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Actualités

vendredi 29 novembre 2019

REFORME DES RETRAITES : GREVE ET MOBILISATION LE 5 DECEMBRE !


Le 5 décembre sera la première grande journée d'action contre la réforme des retraites.

Vous pouvez télécharger le tract du SNASUB-FSU ici : http://www.snasub.fr/IMG/pdf/Tract_SNASUB-FSU_5_decembre_2019.pdf

Voici les détails pratiques de l'organisation dans l'académie de Caen :

Calvados
Caen : Université : AG des personnels de l'Éducation €“ pour mettre en débat et décider de la reconduction de la grève afin d'établir le rapport de force nécessaire pour gagner 8h30 à  l'Amphi Tocqueville (Campus 1 €“ Université de Caen) ; rassemblement au Phénix (avec le SGEN et l'UNSA) €“ pour un départ à  10h30 en cortège, vers la gare, pour rejoindre la manif Interpro. Manifestation, 11h Place de la Gare (cà´té tramway)

Lisieux : AG à  l'issue de la manif, qui aura lieu 10 h 30 Place François Mitterrand.

Vire : Manifestation à  17 heures Place de l'Horloge.

Manche
Cherbourg : A partir de 11h30 « déjeuner » à  la gare, départ de la manif à  13h30, AG à  14h30 à  Chantereyne, 15h30 départ de la deuxième manif pour revenir à  la gare
Avranches : Rassemblement à  10h30 place Carnot, avec barbecue le midi, et défilés (matin : impà´ts, €¦ après-midi : jusqu'à  l'hà´pital)
St Là´ : Rassemblement plage verte 10h30
Villedieu les poeles : Rassemblement place de la mairie 10h30
Coutances : Rassemblement place de la mairie 10h30
Carentan : 13h30 devant l'hà´pital
Granville : 14h30 Place de la Mairie, 17h30 Permanence du député

Orne :
Alençon : assemblée générale : Salle Baudelaire à  10h30 et manifestation : départ devant la Préfecture d'Alençon, à  13h00
Flers : rassemblement : 17 h place du Général-de-Gaulle (rond-point des 5 becs)
L'Aigle : rassemblement et manifestation à  17 h 30 place de la Poste
Mortagne : rassemblement à  17 h 30 devant la mairie
Argentan : manifestation à  10 h 30, place de la mairie.

plus d'infos : site FSU 61

Un courrier du SNASUB-FSU à  la rectrice de Caen : prime de noel, revalo triennale et dialogue social

Objet : politique indemnitaire 2019 €“ IFSE et CIA

Madame la rectrice,

L'envoi des courriers individualisés relatif au Complément indemnitaire annuel a suscité un certain émoi dans l'académie de Caen et révélé un certain dysfonctionnement en matière de dialogue social au sein du CTA.

Un CTA qui évite la communication des informations sur l'IFSE
Lors du CTA du 18 novembre 2019, interrogée par la FSU, madame la secrétaire générale a affirmé que les montants du CIA versés en décembre 2019 seraient identiques à  ceux de décembre 2018 sauf pour les personnels affectés en rectorat et ceux en services mutualisés en DSDEN. Or cette assertion a été contredite par les courriers reçus. Si les montants sont augmentés, les collègues s'étonnent du calcul opéré pour justifier ces augmentations et aimeraient connaà®tre les critères utilisés, notamment pour les agents de catégorie B. Il nous est impossible de dialoguer à  partir d'informations qui ne nous sont pas connues.

Pas de groupe de travail ni de circulaire depuis deux ans
Nous avions eu une circulaire académique en 2017 qui annonçait de manière uniforme à  l'ensemble des personnels les montants par corps de fonctionnaires et pour les non titulaires. Mais aucune circulaire n'a été publiée en 2018 ni en 2019. En 2017, nous étions déjà  irrités par l'absence de discussion sur la politique indemnitaire, en amont de la publication de la circulaire. Dans d'autres académies, les syndicats sont invités en groupe de travail pour une présentation des montants.

Revalorisation triennale imposée de l'IFSE
Nous profitons de ce courrier pour aborder la question de la revalorisation triennale de l'IFSE annoncée dans notre académie début 2019. Elle n'a pas été non plus discutée dans le cadre de la circulaire nationale du 5 juillet 2019 (et pour cause) qui prévoit une modulation possible à  la hausse (jusqu'à  7% en C ; 4,5% en B ; 4% en A) qui n'a pas été discutée dans notre académie et seulement les taux moyens appliqués : +5% en C, +4%.

Pour un dialogue social sur la politique indemnitaire
Nous vous demandons de mettre un groupe de travail en place sur la politique indemnitaire ! Nous demandons un vrai dialogue sur ce sujet, autant que de besoin, avec des documents distribués aux représentants du personnel sur lesquels discuter avant décision de la part de l'administration.

Veuillez recevoir, Madame la rectrice, nos salutations distinguées.

François FERRETTE
co-secrétaire académique du SNASUB-FSU

		

Au pays du "pas de vague", le recteur de Marseille sommé de protéger les victimes de harcèlement par une IEN

Harcèlement hiérarchique : La CGT obtient en justice la condamnation de l'Etat

Après deux années de combat avec l'administration, le tribunal administratif de Marseille a condamné le 18 novembre le recteur d'Aix Marseille à  prendre les mesures de protection des enseignants du premier degré nécessaires contre les pressions dont ils sont victimes du fait de leur inspectrice.

L'affaire avait commencé en 2017. Le syndicat CGT avait obtenu la protection fonctionnelle pour 4 enseignantes et administratives de la circonscription de Salon de Provence. Mais il se heurtait à  l'absence de réponse du rectorat pour la protection de l'ensemble des agents.

Le recours fait au tribunal administratif a finalement été payant. Le rejet du rectorat par non réponse est cassé. Et la justice administrative enjoint au recteur de faire face à  ses obligations. L'arrêt, que le Café pédagogique a pu consulter, est très précis : " Il est enjoint au recteur de l'académie d'Aix-Marseille de prendre, en usant de son pouvoir d'organisation du service et de son pouvoir hiérarchique, toutes les mesures appropriées de nature à  faire cesser les risques en matière de sécurité et de santé physique et mentale encourus par les agents de la circonscription de Salon-de-Provence placés depuis 2010 sous l'autorité de l'inspectrice de l'éducation nationale concernée, dans un délai de trois mois à  compter de la notification du présent jugement".

Au pays du "pas de vagues" c'est un beau succès pour la CGT éducation. Les cas de souffrances au travail des enseignants sont nombreux et ils apparaissent maintenant dans les médias. L'arrêt du tribunal administratif envoie un signal clair aux enseignants et aux dasen. Il est possible d'aboutir rapidement par voie de justice. Le rectorat d'Aix Marseille n'a pas répondu à  nos questions.

source : café pédagogique

mercredi 27 novembre 2019

Université de Caen : malaise à  l'UFR STAPS

mardi 26 novembre 2019

Sur la prime de noel dans le second degré et les services académiques...

"Bonjour,
Nombre de collègues sont choqués par la différence de traitement entre les personnels relevant soit de dsden, soit d'eple soit du rectorat /service mutualisé. Elle n'a pas fait l'objet d'une comm ou d'un information spécifique ... Cordialement"

-

"Bonjour,
Merci pour votre document. Les différences de primes sont inadmissibles. On se fiche des catégories B.

(...) On fait tout pour nous démotiver. C'est comme une punition pour les B."

-

Bonjour,
Nous venons d'avoir le détail pour le CIA (Complément Indemnitaire Annuel).
Si on compare l'évolution entre 2018 et 2019 on arrive à  :

A+ : +116.66
% A : +86.36
% B : +30
% C : +233
Avez-vous eu des explications par l'administration pour justifier le peu d'augmentation de la catégorie B par rapport aux autres ??
Bonne journée.

-
"Bonjour,
(...) J'espère qu'il y a une erreur et que ce n'est pas une fumisterie. Si je calcule bien le montant donné aux C en intégrant les 50 euros mensualisés qui ont été attribués par avance, je constate que le CIA arrive à  plus de 1500 euros, alors que le montant attribué aux B n'est que de 1300 euros ! ?? Je note aussi que l'écart entre les B et les A, qui étaient raisonnable les années passées, est devenu énorme cette année : de +10% à  + 57,7% !!

Avez-vous eu une réaction et quelle réaction quand vous avez pris connaissance de ce tableau de répartition ? Merci

UNE REPONSE DU SNASUB-FSU

Bonjour,

je voudrais dire une première chose sur la politique indemnitaire et la communication des autorités académiques : il n'y a pas de discussion, jamais, sur les montants indemnitaires et notamment sur la prime de fin d'année. Dans d'autres académies, les syndicats sont invités en groupe de travail pour une présentation des montants. Ici, rien de tel. Mme Le Gal annonce des reconductions identiques de montants pour la prime de noà«l en EPLE et DSDEN (hors services mutualisés) lors des CTA et on constate des changements (certes à  la hausse mais non discutées et discutables) en 2018 par rapport à  2017 et en 2019 par rapport à  2018. Ainsi, la dernière circulaire académique date de 2017 qui était censée être la circulaire de référence.

En ce qui concerne la revalorisation triennale de l'IFSE de cette année, elle n'a pas été non plus discutée dans le cadre de la circulaire nationale du 5 juillet qui prévoit une modulation différente possible (p.3 de la note nationale) par rapport à  ce qu'avait envoyé la SG. Elle a été posée comme une évidence. Je vous communique le document en pièce jointe. On aurait pu en discuter, mais non, fusion oblige.

Pour ce qui est des montants envoyés par A&I, ils ne sont pas sortis d'un document officiel, distribués à  tous et sur lequel on aurait donc pu discuter. Bref, impossible d'avoir une réaction comme tu le souhaites : « Avez-vous eu une réaction et quelle réaction quand vous avez pris connaissance de ce tableau de répartition ? ». Comment réagir à  des infos qui nous manquent ? Je peste depuis plusieurs années sur la politique indemnitaire.

Dialogue social, dites-vous ??

Un peu marre qu'on nous prenne pour des gamins !

Allez, la lutte continue !

François FERRETTE

Note de cadrage nationale sur la revalorisation triennale du 5 juillet 2019 (page 3, des évolutions différentes étaient possibles mais n'ont jamais été discutées dans l'académie de Caen)

SECONDE REPONSE DU SNASUB-FSU et les catégories hiérarchiques

Il y a un sujet complexe concernant les C qui font du boulot de B et qui n'ont aucune reconnaissance salariale depuis des décennies. Les C et les B à  missions indentiques devraient bénéficier de primes similaires comme moyen de compensation, à  défaut d'avoir une requalification (à  missions identiques, évidemment, pas les vrais C qui font des tà¢ches d'exécution, mais combien font vraiment du travail d'exécution ?). Même chose pour les B qui font de l'encadrement comme les A.

Il faut toujours partir des fonctions des catégories pour déterminer sa réflexion sur les primes et leur éventuelle hiérarchie (si tant est qu'on y soit favorable) :

C : fonctions d'exécution B : fonction d'application A : fonction de conception et d'encadrement

Il est scandaleux qu'on donne du boulot de B aux C et qu'on les paie une misère. La politique indemnitaire pourrait compenser çà  à  défaut et en attente d'une requalification. C'est à  la lumière des fonctions qu'on doit porter un jugement sur les primes.

dimanche 24 novembre 2019

Prime de noel 2019 : second degré et services académiques

Voici les montants perçus par les personnels affectés dans le second degré, rectorat et DSDEN. Ces montants ne sont pas valables pour l'université (autonomie oblige!).

Il faut avoir été à  plein temps recrutés par le rectorat dans l'année 2019, une proratisation pouvant intervenir pour diminuer les montants inscrits dans le tableau. D'autres situations particulières peuvent modifier aussi les montants individuels (entretien pro. préjudiciable à  l'agent, etc.)

Si vous avez des interrogations sur votre montant, contactez-nous.


On remarquera que les montants indiqués sont supérieurs à  ce qui a été communiqué lors du CTA du 14 novembre. La raison est simple : en CTA, les autorités académiques refusent d'afficher par écrit la vraie politique indemnitaire. La SG nous dit "montant identique à  l'an passé" en CTA pour ne pas avoir à  nous donner les vrais montants et la réalité est donc autre... Le SNASUB-FSU demande depuis des années un groupe de travail pour discuter de la politique indemnitaire, on là¢che pas la demande !

Pour mémoire : la circulaire académique 2017 sur la prime de noel

lundi 18 novembre 2019

CTA du 18 novembre : toujours NON à  la fusion !

Déclaration intersyndicale FSU/SGEN-CFDT/SUD contre la fusion des académies

CTA du 18 novembre 2019

Madame la rectrice,

Le décret de fusion des académies de Caen et de Rouen a été publié le 17 octobre 2019 au Journal officiel. S'il annonce que la fusion sera effective au 1er janvier 2020, le décret précise que les périmètres de gestion des personnels resteront ceux en vigueur actuellement, les instances CAP, CCP et CT seront maintenues jusqu'en décembre 2022. C'est dire que dans la période 2020-2022 cohabiteront les caractères de la nouvelle académie et les traits des deux académies de Caen et Rouen. Il peut encore se passer des événements qui pourraient annuler cette décision catastrophique de fusion. Nous voyons bien que le service public est attaqué, que les administrations se reconcentrent de plus en plus et se déshumanisent. C'est de tout autre chose dont nous avons besoin : une administration stable, proche de la population, des chefs de service et de personnels statutaires en nombre suffisant.

Dans la dernière période, nous avons constaté une déstabilisation des services, un mutisme de votre part quand les syndicats posaient des questions. L'ordre du jour du CTA de ce mois de novembre ne comporte même pas un point d'étape (bien que des évolutions soient notées depuis juillet) sur la fusion alors que cette instance est la dernière dans le cadre de l'histoire de notre académie ! Les initiatives semblent manquer de préparation, sans plan d'ensemble, et des décisions non réglementaires sont mêmes prises comme la nomination d'un chef de DEC. Le décret du 10 décembre 2015 n'est pas respecté. Des fiches de postes de chefs de service ne sont pas publiées. L'étude d'impact RH est prévue aux calendes grecques. Nous avons bien compris qu'il s'agit d'une course contre la montre, qu'il faut précipiter cette fusion coà»te que coà»te au mépris de la santé des personnels qui sont en souffrance professionnelle.

L'organigramme en cours d'élaboration va créer des dysfonctionnements entre les services, car des décisions prises à  Rouen auront des impacts à  Caen et inversement. Même après le recul du mois d'avril, nous voyons déjà  poindre des difficultés à  venir : décisions de RH à  Rouen impactant les mesures à  prendre à  Caen par exemple.

Nous nous alarmons aussi du prisme haut-normand et des déséquilibres quant au siège des chefs de services : DRH, DPE, DEPAP, DPEP, DEC, DIFOR, SAIO, DAFPIC, GIP-FCIP, DRESRI nommés à  Rouen ! Quels chefs de services reste-t-il à  Caen ? Quelques-uns et pas des services les plus importants en effectifs. Nous ressentons un vrai malaise face à  ce constat. Quelle est la logique d'avoir un siège d'académie à  Caen et la majeure partie des chefs de service à  Rouen ?

Nous demandons l'abrogation du décret du 15 octobre 2019 fusionnant les académies de Caen et Rouen et la nomination d'un recteur à  Caen et à  Rouen. En ces temps d'austérité budgétaire, de concentration à  tout-va, il est fort à  craindre une dégradation du service public d'éducation en Normandie. Nous appelons les personnels à  ne pas se laisser faire et à  continuer la mobilisation.



La salle du comité technique a été décorée par les personnels. La rectrice était absente et la SG a décidé de déplacer la tenue de la réunion dans une salle informatique.

Le CTA s'est tenu malgré tout.

Politique indemnitaire des personnels non enseignants :

- reconduction à  l'identique des montants indemnitaires de décembre 2018 pour décembre 2019
- revalorisation indemnitaire pour les seuls personnels du rectorat.

dimanche 17 novembre 2019

Fonctionnaires et agents contractuels : à  fonctions et ancienneté égales, rémunération égale

Par sa décision du 20 juin 2019, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a jugé qu'une réglementation nationale qui réserve le bénéfice d'un complément de rémunération à  des fonctionnaires statutaires en excluant du bénéfice de cet avantage les agents contractuels recrutés par contrat à  durée déterminée est contraire au principe de non-discrimination.

Lire la suite

vendredi 15 novembre 2019

Rassemblement contre la dislocation du rectorat de Caen

mercredi 13 novembre 2019

POUR EN FINIR AVEC L'OMERTA ET L'IMPUNITE DES VIOLENCES HIERARCHIQUES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (à  propos d'une situation scandaleuse au ministère de la Culture)

CFTC - CFDT - CGT - FSU - SUD - UNSA

C'est avec sidération, colère et indignation que nous avons appris par la presse les graves agissements d'un haut fonctionnaire ayant occupé des responsabilités au sein du service des ressources humaines du ministère de la Culture, du Haut conseil à  l'égalité entre les femmes et les hommes et de la direction régionale des affaires culturelles Grand Est.

Suite à  des enquêtes journalistiques, les articles se succèdent : le 29 mai dernier dans Le Canard Enchaà®né puis, la semaine passée, dans Libération. Ces articles mettent en exergue le fait que « pendant presque dix ans, un ancien responsable RH de la Rue de Valois a administré à  des candidates des diurétiques avant de les isoler jusqu'à  ce qu'elles urinent devant lui. »

Le Canard Enchaà®né et Libération révèlent également que cet homme avait pour habitude, pendant les réunions professionnelles, de prendre des photographies sous la table des femmes en jupes et que cela avait été signalé par les victimes à  leurs supérieurs hiérarchiques, y compris à  deux ministres de la Culture, et à  la médecine de prévention. Il a fallu qu'il s'attaque à  une haute-fonctionnaire d'une autre administration, qui l'a pris en flagrant délit de photographie, pour que des enquêtes, administrative puis judiciaire, soient enfin diligentées. C'est l'enquête de police qui a révélé une liste de plus de deux cents victimes, consignée par le fonctionnaire en question dans un fichier Excel qu'il avait intitulé "expériences" et qui avait trait, non pas aux photographies, mais à  l'administration de diurétiques.

Le résumé de carrière de ce haut fonctionnaire, rappelé dans Libération, pose le problème du système qui a permis de tels agissements. Nous attendons des enquêtes en cours qu'elles disent clairement quel était le degré d'information de la direction générale de la fonction publique et du secrétaire général du ministère de la Culture, notamment lors de la réintégration de cet agent en 2015. Car, au-delà  de cet individu, c'est bien la nature du système hiérarchique de notre administration qui est en cause, système qui garantit une forme intolérable d'impunité à  de hauts responsables. Il est fort peu probable qu'un agent de catégorie C, B ou A ait pu commettre de telles ignominies pendant une si longue période.

Nous dénonçons une situation systémique au ministère de la Culture et dans la fonction publique o๠la couverture des actes de violence et d'abus de pouvoir est favorisée par un système hiérarchique vertical violent et rigide qui offre l'impunité à  des personnalités toxiques.

Nous dénonçons aussi la mise en place de dispositifs simulacres destinés à  lutter contre cette violence, notamment les labels anti-discrimination (Égalité et Diversité), qui ne font que rendre la violence encore plus insidieuse et souterraine.

Dans le cas de l'affaire rapportée par Le Canard enchaà®né et Libération, cet homme a abusé du pouvoir qu'il avait sur des femmes en recherche d'emploi, de poste ou de stage. Il profitait de sa position professionnelle pour leur faire ingérer des diurétiques à  leur insu et les mettre, devant lui et en public, dans une situation de vulnérabilité et d'humiliation totales. Les victimes de ces actes, dont beaucoup étaient déjà  dans des situations de précarité professionnelle, en ont été psychologiquement traumatisées et mises en danger par l'ingestion de substances toxiques.

Nous souhaitons dire à  ces femmes toute l'émotion et l'indignation que suscitent en nous ces actes odieux et apporter notre plein soutien à  toutes celles qui les ont subis. Nous voudrions également exprimer notre admiration pour le courage de celles et ceux qui ont tenté de faire la lumière sur ces agissements malgré l'inaction de leur hiérarchie et des pouvoirs publics face à  leurs signalements.

Sur ces sujets, il faut absolument que la parole se libère et que les femmes victimes de ces agissements soient entendues. Les syndicats ont vocation à  être un instrument de cette libération et de cette prise en compte de la parole.

Nous appelons donc toutes les victimes dans le périmètre du ministère de la Culture à  signaler les actes de violence et d'abus de pouvoir, quels qu'ils soient, auprès de nos organisations syndicales.

Nous nous engageons à  suivre et veiller au traitement adéquat de tous les cas dont nous serons informé.e.s.

Les violences contre les femmes mais aussi contre les minorités et les démuni.e.s ainsi que les violences managériales constituent, hélas, des situations ordinaires. Plusieurs cas, recensés dernièrement et balayés d'un revers de main par la hiérarchie et les instances institutionnelles, nous font craindre que le système que nous dénonçons ait de beaux jours devant lui.

Nous demandons :

€¢ le bénéfice de la protection fonctionnelle pour les victimes de Christian N. désirant porter plainte au pénal ou au civil et une aide financière couvrant les frais juridiques pour celles qui ne sont pas en position d'employées du ministère de la Culture ou de l'une de ses structures,

€¢ une enquête ministérielle approfondie dans le cadre du CHSCT ministériel, avec arbre des causes, sur les graves dysfonctionnements d'un système qui a permis à  un homme faisant l'objet de signalements pour comportement abusif et actes de harcèlement sexuel d'arriver en position de sous-directeur des ressources humaines, de haut-commissaire à  l'Égalité des droits entre les femmes et les hommes, puis de directeur adjoint d'un service déconcentré du ministère de la Culture,

€¢ le retrait immédiat des labels Égalité et Diversité décernés au ministère de la Culture,

€¢ l'examen immédiat d'un plan de prévention des actes de violence psychologique, verbale ou physique dans notre administration, en CHSCT ministériel, CHSCT des services centraux et déconcentrés ainsi que des établissements publics, en coordination avec les médecins du travail, assistant.e.s socia.ux.ales, inspect.eurs.trices du travail et services hospitaliers publics, dans le ministère de la Culture et dans toutes les autres administrations dont les personnels et leurs représentant.e.s l'estiment nécessaire.

Tout savoir (ou presque) sur les conditions de travail des agents de labos !

Le Convergences labos d'octobre 2019 est en ligne sur notre site

Garantie pouvoir d'achat (GIPA 2019)

La GIPA (Garantie Individuelle de Pouvoir d'Achat) vient d'être prolongée en 2019 :

Les éléments à  prendre en compte pour le calcul de l'indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d'achat sont parus au Journal officiel du 10 octobre 2019.

Elle conduit au versement d'une prime pour les agents de la Fonction publique, titulaires et non titulaires, employés de manière continue du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2018, dont le pouvoir d'achat lié au traitement indiciaire a régressé sur cette même période au regard du taux d'inflation retenu, à  savoir 2,85%.

Toutes les informations et le calculateur des droits

La petite revalorisation du point d'indice ainsi que le faible taux d'inflation sur la période de référence aboutissent à  réduire fortement les montants versés au titre de la GIPA. Il n'en reste pas moins qu'elle reste souvent le seul élément de compensation de la stagnation des traitements sur longue période, particulièrement en fin de carrière.

Il n'y a pas de démarche particulière à  faire pour en bénéficier. Même si ces textes sortent très en retard...., le maximum doit être fait auprès des services RH pour que la GIPA 2019 soit payée en 2019.

jeudi 7 novembre 2019

Contre la fusion des académies : un mouvement social d'opposition qui n'en finit pas !


Encore une mobilisation significative ce jeudi 7 novembre contre la fusion des académies et contre la dégradation des conditions de travail au rectorat. Encore 70 personnes personnes au rassemblement. Nous avons envahi le Comité technique académique et celui-ci a été boycotté. Remarquons que des prises de photos et/ou vidéos des personnels descendus de leurs bureaux pour manifester leur mécontentement, ont été faites dans la salle du CTA par le secrétaire général adjoint directeur du Budget, M. Feillel. Dans quel but ?? Nous condamnons cette pratique qui ne peut qu'exaspérer encore un peu plus les agents. Le ministère sera charmé de voir comment l'apaisement est pratiqué dans l'académie de Caen !

Selon des informations officieuses, il y aurait 11 services dont le chef serait à  Rouen et 6 à  Caen dans le prochain organigramme. Les services les plus importants seraient pilotés à  Rouen (DPE, DPEP, DEC, DEPAP, DIFOR...) Ajoutons : SAIO, service social, DAFPIC, GIP-FCIP qui ont ou auraient leur siège à  Rouen. Il manquerait en outre entre 9 et 12 personnels d'encadrement intermédiaires à  Caen.

Dites moi o๠est le chef de service et je vous dirai o๠le service est rassuré et consolidé !

Le SNASUB-FSU interviendra demain à  l'audience prévue avec la rectrice pour demander une réponse ferme de sa part contre l'utilisation des supports photos ou vidéos du SGA. Nous ferons évidemment un compte rendu de cette audience à  la quelle participeront d'autres syndicats.

Nous appelons les collègues à  maintenir la pression, à  coller affiches et autocollants, à  se mobiliser encore. Le prochain CTA est prévu le 18 novembre.

article paru sur actu.fr couvrant notre mobilisation

mardi 5 novembre 2019

AG des personnels du rectorat de Caen : jeudi 7 novembre - 10h30 + RASSEMBLEMENT 13h


Télécharger le tract d'appel

Compte rendu CHSCT de la cité administrative du 4 novembre 2019

DECLARATION PREALABLE LUE PAR LE SNASUB-FSU SUR LA SITUATION A LA SNCF

Madame la préfète,

Depuis des mois les usagers se sont exprimés à  travers des pétitions pour réclamer le maintien d'un service public ferroviaire en Normandie. A la cité administrative, 25% des personnels ont signé une pétition intersyndicale qui demande : le retrait immédiat du projet du "Plan de transport 2020" ; qu'aucun bus ne remplace un train ; le maintien des lignes actuelles et de toutes les gares ; des guichets dans les gares, avec du personnel SNCF et des amplitudes horaires convenables.

Après un projet largement rejeté par les usagers, la direction du Conseil régional a dà» battre en retraite ces dernières semaines. Nous constatons le retour de tous les trains dans le sens Caen-Tours, à  l'exception de deux, dont un est remplacé par un bus. Le train actuel arrivé à  Alençon à  8h37 serait remplacé par un autre avec une arrivée à  Alençon à  9h05, ce qui ne sera pas sans poser des problèmes pour ceux qui commencent à  9h00. Pour les scolaires, la Région qui a en charge les lycées demanderait une modification des horaires de cours. Le train TER qui part de Caen à  10h46, qui devait être supprimé, serait remplacé par un car avec un départ à  9h30 et seulement deux arrêts, Argentan et Alençon. Dans le sens Tours- Caen, le train actuel au départ du Mans à  9h43, qui passe à  Alençon à  10h21, serait remplacé par un car qui partirait à  9h15.

Les cars mettront 3h pour le trajet Caen-Le Mans lieu de 2h actuellement avec le train. Et que dire de l'impact écologique, du danger encouru par les voyageurs avec les risques d'accidents supérieurs sur la route ! Cela entraà®ne des amplitudes journalières plus importantes pouvant perturber l'équilibre vie professionnelle/vie privée.

En ce qui concerne les ouvertures des guichets, Mr Morin entend poursuivre leur fermeture en lien avec la SNCF, et cela, malgré les difficultés que rencontrent de nombreux usagers. Nous constatons des problèmes injustes d'amendes dans les trains alors que les usagers veulent acheter les billets. Nous relevons aussi les difficultés d'abonnement à  retirer aux guichets alors que les horaires sont réduits depuis juin 2019.

De façon générale, nous constatons que l'Orne est le département le plus attaqué par des mesures régressives à  la SNCF. Ce n'est pas en ajoutant des difficultés de transport que notre département aura un caractère attractif. De plus toutes ces modifications programmées auront un impact sur nos conditions de travail.

réduction de la surface par agent à  la cité administrative

Appelée "densification", le projet de la préfecture vise la réduction de la surface par agent dans le cadre de la rénovation de l'isolement thermique. Belle manipulation quand il faut assurer une meilleure isolation, les travaux sont conditionnés à  un projet de "boite de sardinisation " pour les personnels. Qu'on en juge : il est prévu que la réduction de la surface par agent permette de dégager la possibilité de faire rentrer dans la cité +171 postes de travail soit atteindre 751 postes à  l'avenir (580 à  l'heure actuelle dont 72 à  la DSDEN). Parmi les nouveaux venus à  la cité administrative, il y aura les agents du commissariat de police qui occupera le Batiment E. Cette arrivée entrainera la fermeture du parking sous-terrain et de ses 103 places de parkings (dont une cinquantaine attribuées aux véhicules de service). Cela conduira à  moins de places de parkings en surface. Cette question a à  peine été effleurée par la préfecture qui ne sait pas comment récupérer des places en surface.

Les travaux de rénovation commenceraient en février 2021 et se termineraient en décembre 2021 avec des réorganisations internes à  la cité pour tous les services.