP) impose aux services publics des méthodes de travail issues du secteur privé. Le rapport du Comité Action publique 2022 propose de systématiser ce genre de management qui devrait devenir l'unique norme. Mise en concurrence des salarié-es, autonomie et pouvoir accru laissés aux manageurs, injonctions paradoxales, évaluation permanente et pilotage par les résultats : voilà  les maux auxquels nous sommes confronté-es depuis une quinzaine d'années.

Il dégrade nos conditions de travail et crée de la souffrance au travail. L'objectif de ce stage est de mieux comprendre les mécanismes globaux du NMP et ses différentes déclinaisons pour construire des réponses à  son développement passant par l'action syndicale, le paritarisme, les CHS, l'action juridique€¦

Retrouvons-nous pour nous informer et partager nos expériences
mardi 6 novembre de 9h à  17h

au lycée Porte Océane, 44 rue Émile Zola au Havre

Comment s'inscrire ?

En prévenant la FSU (normandie@fsu.fr) avant le 6 octobre 2018 en précisant si vous mangerez avec nous ou pas le midi. Cette inscription auprès de nous est nécessaire pour l'organisation de cette journée. Merci !

En adressant une demande de congé pour formation syndicale à  votre supérieur-e hiérarchique, selon les modèles ci-dessous, au moins un mois avant la date du stage, au plus tard, le 6 octobre :

Lettre de demande d'autorisation de stage à  adresser à  son supérieur hiérarchique

Retraites : analyse de la situation

Un 4 pages FSU sur les retraites traite plus spécifiquement de la question du devenir possible des droits (familiaux, conjugaux, prise en compte des années de chà´mage, etc) dans le cadre d'un nouveau système. Il est en ligne ICI

C'est la suite du 1° qui est toujours LA

mardi 18 septembre 2018

Pétition pour le respect de nos droits : PAS TOUCHE AUX CAP ET CHSCT !

Pétition pour le respect de nos droits : PAS TOUCHE AUX CAP ET CHSCT !

Le gouvernement a présenté aux organisations syndicales représentatives ni plus ni moins qu'un projet de « suppression du paritarisme » afin de faciliter une « déconcentration managériale » de la Fonction publique.

Il envisage une possible disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de travail) en les fusionnant avec les CT. La disparition des CHSCT ouvrirait la porte au non respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail.

Il a l'intention également de supprimer les compétences des représentants des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur :

les projets de mouvement des personnels,
l'établissement des listes d'aptitude et des tableaux d'avancement annuels nominatifs,
certaines sanctions disciplinaires...
Cela donnerait davantage de marge de manÅ“uvre aux chefs de service et d'établissement. Cette volonté gouvernementale de contourner les élus des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que les fonctionnaires participent, par l'intermédiaire de leurs représentants, à  leur gestion collective et à  l'organisation des services publics.

Ces orientations sont en rupture avec le travail réalisé actuellement par les représentant.e.s et les élu.e.s des personnels pour améliorer les conditions de travail, garantir l'égalité de traitement, proposer des améliorations et protéger les personnels de l'arbitraire de hiérarchies ou des erreurs de l'administration.

Nous refusons ces projets et demandons le respect et l'amélioration de nos droits.

Signer la pétition (voir bas de page)

lundi 17 septembre 2018

Budget 2019 : le ministre Blanquer supprime deux fois plus d'emplois administratifs qu'en 2018 !

DECLARATION DU SNASUB-FSU

La rentrée 2018 et ses 200 suppressions de postes est à  peine passée, dans des conditions dégradées pour nombres de services et d'équipes administratives dans les établissements, que le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonce déjà  aux personnels que la prochaine sera encore plus difficile.

En effet, à  l'antenne de France Inter, lundi 17 septembre 2018, le ministre a annoncé au moins 400 suppressions de postes administratifs (l'équivalent des effectifs d'un rectorat) pour la rentrée 2019 !

Quel mépris pour l'engagement quotidien des personnels ! Quelle ignorance de la situation des services de l'administration centrale, des rectorats, des DSDEN, des collèges et des lycées qui souffrent déjà  d'un manque cruel de personnels pour faire face, dans des conditions de travail décentes aux conséquences de politiques ministérielles fondées sur des effets d'annonce sans que leurs conséquences ne soient la préoccupation du ministre !



En annonçant une telle mesure de restriction budgétaire, le ministre éclaire la réalité de son arbitrage du mois de juillet d'aller vers des fusions d'académies, de technocratiser l'administration de l'éducation nationale au mépris des besoins des usagers et des enseignants et de la bonne organisation et gestion du système éducatif.

Les suppressions de cette rentrée et celles annoncées pour l'an prochain s'ajoutent en outre aux milliers déjà  subies entre 2004 et 2012 par les services académiques et les établissements scolaires que les 550 créations du dernier quinquennat n'auront en rien compensées compte-tenu de l'accroissement des charges de travail.



Le SNASUB-FSU continue sa bataille incessante et permanente pour l'emploi, pour exiger des créations de postes à  la hauteur des besoins, pour relever les enjeux de la requalification des emplois et de la promotion concomitante des personnels qui exercent pour une majorité d'entre elles/eux des fonctions relevant d'une catégorie supérieure à  la leur. Le SNASUB-FSU défend à  la fois le service public et la carrière des personnels, leur exigence à  la reconnaissance et à  travailler là  o๠ils l'ont choisi.



Le SNASUB-FSU agit pour que les personnels se mobilisent largement dans les semaines qui viennent, se réunissent et débattent des actions à  mener pour faire échec à  ces suppressions de postes, notamment à  l'occasion de la journée d'action interprofessionnelle du 9 octobre, et au-delà  à  toutes les occasions. Le SNASUB-FSU est force de proposition pour construire avec les personnels, partout et par tous les moyens adaptés, la mobilisation pour défendre l'emploi, les services, contre les fusions d'académies, pour la reconnaissance de l'engagement et de l'expertise professionnelle des personnels de l'administration de l'éducation nationale.

La position du SNASUB-FSU sur l'annonce de fusion des académies

Mobiliser pour défendre les académies et un service public organisé au bon niveau de proximité

La lettre de Blanquer aux recteurs pour fusionner les académies

Vous lirez ci-dessous la lettre envoyée par le Ministre Blanquer pour engager le processus de fusion des académies.

Cette lettre n'est pas une circulaire d'application et donc indisponible sur les sites officiels. Vous la trouverez donc en quasi-exclusivité sur ce site syndical.

La lettre du 19 juillet 2018 du ministre aux recteurs de régions académiques

Notre analyse :

En gras les citations de la lettre :

« €¦ ne faire remonter au niveau académique que les décisions qui le justifient en terme d'efficacité et de performance » : l'appréciation de ce qui doit relever de l'échelon départemental ou académique est du ressort des équipes autour des actuels recteurs. L'Inspection générale concluait dans un rapport en 2011 que, pour une même mission, des recteurs avaient opéré des choix différents de mutualisation ou non, de concentration au rectorat ou non.

« €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées » ; les fonctions de gestion ne sont pas par définition « mutualisables » et le projet est de concentrer des missions à  un seul point de l'académie. Au contraire, la gestion de proximité permet d'être plus réactif et à  l'écoute des besoins réels. La mutualisation entraine le risque d'avoir des services éloignés des réalités des personnels et des usagers, donc hors-sol. Par ailleurs, la mutualisation fragilise encore plus un site en cas de transfert d'une mission vers un autre organisme (ex. : l'allocation de retour à  l'emploi vers pà´le emploi en 2018).

« €¦ implanter les services sur les différents sites actuels, notamment à  travers une spécialisation fonctionnelle €¦ la spécialisation fonctionnelle des sites impliquera par conséquent un fort investissement sur la formation continue afin d'accompagner les mobilités fonctionnelles » : il s'agit de créer des services sur plusieurs sites d'une académie en spécialisant chaque site par missions. On ne voit pas l'intérêt de répartir autrement des services qui fonctionnent, sinon à  maintenir la paix sociale en maintenant l'emploi. Il y a même le risque de dysfonctionnements importants comme dans l'académie de Caen à  la DAFPIC. Les glissements de missions d'un site vers un autre imposent un changement de métiers, de perte de savoir-faire pour pas grand-chose au final.

« €¦ réfléchir au rà´le et aux missions de l'établissement scolaire au cÅ“ur des territoires. Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels » ; « €¦ un plus grand pouvoir de décision à  l'échelle infra-départementale » : d'apparence neutre, voire bienveillante, la GRH de proximité peut s'avérer à  terme être un recul en matière de droits collectifs (mutation sur la base de barème€¦) et l'ouverture du recrutement direct par le chef d'établissement. Un centre de services ? Déjà , les CIO pourraient intégrer les établissements scolaires et donc confirmer une rétractation de l'offre de service public sur un territoire !

mardi 11 septembre 2018

Compte rendu du SNASUB-FSU à  la rencontre entre le recteur et les organisations syndicales à  Brionne le 11 septembre 2018

Vous lirez ci-dessous la déclaration de la FSU à  laquelle appartient le SNASUB. L'essentiel tient dans le calendrier qui nous a été annoncé.

Calendrier
- septembre 2018 : dialogue entre le recteur et l'administration centrale pour établir une feuille de route pour fusionner les académies et qui sera finalisée en janvier 2019.
- 17 septembre : lancement d'une large consultation sous forme de questionnaire pour élaborer un projet éducatif normand.
- 18 septembre : les chefs de divisons des services académiques se réunissent pour discuter des pistes de rapprochement entre les académies de Caen et de Rouen et aller vers des propositions de gestion harmonisée. Les propositions seront ensuite discutées avec les organisations syndicales en comités techniques.
- 2è quinzaine de septembre : rencontre avec les personnels du rectorat et des DSDEN.
- octobre/décembre : élaboration entre le ministère et le recteur de la feuille de route de fusion
- 1er semestre 2019 : discussion sur les projets avec les syndicats.
- janvier 2020 : les académies sont refondues mais les services académiques pourront se réorganiser jusqu'en 2022.

Un projet éducatif normand ?
Le recteur souhaite associer tous les personnels à  un nouveau projet éducatif en Normandie. Il ne parle jamais des suppressions d'emplois ni des contraintes budgétaires générales. C'est donc un discours hors contexte réel o๠les personnels sont appelés à  donner leur avis.

Le projet éducatif est le préalable obligatoire avant le projet territorial et administratif. Là  encore, on croit rêver alors que le recteur a reçu une lettre du ministère qui donne des directives : « €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées » bref à  supprimer des emplois à  un endroit pour les concentrer à  un point unique de l'académie ! Concernant les établissements scolaires : « Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels ». On prépare le regroupement de services publics au sein des EPLE, cela est déjà  envisagé pour des CIO.

Service public de proximité ?
C'est devenu le mot d'ordre du ministère après avoir supprimé des centaines d'emplois, délocalisés à  tel ou tel point des académies€¦ Une consultation est prévue sur ce point par bassin et on se demande encore une fois avec quels moyens le recteur compte développer cette proximité.

Enseignement supérieur
Le recteur aussi annoncé que les deux ESPE devront fusionner. Quant aux universités, il a aussi évoqué leur rapprochement ou leur fusion, surtout entre celle de Caen et de Rouen.

Le SNASUB-FSU est intervenu pour rappeler la faiblesse des requalifications dans les services académiques avec 64% des personnels en catégorie C soit un niveau à  peu près équivalent aux années 1960-70. Nous avons aussi dénoncé les suppressions d'emplois à  venir. Quoi qu'il en soit, le SNASUB-FSU sera à  vos cà´tés pour discuter des propositions qui seront faites et maintenir la pression pour stopper la fusion.

DECLARATION FSU A LA REUNION DE BRIONNE DU 11 SEPTEMBRE 2018

M. le recteur,
Vous avez organisé le 28 aoà»t une réunion à  Deauville organisée à  destination des personnels de direction, d'encadrement et des adjoints-gestionnaires. Vous nous avez sollicités le 23 aoà»t pour venir à  une réunion le 24 aoà»t au cours de laquelle vous disiez ne pas pouvoir autoriser un échange avec la salle car le temps était limité. En contrepartie, vous autorisiez les organisations syndicales à  pouvoir intervenir 3 minutes.

Vous comprendrez notre étonnement quand nous avons su qu'en définitive seuls les syndicats des IPR et de directions ont pu s'exprimer. Tout ceci n'est que le révélateur d'une marche précipitée pour engager la fusion, tout comme cette réunion du 11 septembre. Venons-en au fond de la lettre du 19 juillet dernier que vous avez reçu en tant que recteur de région pour organiser la fusion des académies.

Nous sommes une fois de plus inquiets des risques de dépeçage des DSDEN ainsi que sous-entend la lettre : « €¦ ne faire remonter au niveau académique que les décisions qui le justifient en terme d'efficacité et de performance » ; ou encore : « €¦ les fonctions de gestion ont vocation à  être mutualisées ». Mais les fonctions de gestion ne sont pas par définition « mutualisables » ! Au contraire, la gestion de proximité permet d'être plus réactif et à  l'écoute des besoins réels. La mutualisation entraine le risque d'avoir des services éloignés des réalités des personnels et des usagers, donc hors-sol. Par ailleurs, la mutualisation fragilise encore plus les emplois d'un site en cas de transfert d'une mission vers un autre organisme.

La lettre vous propose de multiplier les services en bi-sites, chaque rectorat actuel se spécialisant par missions. On ne voit pas l'intérêt de répartir des services qui fonctionnent bien, sinon à  contenir les oppositions des personnels en maintenant l'emploi localement. Les services bi-sites n'ont pas fait la preuve de leur efficacité, il y a même un risque de dysfonctionnements importants comme à  la DAFPIC. Pour les personnels, les glissements de missions d'un site vers un autre imposent un changement de métiers, de perte de savoir-faire, pour pas grand-chose au final.

Nous citons encore la lettre à  propos des établissements scolaires. Selon celle-ci il faut « €¦ réfléchir au rà´le et aux missions de l'établissement scolaire au cÅ“ur des territoires. Fonctionnant en réseau avec les écoles, celui-ci pourrait devenir un centre de services, aussi bien pour les usagers que les personnels ». Ailleurs, la lettre précise : « €¦ un plus grand pouvoir de décision à  l'échelle infra-départementale » : d'apparence neutre, voire bienveillante, la GRH de proximité peut s'avérer à  terme être un recul en matière de droits collectifs et l'ouverture du recrutement direct par le chef d'établissement. Enfin la notion de « centre de services » interroge. Les EPLE ne vont-ils devenir les lieux d'accueil d'autres services publics, des sortes de maison de service public ? Déjà , les CIO pourraient intégrer les établissements scolaires et donc confirmer une rétractation de l'offre de service public sur un territoire !

Vous le voyez, M. le recteur, la FSU confirme sa position et conteste les mesures à  venir qui vont être préjudiciables aux personnels et au service public. Nous continuons à  mener bataille et appelons les collègues à  signer de la pétition intersyndicale contre la fusion des académies.